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Des initiatives porteuses d’espérance

Accueillir, rejoindre, écouter, accompagner
> Rejoindre les jeunes dans leurs centres d’intérêt. Ils cherchent à devenir davantage citoyens, à vivre dans leurs études ou au cours des premières années de travail une dimension internationale. Ils ont besoin d’être soutenus localement dans leur recherche.
> Les communautés paroissiales se disent proches des personnes en demande d’actes religieux : en particulier par le sacrement du baptême, la rencontre avec les parents des enfants catéchisés, la préparation des jeunes au mariage et l’accompagnement des familles en deuil. Et dans certaines paroisses, des permanences d’accueil sont créées avec pour mission de rencontrer les nouveaux arrivants, les touristes…
> Les religieuses vivent une présence gratuite et tissent des liens. Quel que soit leur âge, elles ont le désir de rejoin-dre les personnes dans tous les milieux, en particulier dans les milieux défavorisés, ou les personnes seules, malades, âgées ou étrangères.
> Les équipes des Mouvements sont des lieux où des personnes sont écoutées dans leurs épreuves et accompa-gnées dans leurs questions.

Etre présents à la vie des hommes et au cœur des défi s d’aujourd’hui
> Le dialogue œcuménique (protestants, évangéliques, orthodoxes) et interreligieux (islam, judaïsme) est encore timide dans les communautés paroissiales (Une équipe de foyers mixtes ; les Conférences et Semaine du Cinéma à Épinal). Des jeunes et certains Mouvements y sont attentifs. Des initiatives permettent à des chrétiens de s’in-former, d’accueillir, de cheminer avec les membres d’autres religions.
> La dimension internationale est un chantier largement ouvert par les Services d’Église spécialisés et quelques Mouvements : éducation au développement, souveraineté alimentaire, droits de l’homme, fi nances solidaires… Des Mouvements d’enfants éveillent à un sens civique par une éducation à la citoyenneté, dans l’esprit de la conven-tion internationale des droits de l’enfant.
> Les Mouvements et Services citent des chantiers qui sont pour eux des enjeux de société : citoyenneté, élec-tions, intercommunalité, consommation, parentalité, envi-ronnement, développement durable.
> Tout ce qui concerne la famille est une préoccupation sous-jacente de plusieurs Services, Mouvements et communautés paroissiales. Des divorcés remariés sont accueillis dans des lieux de partage et de réfl exion.

Unifier, relier, rassembler, « faire naître un nous communautaire ».
Les différents acteurs de la pastorale ont appris à travailler ensemble, cherchant à dépasser cloisonnements et blocages.Des innovations sont en place depuis plusieurs années : conseils paroissiaux ou autres, équipes de jeunes foyers, rencontres de parents, groupes d’accueil et accompagne-ment des familles au moment d’un deuil ; ce sont des signes d’un travail en commun, d’une volonté de faire équipe, d’un partage des compétences.Nous soulignons enfi n le souci de collaborer avec toute ins-titution au service de l’homme. La présence des chrétiens est importante et nécessaire dans les nombreuses associations de nos villes et de nos villages.

La croix de Virine
L’idée de départ, proposée au sein de l’Équipe pastorale, était d’aller à la rencontre des différents secteurs de notre paroisse. Sept rencontres furent alors annoncées aux pa-roissiens. Chaque rencontre fut animée par deux membres de l’Équipe. Ainsi, tous ses membres ont pu, à tour de rôle, animer une rencontre dans un secteur qui n’était pas le leur. Elles s’articulaient autour des thèmes suivants : la vie et l’organisation de notre paroisse, sa réalité géographique, le respect des diversités et le projet de mieux servir l’unité, la mission de chaque baptisé. La qualité des échanges a permis de repérer des points de vigilance et des pistes pour l’avenir.


A Épinal et dans son agglomération, une Pastorale en monde populaire s’est concrétisée avec la mise sur pied d’une commission comprenant les Mouvements en monde ouvrier, quelques Services comme le Secours Catholique, quelques associations qui sont caisse de résonnance de la vie de ces personnes ou familles en monde ouvrier. Elle se retrouve 3 ou 4 fois par an ; son objectif est d’être une Église de proximité dans ces quartiers périphériques où vivent des familles ouvrières. Une des priorités a été de créer un poste de salariée pour soutenir les personnes reconnues comme relais au sein de ces quartiers : il s’agissait d’avoir un lieu pour connaître les actions diverses des uns et des autres, les coordonner, les soutenir. La Pastorale en monde populaire est en lien avec la paroisse Saint-Goëry auprès de laquelle cette salariée rend compte régulièrement.