Un saint triste est un triste saint disait François de Sales avec son remarquable sens de la formule.
Il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints poursuivait Léon Bloy.
Venir aux sources de notre joie, c’est remonter à celle de notre foi, à celle de l’Évangile, à celle de notre commune vocation : la sainteté.
Les portraits des saints nous les montrent parfois d’une sévérité repoussante - pas un seul pourtant dont la vie ne soit éclairée par cette joie dont l’Évangile est la source.
Heureux ! En Jésus, Dieu le veut pour chacun d’entre nous.
Heureux ! Il nous est pourtant parfois si difficile de prendre cette promesse au sérieux.
Vivre notre foi, accueillir le Saint-Esprit, c’est le chemin le plus sûr vers une joie profonde et exigeante, paradoxale aussi, car elle peut se cacher à nos propres yeux.
Nous cheminons vers le rassemblement diocésain de la Pentecôte : Dis-moi ta joie de croire. Et si nous étions plus heureux que nous le pensions spontanément ?
Faisons nôtre la béatitude d’Élizabeth à Marie :
Heureuse celle qui a cru ! Alors que s’éteignent les illuminations de Noël, que la joie de notre foi illumine et accompagne toute cette nouvelle année !
Denis Beligné Curé