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Formation de visiteurs de malades en milieu hospitalier et à domicile.

La vie d'équipe est le maillon indispensable des visiteurs de malades
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Vendredi 14 juin à la maison diocésaine, une centaine de visiteurs de malades en milieu hospitalier, maisons de retraite et à domicile avaient répondu à l'invitation de l'équipe diocésaine de la Pastorale de la Santé pour une journée de formation sur la vie en équipe. Gilles Brocard, prêtre à Besançon a conduit la journée alternant les temps d'enseignement et de réflexions avec ceux de partage en petits groupes permettant à chacun de s'exprimer et de faire plus amples connaissances.

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Sur l'estrade un mannequin avec une tunique , des sandales et un bâton illustraient un passage de l'Evangile de Marc (6, 7-13) et a servi de support de réflexion sur la tenue spirituelle à revêtir pour visiter les malades et personnes âgées: se dépouiller de ses préoccupations, se décentrer de soi-même pour être tout à l'écoute de l'autre, dans la gratuité d'une présence inconditionnelle, avec l'appui de la prière et des autres membres de l'équipe qu'on rencontre avant et après pour une relecture . Le visiteur part avec le minimum et c'est le malades qui l' emmène là où il veut se dire. « L'autre est une personne dont j'ai à recevoir à qui j'offre la possibilité d'exister. » « le plus grand bien que nous pouvons faire aux autres ce n'est pas de leur dire notre richesse mais de leur révéler la leur » Louis Lavelle. Ainsi la visite est d'abord visite d'humanité. « Soyez des contemplatifs des moissons déjà poussées . » en reformulant tous les beaux fruits que les personnes ont produit au cours de leur vie. L'après-midi ce fut un texte de Madeleine Delbrel , une laïque engagée qui éclaira la vie d'équipe faite de fraternité mais aussi de correction fraternelle si besoin et de cheminement vers l'unité construite avec l'unicité de chacun bien éloigné de l'uniformité .

—  La journée s'est terminée par un temps de célébration eucharistique où des poteries en terre avec des bougies rappelaient à la fois la fragilité humaine qui contient en elle un trésor d'amour qui rayonne à travers nos fêlures.

—  Chacun est reparti fortifié, éclairé sur sa mission, mieux formé pour trouver la juste place auprès des malades tout en veillant sur son propre équilibre car « c'est en prenant soin de lui qu'un visiteur peut mieux prendre soin des autres »

— Marie Christine

Publié le 28/06/2013 par Paulette Vuidel.