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Saints et martyres de notre paroisse

SAINTS ET MARTYRS DE NOTRE PAROISSE



  • SAINT-GOËRY :


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Saint Goëry serait né en Aquitaine à la fin du VIe siècle dans une famille aisée.
Il se destina, tout d'abord, à une carrière militaire et devint vice-roi d'Aquitaine. Devenu aveugle, il se rendit auprès d'un de ses parents, Saint Arnould, alors évêque de Metz, pour implorer Saint Etienne. Il fut alors guéri, il recouvra la vue.

Saint Arnould, ayant trouvé en Saint Goëry un successeur, décida de se retirer sur le Saint Mont, auprès de Saint Romaric.
Saint Goëry devint donc le 30e évêque de Metz en 629. Il fit preuve d'une grande piété qu'il manifesta particulièrement envers les pauvres.
Saint Goëry mourut le 19 septembre 643 et fut inhumé à Metz au monastère de Saint Symphorien.

Au 10e siècle, l’évêque de Metz, Thierry de Hamelant, transféra les reliques de Saint Goëry (sauf le chef) dans la ville d’Epinal qu’il venait de fonder.
Saint Goëry devint le saint patron, d'abord de l'abbaye des chanoinesses spinaliennes, puis de la ville d'Épinal qui s'impose en important lieu de pèlerinage à la fin du Moyen Âge.
Un tableau de 1725 conservé dans la basilique Saint-Maurice d'Épinal représente Goëry entouré de ses deux filles spirituelles, Sainte Précie et Sainte Victorine.

Les reliques de Saint-Goëry étaient vénérées pour guérir de l’ergotisme appelé Mal des Ardents ou aussi feu de Saint-Antoine, sorte de gangrène due à la consommation du seigle infecté par un champignon (ergot du seigle).


Devenant patron de la nouvelle paroisse créée en 2001, Saint-Goëry est fêté le 19 septembre.




  • SAINT-MAURICE (martyr) :


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Maurice d'Agaune ou saint Maurice et ses compagnons coptes venus de Thèbes (Égypte), martyrs du Valais, seraient morts pour leur foi vers la fin du IIIe siècle.

Les soldats de la légion thébaine auraient reçu l’ordre de tuer tous les habitants près d'Octodure (Martigny) au Nord des Alpes, qui avaient été convertis au christianisme par saint Materne.
Le refus de saint Maurice et celui de sa légion d'obéir à cet ordre aurait été la cause d'un célèbre martyre, le massacre de la légion thébaine.

Saint Sigismond, burgonde, est le premier roi-saint chrétien au Nord des Alpes.
Il fonde un monastère qu'il dote puis, le 22 septembre 515, y inaugure la louange perpétuelle de saint Maurice.
Dans les siècles qui suivirent, la noblesse du Royaume de Bourgogne (actuellement: Suisse Romande, Franche-Comté, Lyonnais, Savoie, Dauphiné, Provence) mais aussi du Saint Empire (depuis Henri IV) vouèrent un véritable culte à saint Maurice.

Saint Maurice est fêté le 22 septembre.




  • SAINT PIERRE FOURIER :


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Il est né à Mirecourt, le 30 novembre 1565 et mort à Gray (Haute-Saône) le 9 décembre 1640.
Il est considéré par ses biographes comme l'un des pionniers de la Réforme Catholique, dans le sillage du Concile de Trente et d'autre part comme pionnier en matière d'éducation (promotion de l'enseignement des filles et de la méthode pédagogique dite “simultanée”).

En 1597, il devient le curé de Mattaincourt, paroisse où résident de nombreux foyers protestants et considéré par les autorités catholiques comme un village « déchristianisé », dont il reste le curé jusqu'à sa mort. Il associe son ministère rural à de grands projets apostoliques comme l'institution de la Congrégation Notre-Dame, la réforme des chanoines réguliers et la création d'un enseignement élémentaire.

Détenteur en tant que curé de Mattaincourt des droits de moyenne et basse justice, il exerce les pouvoirs de seigneur justicier.

Le même privilège de juridiction lui permet de faire montre d'un grand dévouement pour les pauvres. En ce siècle tourmenté (guerre de Trente ans, famine), il prône la solidarité envers les plus démunis ; il crée un système d'entraide proche du Secours catholique qu'il appelle une petite dévotionnette (équipe de cinq à six laïques qui collectent des vivres et les distribuent), et il met en place une soupe populaire.

Pour éviter aux artisans en difficulté d’avoir à emprunter de l’argent aux usuriers, il crée une caisse mutuelle : la bourse Saint-Epvre qui prête sans gage et sans intérêt.

Il œuvre pour la promotion de la santé (nourriture saine, salubrité des locaux, pureté de l'eau consommée) et participe activement à la lutte contre la Grande Peste de 1631-32 en édictant des règles et des pratiques qui enrayent la progression du mal.

Pierre Fourier est l'archétype du patriote Lorrain. Ses portraits (vitraux, statues...) sont le plus souvent auréolés de sa devise, qu'il a reprise à saint Ambroise : Obesse nemini, omnibus prodesse (ne nuire à personne, être utile à tous).


Béatifié le 29 janvier 1730 par le pape Benoît XIII et canonisé le 27 mai 1897 par le pape Léon XIII, Il est fêté le 9 décembre.




  • SAINTS ABDON ET SENNEN (martyrs) :


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Abdon et Sennen souffrirent le martyre sous l'empereur Dèce (empereur de 249 à 251), car cet empereur, puissant à Babylone et dans d'autres provinces, y trouva des chrétiens qu'il ramena avec lui à Cordoue, où il les fit périr dans divers supplices. Et deux princes du pays, Abdon et Sennen, recueillirent les corps de ces martyrs et les ensevelirent avec honneur.
On les accusa de cette action auprès de Dèce qui les fit comparaître devant lui.
Chargés de chaînes, ils furent amenés devant le sénat et devant l'empereur, et on leur dit que s'ils voulaient sacrifier, on leur rendrait leurs États, sinon, qu'ils seraient livrés aux bêtes. Ils restèrent fermes, et ils crachèrent au visage des idoles ; et on les conduisit au cirque, où l'on lâcha deux lions et quatre ours. Et ces animaux ne leur firent aucun mal ; au contraire, ils se mirent à les protéger. Alors on perça les martyrs à coups d'épée, et, après leur avoir lié les pieds, on les traîna et on les jeta près du temple du Soleil. Et, après qu'ils y eurent demeuré trois jours, le sous-diacre Quirin les recueillit et les ensevelit dans sa maison. Ils souffrirent vers l'an 253. Au temps de l’empereur Constantin (318-337), il fut révélé où étaient leurs corps qui furent transférés dans une catacombe du cimetière de Pontien à Rome.

Les reliques des Saints Abdon et Sennen ont été remises par le Pape Jean XIII, à Arnulf, abbé bénédictin d’Arles sur Tech, en Roussillon.
En 960, après bien des péripéties, elles sont arrivées à l’abbaye et déposées dans un sarcophage, puis dans deux bustes reliquaires en argent, aujourd’hui dans l’église. __ La sainte tombe d’Arles sur Tech, ayant renfermé pendant un temps les reliques des saints, suinte intérieurement d’une eau d’une pureté exceptionnelle, qui ne croupit pas avec le temps. Cette tombe a bien sûr fait l’objet d’examens scientifiques répétés. Aucune conclusion rationnelle n’a jamais pu être tirée. Les ex-voto, apposés dans la chapelle des saints, témoignent de guérisons et de soulagements obtenus par l’intercession des deux martyrs.

Ils sont fêtés le 30 juillet.




  • NOTRE-DAME AU CIERGE :


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Cette statue de la Vierge à l’Enfant est arrivée à Épinal sur les flots de la Moselle en crue le 25 octobre 1778 (déluge de la Saint-Crépin).
Recueillie dans une famille, la famille Régnier, elle devient la patronne de la paroisse du quartier de la gare au tournant des XIXe et XXe siècles. La paroisse Notre-Dame au Cierge est en effet érigée le 8 décembre 1908. La première pierre de l’église du quartier (située rue Boulay de la Meurthe) a été posée le 10 juin 1900. Mais l’église terminée en 1936 est détruite par les bombardements de mai 1944. Une nouvelle église est construite avenue Maréchal de Lattre de Tassigny, entre 1956 et 1958 par l’architecte de la reconstruction à Épinal, Jean Crouzillard.
Elle prend alors le nom d’église Notre-Dame au Cierge.

Cette statue de bois clair a perdu sa polychromie mais conserve les traces d’un nettoyage abrasif. Les traits rudes sont quelque peu atténués par le sourire de l’enfant qui se dresse sur un tronc d’arbre, préfiguration du bois de la Croix.
De sa main la Vierge tenait un attribut disparu depuis longtemps et remplacé par un cierge ce qui lui valut son vocable actuel. Si son origine première est inconnue, l’œuvre ne peut être antérieure à la fin du XVIIe siècle.

Notre-Dame au Cierge est fêtée à la Saint Crépin, le 25 octobre.




  • SAINT ANTOINE de PADOUE
    APOTRE ET THAUMATURGE


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    Saint Antoine de Padoue, fils de Martin de Bouillon et de Thérèse de Tavers, naquit à Lisbonne ( Portugal ) le jour de la fête de l’Assomption en 1195. Tout fait présumer que Martin de Bouillon appartenait à la famille du fameux Godefroy de Bouillon, duc de Lorraine, roi de Jérusalem , conquérant des Saints Iieux.

    Saint Antoine qui, au baptême reçut le nom de Ferdinand, fut élevé dans la crainte de Dieu et dans la pratique de toutes sortes de vertus.
    Ses parents, fervents chrétiens, guidèrent avec une tendre sollicitude ses premiers pas dans la voie du salut. Sa mère surtout, qui en demandant un fils au Seigneur, avait plutôt songé à la gloire du Très-Haut qu’à l’honneur de son nom, l’offrit à Dieu en lui donnant la vie . A 15 ans, il s’en fut demandé l’habit au Couvent des Chanoines réguliers de St Augustin à Lisbonne.


    Dix ans plus tard, quand eut lieu la solennelle translation des corps des cinq religieux Franciscains qui venaient d’être martyrisés au Maroc, il voulut lui aussi, donner son sang pour le Christ en propageant sa foi jour et nuit.
    Il rêvait la palme du martyre sous l’habit de frère mineur. Il n’osait pas quitter de lui même l’Ordre des Augustins. Le Seigneur exauça ses prières : un jour que retiré dans sa cellule, il épanchait son âme dans le coeur de son Dieu, St François lui apparut et lui ordonna de prendre l’habit de Frère mineur. Il entre dans l’ordre où il reçut le nom d’Antoine .

    En 1222 , Saint François lui donna la mission de travailler à la conversion et au salut des âmes.


    Une fois, tandis que le Saint faisait oraison dans sa cellule, Jésus lui apparut sous la forme gracieuse d’un petit enfant. Il vint poser ses pieds sur le livre ouvert d’Antoine, puis, avec une familiarité sans exemple, il se mettait entre les bras du Saint, qui ne se lassait pas de contempler, d’adorer, d’embrasser son aimable Sauveur.


    St Antoine était gardien du couvent de Limoges. Un des novices quitta le Saint habit de l’Ordre et s’enfuit en emportant la bible manuscrite par les marges de laquelle le Saint avait écrit ses réflexions. Lorsqu’Antoine s’aperçoit que son livre lui manque, il se jette aux pieds de son crucifix, et avec une amoureuse confiance, il demande à son bien-aimé de lui faire retrouver son livre. Que pouvait refuser le Sauveur à une prière pleine de confiance ? Le novice qui gagnait au plus vite la campagne, revient se jeter aux pieds d’Antoine, lui avoue sa faute et lui remet le manuscrit.


    C’est pour glorifier et récompenser la confiance filiale de St Antoine que Dieu s‘est plu à lui donner un pouvoir spécial pour faire retrouver les choses perdues.




  • SAINT LAURENT
    DIACRE MARTYR


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Laurent serait né en 210 ou 220 en Espagne à Huesca, au royaume d’Aragon. Son père s’appelait Orence et sa mère Patience.

Afin de compléter ses études humanistiques et liturgiques, il fut envoyé, tout jeune, dans la ville de Saragosse où il fit la connaissance du futur pape Sixte II. Ce dernier, originaire de Grèce, était investi d’une charge d’enseignant au centre d’études de l’époque.

St Laurent a été Diacre et martyrisé sur un gril en 258 parce qu’il ne voulut pas livrer l’argent de l’église. Il semble avoir dit au Préfet qui surveillait la torture : « ce côté est assez rôti, tourne-moi sur l’autre côté »

C’est un Saint populaire en Alsace. Sa fête est le 10 Août. Il est le patron de pauvres.




  • LA SAINTE FAMILLE


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Un quartier : Le Saut le Cerf – Une église – Un nom…
Il ne pouvait en être autrement… La Sainte Famille… se devait de porter ce nom et personne ne doute, en l’occurrence, de l’intention de ce prêtre, l’abbé Sinteff, alors vicaire à la paroisse Notre Dame – dont le Saut le Cerf dépendait dans les années d’après-guerre de nommer ainsi, à cette époque, la future nouvelle paroisse d’Épinal, en limite de frontière territoriale.


Et ce nom convient tout autant au territoire qu’au bâtiment «église» dans lequel la communauté se retrouve et s’ouvre, aujourd’hui encore, aux «périphéries» les plus accessibles, comme les plus lointaines.
Proche, par nombreux de ses membres, des «points stratégiques», lieux de vie, de services, et d’attentions aux habitants de ce quartier «en pointe de la modernité» toujours en développement avec les problèmes et questions d'aujourd’hui.
Elle affiche son nom La Sainte Famille, son image qui interroge… Elle garde le contact et s’en trouve parfaitement à l'aise

Publié le 01/07/2015 par xxx@xxx.xx.