Cette terre que nous habitons a pour vocation à être la maison commune, celle où chacun trouve sa place, celle où chacun participe à sa mesure au bien et à la joie de tous.
Dans l’esprit du pape, le désordre écologique (réchauffement climatique, pollution, déforestation, extinction des espèces, etc.) est le symptôme d’un mal plus profond. L’écologie consiste moins à protéger la nature qu’à apprendre comment habiter ensemble cette maison donnée à tous, dans la recherche d’un équilibre toujours fragile et à renouveler.
Une militante féministe témoignait de cette réponse reçue un jour dans un pays africain : « que m’importe d’acquérir de nouveaux droits s’ils ne profitent pas à tous ? » Écologique, économique, humanitaire, sociale, etc., les crises que nous traversons sont liées entre elles et puisent leur force dans un individualisme exacerbé.
Jour après jour, en prenant toujours plus conscience d’habiter la maison commune, œuvrons de telle sorte que chacun de nos gestes puisse réellement profiter à tous.
Abbé Denis Beligné