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Clérey la Côte

CLEREY la COTE

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Le village est mentionné dans un titre du 15 mai 1558, par lequel les habitants de Clérey constituèrent à Jean, comte de Salm, et à ses successeurs seigneurs de Ruppes, une rente annuelle d’un bichet d’avoine par conduit, en reconnaissance du droit de bourgeoisie que le comte leur avait accordé. Clérey avait deux châteaux dont des vestiges sont encore visibles rue du Bois et au dessus de l’église ; deux seigneurs au village à la veille de la révolution : M. de Cholet de Saint Martin et le baron de Saint Amand. Une épidémie de Choléra a fait de nombreuses victimes qui ont été inhumées dans un trou muré dans la forêt encore visible aujourd’hui. La production d’un vin bien apprécié (clairet) était la principale activité du village –grâce à ses coteaux bien exposés plein sud– avec une production de 500 hl pour 25 ha de vignes en 1889, une rue porte même le nom d’un vigneron, rue Tysopin.

Un bouilleur de cru de grand renom dans la région y exerce encore son activité, Monsieur Georges Fresnais, ancien maire.

Quelques dates :

  1. 1763 : Construction de l’église avec Saint Mathieu pour patron.
  2. 1869 : Les habitants se cotisent pour construire un beffroi et achètent les cloches.
  3. 1821 : Construction du lavoir.
  4. 1851 : Construction de la mairie-école.

Le village se trouve à l’intersection des départements des Vosges, de la Meuse et de la Meurthe et Moselle, c’est à cet endroit que se trouve le site des trois bornes, composé des bornes de chacun des départements.

Église de Clérey-la-Côte

Chœur rectangulaire, XVI siècle, voûtes à nervures polygonales, fenêtres modernes ; sur la porte du clocher, on lit la date de 1763. On y remarque : 1) La pierre tombale de Didier Vollan, sur le pourtour, inscription funéraire avec date de 1545 ; au centre, un soc de charrue. 2) La pierre tombale de Jeanne le Camus de Courcelles, épouse de Jean-Elie de Cholet, seigneur de Longeau et Brontin, 1773. 3) Sous le clocher, un cartouche funéraire, avec encadrements de Catherine de Monteval, épouse de Louis le Camus de Courcelles, seigneur de Clérey-la-Côte, 1709. (Mémoire de la Société d’Archéologie Lorraine –1913-)