Croisée Saint Nicolas

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Dimanche 22 novembre, en l’église Saint-Nicolas de Neufchâteau, notre curé, Jean-Marie Lallemand, a partagé le verre de l’amitié avec ses paroissiens pour fêter le 40e anniversaire de son ordination.

En effet, il a été ordonné prêtre le 28 juin 1975 à Mirecourt, par Mgr Vilnet, alors évêque de Saint-Dié.

Actuellement, Jean-Marie Lallemand est non seulement curé de la paroisse de Neufchâteau, mais aussi curé de Darney et, depuis quelques mois, il assure également en grande partie –avec les autres prêtres de notre communauté de paroisses - la fonction de curé de Liffol, laissée vacante après le départ en retraite de l’abbé Saint-Dizier.
Donc, depuis quelques mois, selon ses propres mots, il « ne touche plus terre ».

Cela ne l’a pas empêché de prendre le temps de serrer les mains et d’échanger, avec un grand sourire, avec ses paroissiens - petits et grands, venus célébrer la messe du dimanche avec lui.

Bon courage et bonne continuation, au service de Dieu, de l’Eglise et des Hommes !

* Avant la messe, accueil des paroissiens à l'entrée de l'église :
un sourire et un mot pour chacun.

Les jeunes de l'aumônerie de 6e animaient la messe.

Après la célébration, petits et grands se réunissaient pour partager le verre de l'amitié.

Jean-Marie Lallemand est venu trinquer avec ses paroissiens et discuter un moment avec eux.

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DMB

Voici revenu le temps des rencontres de l'Avent.
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Ces rencontres auront lieu :
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les lundis après midi à 16h
- à l'école Jeanne d'Arc (foyer du lycée professionnel)
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les mardis après-midi à 16h
- au presbytère, 3 rue des Halles à Neufchâteau.
- à l'antenne paroissiale de la Maladière (sous-sol bât. Bretagne)
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... pour vous permettre de choisir le lieu et l'horaire qui vous conviennent le mieux.
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Ces rencontres sont ouvertes à tous.

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Première rencontre :
Lundi 23 et mardi 24 novembre 2015
Dieu, la Création et l'Homme
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Deuxième rencontre :
Lundi 30 novembre et mardi 1er décembre 2015
Où discerner le nouveau ?
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Troisième rencontre :
Lundi 7 et mardi 8 décembre 2015
Comprendre la situation
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Quatrième rencontre :
Lundi 14 et mardi 15 décembre 2015
L'espérance

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Les documents utilisés pour aider à la réflexion et à la discussion seront des textes de la Bible (évangiles des dimanches de l'Avent) et les cahiers Kaïros.*

* Les cahiers Kaïros (inspirés par l'encyclique 'Laudato Si' du pape François) sont édités par Bayard Service Edition pour le Diocèse de Saint-Dié et sont disponibles au presbytère, 3 rue des Halles, au prix de 3 euros.
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La page centrale du cahier Kaïros
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La dernière page du cahier avec la 'Prière pour notre Terre', une des deux prières qui concluent l'encyclique du pape François sur l'écologie.
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DMB
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Samedi 14 novembre, au lendemain des attentats qui ont endeuillé Paris et la France entière, le pape François a apporté son soutien au peuple français dans un message adressé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, au cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris :

A Rome, le 15-11-15
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« Informé des horribles attaques terroristes qui se sont produites à Paris et au Stade de France, causant la mort de très nombreuses personnes et en blessant beaucoup d’autres, Sa Sainteté le Pape François s’associe par la prière à la souffrance des familles éprouvées par ce drame ainsi qu’à la douleur du peuple français.
Il invoque Dieu, Père de miséricorde, afin qu’il accueille les victimes dans la paix de sa lumière et apporte réconfort et espérance aux blessés et à leurs familles. Il les assure, ainsi que toutes les personnes qui ont participé aux secours, de sa proximité spirituelle.
Une fois encore, le Saint-Père condamne avec vigueur la violence, qui ne peut rien résoudre, et il demande à Dieu d’inspirer à tous des pensées de paix et de solidarité et de répandre sur les familles dans l’épreuve et sur tous les Français, l’abondance de ses Bénédictions. » -----------------------------------------------------------

Le pape s’est également dit « bouleversé et attristé » :

« Je ne comprends pas, mais ces choses sont difficiles à comprendre, commises par des êtres humains. C’est pour cela que je suis ému, peiné, et que je prie. Je me sens proche du peuple français tant aimé, je suis proche des familles des victimes et je prie pour eux tous »

D’après le journal « La Croix » du 14 novembre

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DMB

A toutes et tous,

Mgr Jean-Paul Mathieu et son conseil souhaitent vous adresser un message face aux attentats dramatiques du 13 novembre à Paris.
De tout coeur avec vous.

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Nos pensées et nos prières se tournent ce jour et en premier lieu, vers les victimes de ces atroces attentats et vers leurs familles durement touchées et meurtries.

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Quoi de plus absurde que cette violence gratuite, aveugle et odieuse, une violence totalement inhumaine qu’aucune cause ne peut justifier ni légitimer. Elle ne peut être que condamnable ! Nous citons le porte-parole du pape François « Il s'agit d'une attaque contre la paix de toute l'humanité qui requiert une réaction décisive et solidaire de notre part à tous pour s'opposer à la diffusion de la haine meurtrière sous toutes ses formes ».

Nous voulons affirmer qu’un tel fanatisme ne concerne qu’une minorité parmi nos frères musulmans. Mais cette part, cette minorité, défigure et dénature le visage du Dieu qu’ils prétendent servir.
Qu’aucun amalgame ne soit trop rapidement fait ! Résistons à la tentation de la peur, de la haine et du mépris, comme nous y appelle l’Evangile du Christ.

Nous le savons, la haine et la violence n’auront pas le dernier mot.
L’amour est plus fort que la mort ! Nous voulons affirmer que le respect de l’autre et l’accueil de l’autre, quels que soient la couleur de sa peau, son origine ou sa religion, sont fondamentaux pour toute « vie ensemble » et pour la cohésion sociale.

A l’aube de l’année de la Miséricorde, nous voulons affirmer la priorité absolue de la fraternité entre les hommes et entre les peuples.

Que nous soyons, chacun pour notre part, par notre prière, nos paroles et nos actes, des artisans de paix, d’unité et des témoins de l’Espérance.
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L'évêque et son conseil

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Samedi 7 novembre, dans le cadre des rencontres "Partager Autrement", la paroisse recevait Madame Hadwig Ana Maria Müller, théologienne, psychologue, conférencière et écrivain, sur le thème "Croire, ce n'est pas ce que l'on croit".

Hadwig est venue de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne, sur l'invitation de l'abbé Dominique Krier.

Une cinquantaine de personnes sont venues de notre communauté de paroisses (Châtenois, Domrémy, Liffol, Neufchâteau), mais aussi d’Épinal, Saint-Dié, Mirecourt et Commercy, pour participer à la rencontre et écouter Hadwig.

Les 3 parties qui ont été développées lors de la conférence sont :

1. Croire, c’est accepter un manque – le manque de savoir
2. Croire, c’est accepter un don – le don de la confiance
3. Croire, c’est accueillir le don d’un manque – le manque d’une personne

Quelques extraits de la conférence :

"« Je crois » veut dire : j’accepte mon non-savoir et je fais confiance."

... "Voilà la force du croire au sens du non-savoir : Le non-savoir marque la limite où finit ce que l’on peut savoir de l’autre et où commence la confiance donnée à l’autre. Sans cette limite qui ouvre le champ de la confiance, aucune relation n’est possible – ce qui est vrai aussi pour la relation à Dieu. Dieu assigne à l’humain une limite, sans expliquer son amour derrière l’ordre qu’il donne, pour ne pas étouffer la liberté de l’humain." ...

... "Personne ne peut vivre sans croire qu’il est bon de vivre. « Vivre et croire en la bonté de la vie sont une seule et même chose. » Cette « foi » absolument nécessaire pour vivre au jour le jour, est une foi universelle et première. Elle existe avant la foi chrétienne, avec laquelle elle n’est pas à confondre. Car elle est le fondement de toute foi en Dieu qui fait partie de l’identité d’une personne. Sans la foi première en la bonté de la vie, il n’y pas de foi en Dieu, il n’y a pas de foi chrétienne." ...

... "La force de ce don reçu pour vivre se manifeste particulièrement là où la vie est menacée. Pensons à ces innombrables personnes qui cherchent à vivre hors de leur pays, où règnent guerres, violences, agressions et destructions arbitraires, toutes sortes de morts imprévisibles, par tueurs, par la faim, le froid, les maladies … Elles sont prêtes à affronter les dangers du désert et de la mer, et la solitude sur des terres étrangères, pour vivre. Contre tout ce qui rend leur vie impossible, elles croient qu’une autre vie, un autre monde est possible, et elles vivent de cette foi."...

... "La confiance en la vie est un don gratuit, mais il s’agit de l’accepter et de croire en la vie. C’est un acte chaque jour à renouveler et jamais garanti. Dans l’acte de faire confiance en la vie, personne ne peut se faire remplacer." ...

... "La foi chrétienne n’existe pas sans le Christ. Mais celui, sans qui le chrétien n’est pas, s’est effacé. ...
... L’événement fondateur du christianisme a disparu et permet par sa disparition cette immense pluralité des pratiques chrétiennes dans la succession des temps et dans les différentes régions du monde à ce moment présent." ...

... "Voilà mon doute : Est-ce que l’on peut croire en ayant pleinement conscience de l’absence de celui en qui on croit ?" ...
... "Le manque de celui en qui nous mettons notre foi peut nourrit le désir de lui rester proche, de ne pas vivre sans lui. Dans ce sens-là, le manque est un don. Mais il faut faire acte d’accueillir ce don !" ...

Après la conférence et la discussion en petits groupes, comme à l'habitude, Marc nous a présenté une oeuvre d'art. Cette fois, il a choisi de parler d'une oeuvre de Marko Ivan Rupnik, artiste et prêtre slovène, une mosaïque intitulée "La Samaritaine".
"Paradoxe de celui qui donne toute vie ... en recevant ce qui lui est donné."

Puis, dans la salle de prière de la maison Jean Rodhain, les enfants présents ont distribué des cartes reproduisant la mosaïque de Rupnik. Sur chaque carte, ils avaient noté le prénom d'une des personnes présentes. Le but étant que chaque personne fasse la connaissance de celui ou celle dont le prénom était sur sa carte.

Un moment très convivial, riche en sourires, en exclamations et en poignées de mains.

C'est avec le verre de l'amitié et le sourire d'Hadwig que s'est terminée cette après-midi intéressante, instructive et chaleureuse, où chacun était venu pour "partager autrement".

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Pour ceux qui désirent le lire, y réfléchir ou le partager, vous pouvez trouver ci-dessous le texte complet de la conférence d'Hadwig Ana Maria Müller, tel qu'elle nous l'a transmis.

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DMB