« Belle initiative de quelques restaurateurs plombinois : c’était un moment inattendu mais un moment merveilleux que quelques restaurateurs de Plombières les bains ont proposé à une vingtaine de personnes pour les fêtes de fin d’année. Pas question de parler de misérabilisme mais bel et bien de solidarité car c’était là une belle initiative pleine de chaleur humaine.
Les petits et les grands avaient rendez-vous à la crêperie pour un repas festif digne de grands chefs : salade périgourdine, civet de sanglier et sa garniture, assiette de fromage suivi d’un savoureux mille-feuilles. Cette journée a été appréciée de tous, il faut dire que les organisateurs avaient pensé à tout.
Ce fut une belle journée conviviale ; non seulement le repas a été bien apprécié mais l’ambiance aussi. Tout le monde avait laissé ses problèmes à la maison, pas question de penser au froid ou à la solitude. Durant ces quelques heures, seule la gaîté de tous était reine : chants, histoires pour faire rire, anecdotes plaisantes et pour bien digérer, une petite promenade au parc impérial. Le bonheur dans toute sa simplicité. »
Paroisse ND des sources
Le mot « communauté » s’entend religieuse ou civile ?
Je réponds sous forme civile, citoyenne.
Deux jeunes viennent me solliciter pour un service que je ne peux rendre dans l’immédiat du fait d’un R.V. précis, en indiquant que je serais de retour dans deux heures. A mon retour, ils m’informent qu’ils ont pu trouver de l’aide entre temps. Je vois le plus jeune, dix ans, portant un jean en bon état. Sa fermeture éclaire n’étant plus en état de fonctionner.
Contact auprès d’une personne rencontrée lors d’une pétition à son domicile et découvrant ses compétences en matière de couture. Je vais trouver cette dame, lui demandant si elle consentait à prendre en charge la réparation. Elle accepte sans que je serve de va et vient avec la maman du gamin.
Je préviens la maman de la possibilité de réparer le vêtement par la dame. Le contact s’est fait entre elles.
Dés qu’il m’a vu, le gamin fut heureux de m’annoncer que sa fermeture était changée. Ce témoignage est dans le sens où Dieu vit à travers nos actes, notre comportement, nos réactions et nos décisions.
En essayant de la rendre visible.
C. Calais
Avant Noël 2010, pas moyen d’obtenir de la direction HLM Vosges un chauffage décent, Cet organisme se contentait de nous répondre qu’une température moyenne était de 18° réglementaire. Hors ce n’était pas viable.
Alors je suis allée à la gendarmerie pour les solliciter et venir constater ce fait, étant eux-mêmes assermentés. Un gendarme m’a dit d’envoyer un courrier à la préfecture. Chose faite est obtention d’une température correcte.
Cet hiver 2011-2012, de nouveau même contrainte de chauffage. Une fois encore, je contacte, madame la préféte qui est intervenue auprès de la direction HLM, ainsi que du service action régionale de la santé avec retombée auprès du maire de la commune. Je puis vous dire que les occupants étaient devenus fatalistes, du fait que chaque année, cela se reproduisait.
Devant la capitulation des occupants, il est très difficile de faire évoluer les comportements. Grâce à ce gendarme, le verrou d’obtention de la direction HLM a sauté. Voilà quatorze ans que je suis dans ce lieu et que je cherche un soutien. Je crois que maintenant c’est sur une bonne voie.
Dans ce fait à travers l’action de l’homme, j’y vois l’aide de l’Esprit Saint.
C. Calais
Depuis une bonne dizaine d’année, chaque dimanche d'hiver la St Vincent de Paul accueille de 7 à 20 personnes autour de la soupe chaude.
Ce repas convivial partagé maintenant au presbytère permet de rompre la solitude (un des slogans de notre association) Tous les samedis je me dis : demain c'est dimanche, je ne serai plus seule devant mon assiette. !
Pour d'autres, cela rappelle des souvenirs d'enfance : c'est comme chez nous dans le temps.
Des bénévoles préparent avec amour ces retrouvailles pour des personnes de tous âges qui souffrent d'isolement.
Ce repas peut être servi grâce à la grande générosité de donateurs qui nous fournissent les produits de leur jardin ou nous permettent de faire nos emplettes.
Oui, vraiment, un grand merci à tous, acteurs et bénéficiaires. Avec l'arrivée du printemps nous vous disons à décembre prochain
Irène
Bénévole au secours catholique, je suis animatrice au sein d’un groupe de personnes désireuses de rompre leur solitude et de partager leur savoir faire à l’occasion d’activités manuelles.
Riches de leur vécu et de leurs expériences mais fragilisées parfois par le regard de l’autre, elles éprouvent des difficultés à exprimer ce qu’elles vivent, ce qu’elles ressentent. J’ai créé, il y a un an, un atelier « ses mots pour le dire ».
A l’aide d’un support (poème, film, photo-langage, jeu,… ) nous échangeons nos impressions, nos expériences, nos désirs avec nos mots, sans crainte d’être jugés.
C’est un moment de partage enrichissant où l’on donne, où l’on reçoit, où la notion d’accueillis/accueillants disparaît pour laisser place à la rencontre de l’autre et à son expression spontanée.
Depuis peu, nous abordons avec l’aide de notre aumônier des sujets d’ordre spirituel ( sens de notre vie, notre foi…) et nous constatons que là aussi le groupe a des choses à dire alors ECOUTONS-LE…..
Cet atelier n’a pas pour but d’apprendre aux personnes à s’exprimer mais de les laisser s’exprimer dans le respect mutuel, d’où son titre : SES mots pour le dire …
Christiane
J'ai eu connaissance du désespoir d'un collègue de travail. En cours de séparation avec sa femme, il ne verrait plus ses enfants, aussi il était prêt à en finir avec la vie.
Après discussion avec deux ou trois collègues, une personne s'est proposée pour l'héberger le soir même, car il n'avait plus où loger et ne souhaitait pas en parler à sa mère et ses frères.
Nous avons mangé avec lui pour lui changer les idées et lui permettre de s'exprimer. Nous l'avons orienté vers des personnes pouvant le renseigner sur les démarches à effectuer afin de trouver un appartement. Ce qu'il a fait. Il est maintenant suivi aussi par un psychologue une fois par semaine.
Nous le voyons encore un peu fragile mais il semble retrouver un certain équilibre. Restons vigilants et attentionnés aux autres !
Marie Odile
Lors du mariage d’un neveu en Normandie, à l’occasion du bal qui faisait suite au repas, j'aperçois notre neveu Thierry, tétraplégique, tout triste de voir les autres danser.
Je dis à ma belle-mère, à côté de moi : « je vais aller l'inviter à danser ! » elle me répond « Oh non, laisse-le tranquille, le pauvre ! ». Mon mari me dit : « fais comme tu le sens ! »
Je me suis approchée de Thierry, en souriant, je l'ai invité. Son sourire et sa joie profonde m'ont prouvé que j'avais raison.
Après notre danse, lui en fauteuil et moi debout à côté de lui, d'autres personnes l'ont invité à rester danser avec eux.
Thierry a profité pleinement de la soirée, dans la joie. Il a même chanté du Johnny Hallyday !
II était heureux.
Ma belle-mère m'a dit : « tu as bien fait d'aller le voir ! »
On est souvent « handicapé » devant l'infirmité de l'autre, on a peur de se comporter normalement, comme si on avait honte de ne pas connaître ce qu'il éprouve. Il a pourtant les mêmes envies que nous.
A mon avis, on a tendance à enfermer l'autre dans son infirmité comme si l'être humain qu'il était avant n'existait plus.
Mais n'ayons pas peur allons vers l'autre !
Marie Odile
« Un club ACE animé par Michèle et Mylène. Des enfants : Malaury, Maëv, Yasmina, Mathilde, Héloïse, Kardélen, Senna, Ilona… Une commune multiculturelle. Vous avez là les ingrédients pour réaliser un DVD de 30 minutes intitulé "Migrants de châtenois racontez-moi.
Tout a commencé en octobre 2010. Les enfants discutent sur l'immigration, thème retenu pour la campagne des Km Soleil. Dans leur bourg, ils comptent des gens d'origine portugaise, maghrébine, turque, Europe centrale et bien sûr française.
Une idée est lancée: "et si on allait interviewer tous ces gens ?" Commence alors une rencontre avec la secrétaire de mairie : "Châtenois s'est développé grâce à cette diversité!" Les enfants vont ensuite à la rencontre des gens et découvrent, ici le problème de l'alphabétisation des femmes, là, la pénibilité du travail, ou encore la solitude ou le regard réprobateur porté sur les gens du voyage.
Le DVD est réalisé avec le concours d'un club vidéo local. Une date est prise par les enfants pour le présenter à leurs parents, aux personnes interviewées, mais aussi aux représentants de la commune et aux partenaires qui les ont soutenus.
Grâce aux enfants, voilà une vidéo qui ne s'arrêtera peut-être pas en si bon chemin. D'autres projections verront certainement le jour. Une merveille à faire connaître. »
Jean Paul
Actuellement, autour de nous, gravitent des personnes qui n'ont plus la faculté ni la force de rentrer des tas de bois et de se livrer à des travaux de bricolage. Je me mets donc en situation, prêt à intervenir afin de faciliter la main d'œuvre. Un geste qui peut aider le mental de l'exécutant et de la personne concernée. Cela fait du bien au moral de se sentir utile.
Didier Barras Neufchâteau
« J’habite au 4ème étage en HLM. J’ai 65 ans et les courses sont parfois difficiles à remonter. Très souvent, des voisins de tous âges portent mon sac de commissions jusque devant ma porte. Non seulement, ça me rend service, mais le lien se noue et il est facile d’échanger quelques mots ensuite, lorsque nous nous croisons dans le couloir.
Merci à toutes ces personnes qui donnent spontanément, un peu de leur temps et de leur force aux autres.
Témoignage d’Irène, bénévole à la société St Vincent de Paul Paroisse du Mont
« Il y a 10 ans, j’ai senti la nécessité d’offrir un peu de bonheur aux sans abris de la ville et à quelques personnes démunies afin qu’ils aient une collation chaude chaque dimanche d’hiver et qu’ils puissent partager tous ensemble dans un endroit convivial. Notre prêtre Paul Thomas m’a permis l’accès de la cuisine de la cure. C’est ainsi qu’au fil des ans, le bol de soupe s’est transformé en un repas complet grâce aux dons de commerçants et de donateurs qui ont appris l’existence de cette soupe dominicale qui est offerte de novembre à mars.
Le nombre de convives varie entre 10 à 18 personnes, tous ravis de rompre leur solitude. Ils attendent cela avec impatience, se réjouissant d’une semaine à l’autre de pouvoir partager et de se savoir attendus. Et pour certains, de ne pas se retrouver devant une assiette vide…
Plusieurs personnes, dont quelques jeunes de paroisses voisines, viennent m’aider à présent pour servir et faire la vaisselle.
Ce repas s’est beaucoup amélioré grâce à de généreux commerçants de la ville et quelques donateurs »
Irène, femme discrète, prend sur son temps dominical pour mener à bien cette action si appréciée et attendue par ses convives reconnaissants. Un certain nombre de paroissiens ignoraient totalement cette action. A présent, elle est annoncée par affiche à l’Eglise de novembre à mars.
Bien cher monsieur… et toute son équipe de bénévoles.
Je tiens sincèrement à vous dire merci.
Merci pour votre énorme gentillesse.
Merci pour votre réconfort.
Merci pour votre très grand cœur, votre disponibilité si intense malgré les intempéries.
De tout mon cœur, recevez tous ma gratitude, car sans votre aide, votre présence, je ne sais pas comment je ferais pour continuer à vivre et surmonter tous les problèmes que j’ai
Je vous souhaite à tous une très bonne année- Avec toute ma sympathie et un très grand respect pour St Vincent de Paul.
E-B