Notre paroisse comprend 27 communes : Gelvécourt-et-Adompt, Bainville-aux-Saules, Begnécourt, Légéville-et-Bonfays, Bazegney, Bettegney-St-Brice, Bouxières-aux-Bois, Bouzemont, Circourt, Damas-et-Bettegney, Derbamont. Dompaire...
La Croix de Virine
À 10 h 30, célébration de la messe à l’église, et à la sortie, partage du verre de l’amitié.
Comment êtes-vous devenu vigneron ?
C’est une tradition familiale ; autrefois, on produisait sa « piquette » journalière et le « bon vin » des grands jours. J’éprouve un grand plaisir à perpétuer cette tradition en réalisant un vin de qualité apprécié.
L’entretien de la vigne?
En mars, taille et travail du sol, l’idéal est le bêchage (mécanique ou non) et l’apport de fumier bien décomposé, un engrais faiblement azoté peut être mis en complément. Les sarments bien en place, il y a soufrage avec une pompe à main ou à moteur. Après la floraison, quand les grappes sont bien formées, on égalise en coupant les gourmands. Après la récolte, la vigne est au repos.
Comment se déroule la vendange ?
Famille, cousins, copains sont invités pour le grand jour, qui est aussi un moment de partage avec un repas pris en commun. La récolte manuelle et déversée dans un bac pour l’extraction. Les grappes sont broyées pour séparer pulpe et jus des tiges vertes limitant l’acidité. Le jus est mis dans le bouge (grande cuve en bois) pour la fermentation.
Pour le vin gris, il faut tout de suite mettre en tonneau de cave. Normalement la fermentation commence au bout d’une heure ; les impuretés sortent par le trou de la bonde et il faut compléter avec du vin pour que le tonneau soit toujours plein. Après 15 jours, le tonneau est fermé avec un bouchon siphon pour maitriser la pression en permettant au gaz de sortir, mais pas le parfum.
Pour le vin rouge, après 8 à 11 jours dans le bouge, la fermentation ralentit, on met en tonneau de cave comme pour le vin gris. Un an après, dégustation et mise en bouteilles.
Beaucoup de travail, de patience, pourquoi continuer ?
Je constate que les générations futures, par le mode de vie, le manque de temps, auront beaucoup de mal à perpétuer cette tradition, mais c’est notre héritage, je continue à espérer, car ce travail, aussi dur soit-il, apporte un plaisir simple avec pour cadre : la nature, le partage et n’oublions pas la fête de la St Vincent qui permet aux vignerons de se réunir tous les ans autour d’une bonne table en dégustant les meilleurs crus.
Gérard Euriat
Après environ 10 années de mutisme, les fidèles peuvent, depuis avril 2014, apprécier les offices accompagnés au Grand Orgue par Johann MARTIN.
Cet instrument de 1821, de très grande qualité et chargé d’histoire, est l’unique modèle qu’il reste d’un grand facteur d’orgues vosgien J.B JEANPIERRE.
L’association des « Amis de l’orgue » a repris du service afin d’initier et de soutenir la remise en état de l’instrument.
L’idéal pour l’association serait une restauration à l’état d’origine, afin d’avoir un orgue typique de cette période sur les Vosges et d’y faire un festival musical ainsi que des activités pédagogiques.
Pour terminer l’année, l’association vous invite à deux concerts remarquables:
— Le dimanche 15 novembre à 16 h, le trio Hélianthus (avec Anne Charlotte Béligné, soeur de notre prêtre) interprétera des oeuvres vocales du 15ème et 16ème siècle.
— Le dimanche 20 décembre à 16 h l’ensemble vocal Poly-Sons, viendra nous mettre dans la joie de Noel.
Sa famille :
Il est né en 1933 à Ban de Laveline. Son frère Claude est né en 1938. Mobilisé dès 1940, leur père a été prisonnier pendant 4 ans en Allemagne, à Erfurt, puis emmené dans les camps de concentration de Buchenwald et Dachau où il est mort en avril 1945.
L’Abbé Marchal a célébré sa première messe à Ban de Laveline, l’église de son village natal, de son baptême, sa Première Communion et sa Profession de Foi.
Le ministère :
Des Vosges au Togo Après 5 années heureuses au service de la dynamique paroisse de Saulxures/Moselotte, M. l’Abbé Marchal, conforté par le Concile Vatican II, partit au Togo. Il fut aumônier national de la JAC (Jeunesse Agricole Chrétienne) et directeur des oeuvres du Diocèse de Sokodé (construction d’un centre de formation destiné aux chrétiens). Avec des équipes de laïcs togolais et européens : aide au développement des villages (forage de puits, création d’une coopérative agricole par les équipes d’animation masculines ; couture, puériculture, cuisine pour les équipes féminines). Malgré des conditions dures au point de vue physique, le travail fut passionnant dans ce pays nouvellement indépendant : « J’ai aussi beaucoup reçu des Togolais : leur accueil chaleureux, le courage dans les épreuves, la joie, la foi qui s’exprime dans des célébrations festives ».
En 1975 retour dans les Vosges et découverte des changements dus aux événements de Mai 68.
Pendant 5 ans, il fut curé de Dounoux puis Mgr Vilnet le nomma Vicaire épiscopal de la Plaine. Il aida à la mise en place de communautés chrétiennes avec des laïcs en responsabilités, soutenus par des prêtres moins nombreux.
À partir de 1990, il est curé doyen de Rambervillers dans une communauté bien dynamique.
En 2012, à 79 ans, il demande au Père Évêque de ne pas quitter tout ministère étant donné la pénurie de prêtres. Il arrive à la maison paroissiale de Madonne- et-Lamerey pour apporter son concours aux paroisses La Croix de Virine et St Pierre Fourier ; le curé responsable est l’Abbé D. Beligné.
Le bonheur d’être prêtre : « Je continuerai avec joie d’assurer mon ministère tant que mes forces me le permettront »
M. l ’Abbé Marchal nous dit : « J’ai toujours eu le sentiment que le Christ m’appelait à le suivre, depuis mon enfance. La prière en famille, le témoignage de la foi rayonnante de maman, l’exemple de mon curé m’ont certainement aidé au départ. Au séminaire, j’ai approfondi ma vocation ; les professeurs m’ont permis de mieux comprendre ce à quoi je m’engageais : annoncer le Christ aux hommes d’aujourd’hui. » M. l’Abbé dit aussi : « Je suis de plus en plus convaincu que le Christ peut aider les hommes de ce temps à réussir leur vie et à faire de cette terre un monde plus fraternel. À ceux qui perdent espoir à cause de problèmes de santé, ou d’emploi, à ceux qui sont révoltés face aux injustices et aux misères dans notre société Il nous invite à l’espérance et à la solidarité. »
Ginette Claudel
On situe l’origine du moulin au 13ème siècle.
La famille CLAUDE s’y installe en 1936 avec le grand-père ; un fils Pierre prend le relais en 1964 et Régis et Colette CLAUDE ont pris la suite en 1988.
Régis, quel est votre parcours ?
Je me destinais au transport routier, avec un CAP de conducteur, mais m’intéressant de plus en plus au métier de meunier, j’ai décidé de faire une formation de 2 ans en reconversion à l’École de Meunerie de Paris avec stages en entreprise.
Comment fonctionne votre entreprise ?
Je suis artisan et je m’occupe de la fabrication, mon épouse Colette gère : magasin, secrétariat et comptabilité, nous sommes six dans l’entreprise. Quand j’ai repris le moulin, il y avait 2 productions : Farine et aliments du bétail. Les aliments du bétail ont été abandonnés en 1990 pour se spécialiser en farine et surtout développer la production bio qui compte aujourd’hui pour 25 %.
Comment est réalisé votre approvisionnement en céréales ?
Nous avons deux circuits : la farine biologique avec des céréales qui proviennent d’une coopérative et la farine classique à partir des blés de producteurs locaux du canton que nous connaissons personnellement. 1800 quintaux de céréales de types différents entrent par an au moulin : du blé de valeur boulangère de type Camp Remy qui donne un goût agréable au pain, mais aussi de l’épeautre, du sarrasin, du seigle et un genre de blé dur très ancien, le KAMUT. Nous avons beaucoup misé sur la diversité et surtout le bio.
Comment se situe votre clientèle ?
Nos clients sont dans l’ensemble du département des Vosges et des départements limitrophes dont un client important à Strasbourg.
Quelles sont vos fabrications ?
Au départ, nous faisions 2 sortes de farine : la pâtissière type 45 et la 55 pour le pain et déjà quelques farines spéciales pour le pain complet, le pain de campagne et quelques pains aux céréales. Aujourd’hui la gamme a explosé, même en farine classique, nous avons une dizaine de formules différentes.
Comment se fait la communication ?
Nous avons notre commercial qui prospecte de nouveaux clients et entretient le relationnel. Son rôle est important, car même si la consommation de pain est à nouveau stable, des points de vente se créent et travaillent avec des produits surgelés qui n’ont plus rien à voir avec la boulangerie.
Un grand merci à Colette et Régis CLAUDE, des passionnés, pour leur excellent accueil.
Paul Étienne
Atteint du diabète, Albert DURUPT s’est investi dès 2002 dans l’Association des Diabétiques de Lorraine, dont il devient contrôleur des comptes en 2004.
Cette association a pour but de réunir les personnes diabétiques pour les aider, faire de la prévention, du dépistage et collecter des fonds pour la recherche.
Elle travaille avec les Associations des Réseaux de Santé et organise chaque année un Salon Régional ouvert à tout public où des spécialistes informent sur la maladie et ses traitements.