Notre paroisse comprend 27 communes : Gelvécourt-et-Adompt, Bainville-aux-Saules, Begnécourt, Légéville-et-Bonfays, Bazegney, Bettegney-St-Brice, Bouxières-aux-Bois, Bouzemont, Circourt, Damas-et-Bettegney, Derbamont. Dompaire...
Célébration de l’Assomption devant une nombreuse assistance à Bocquegney.
Pèlerinage à St Pierre Fourier
18 enfants pour la 1ère Communion
Célébration en plein air de la Fête Dieu
Éric Georges, habitant de Bazegney l’a déjà rencontré et témoigne sur cette personnalité hors norme.
En quelques mots qui est Pierre Rabhi ?
Pierre Rabhi est un paysan, écrivain, philosophe, né en Algérie en 1938. Ouvrier dans la région parisienne en 1959, il est confronté à l’absurdité du milieu urbain. Il décide avec son épouse de quitter la ville et s’installe en Ardèche aux débuts des années 1960 à Montchamp, dans une ferme sans eau ni électricité, où, non sans difficultés, il développe une installation basée sur l’agro écologie (Plantation de vergers, micro jardinage, gestion rigoureuse de l’eau…). Il est devenu aujourd’hui une référence dès que l’on parle d’écologie, d’humanisme, mais aussi de spiritualité.
Comment met-il en avant ses convictions ?
Depuis 1981, il a créé au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Maroc, des centres de formation d’agro écologie. Il est l’auteur depuis 1983, de nombreux ouvrages, où il expose son indignation profonde et constructive sur la marche du monde… « Du Sahara aux Cévennes » ; « La sobriété heureuse » et cette année « Le monde a-t-il un sens ? » Il a développé des associations comme Terre et Humanisme, Les Colibris.
Que nous propose-t-il ?
Promoteur de l’idée de « La sobriété heureuse » : « Vivre simplement pour que d’autres puissent simplement vivre » comme disait Gandhi, il appelle à « une insurrection des consciences » pour sortir du mythe de la croissance indéfinie. Chacun doit être un des acteurs du changement qu’il désire voir dans la société. « Un Colibri qui fait sa part ».
Propos recueillis par G. Euriat
Dans l’esprit du pape, le désordre écologique (réchauffement climatique, pollution, déforestation, extinction des espèces, etc.) est le symptôme d’un mal plus profond. L’écologie consiste moins à protéger la nature qu’à apprendre comment habiter ensemble cette maison donnée à tous, dans la recherche d’un équilibre toujours fragile et à renouveler.
Une militante féministe témoignait de cette réponse reçue un jour dans un pays africain : « que m’importe d’acquérir de nouveaux droits s’ils ne profitent pas à tous ? » Écologique, économique, humanitaire, sociale, etc., les crises que nous traversons sont liées entre elles et puisent leur force dans un individualisme exacerbé.
Jour après jour, en prenant toujours plus conscience d’habiter la maison commune, œuvrons de telle sorte que chacun de nos gestes puisse réellement profiter à tous.
Abbé Denis Beligné
