La Croix de Virine

Chaque année, le pèlerinage à Mattaincourt auprès de saint Pierre Fourier nous rappelle la dédicace (consécration) de la basilique le 7 juillet 1853.

Cette année, il revêt un caractère tout particulier puisque nous rappelons le 450ème anniversaire de la naissance du saint, le 30 novembre 1565 à Mirecourt. À cette occasion, plusieurs évêques seront présents ainsi que des pèlerins de toute la Lorraine et au-delà.

De même que nos deux paroisses étaient réunies à Dompaire en septembre dernier pour la fête de la Croix glorieuse, la paroisse de la Croix-de-Virine ira retrouver celle de Saint-Pierre-Fourier en ce dimanche 5 juillet (il n’y aura pas de messe à la Croix-de-Virine ce jour-là). C’est une manière de partager, au sein de la communauté de paroisses, ce qui fait l’identité de nos communautés.

Au programme de cette journée : messe le matin (10 h 30) suivie d’un apéritif, repas partagé ou plateau-repas sur commande (renseignez-vous au XX.XX.XX.XX.XX). L’après-midi, prière, découverte du saint présenté par des enfants, exposition sur Pierre Fourier dans nos églises, conférence par soeur Marie-Armelle de la congrégation Notre-Dame nous portant vers les « périphéries » où nous envoie le pape François, visite du musée ou de la chapelle ronde : il y en aura pour tous les âges et tous les goûts !

« Être utile à tous et ne nuire à personne » : par-delà les siècles, la devise de saint Pierre Fourier nous dit le secret de son formidable rayonnement. Tout entier donné à Dieu, il vécut dans la recherche inlassable du bien de ses paroissiens.

Abbé Denis Beligné

Cette démarche personnelle influe directement sur le souffle et la respiration de notre communauté.

Animateur en équipes d’accueil pour les baptêmes et mariages, j’ai pu constater que chacun chemine de façon particulière et sincère dans la recherche de cette relation à Dieu. Les rythmes de vie ont énormément changé et la perte de points de repère ne facilite pas les choses.

Il y a peu de temps, un couple ayant un enfant de 10 ans m’a dit : « Étant baptisés nous-mêmes, nous souhaitions baptiser notre enfant. Les jours, les mois, les années ont passé bien vite et même si nous n’avons pas eu l’opportunité de rencontrer quelqu’un pour nous guider, nous regrettons aujourd’hui ce fait qui est bien de notre responsabilité ».

Cela suscite réflexion, notre paroisse se doit d’être missionnaire à travers tous ses membres, en se manifestant de façons diverses, actives et rayonnantes, montrant ainsi que la porte est ouverte à tous.

Vivre en communauté, se sentir enfant de Dieu en Christ pour VIVRE la FRATERNITÉ est, sans aucun doute, une très belle façon de réaliser sa relation à Dieu.

Gérard Euriat

De temps en temps, il faut faire un point sérieux sur tous ces objets qui occupent l’espace de la vie familiale.

Au fait, quels sont ces objets ? Il y a ceux qui resserviront sûrement et qui prennent beaucoup de place en attendant, ceux qu’on doit réparer plus tard, ceux auxquels on est attaché.

Parmi les solutions : réparer ce qui est cassé, donner ce qui ne sert pas pour l’instant, ce qui pourrait être utile à d’autres, jeter ce qui est irrécupérable.
On peut aussi décider de donner tout ce dont on ne s’est pas servi depuis plus d’un an : vêtements, jouets, vaisselle…

Organisé par le Service Évangélique des Malades, le Secours Catholique et le CCFD-Terre Solidaire.

Cette somme sera versée à Caritas Irak et au Secours catholique pour le voyage de la paix.

Merci de votre générosité.

Par les « Echos de Virine », nous avons déjà fait connaissance avec la chef de choeur, avec une organiste, avec deux choristes : le plus anciennement présent et la plus jeune. L’article d’aujourd’hui est le reflet des réponses à des questions aux choristes sur leur engagement.

D’où viennent les choristes ?

Actuellement de 14 localités de la paroisse. Ils sont de 20 à 30 à se retrouver une fois par mois pour les répétitions. L’ancienneté de leur présence dépend des événements de la vie : elle se mesure généralement en dizaines d’années, jusqu’à 50 ans ! Beaucoup chantent depuis leur jeunesse ; à l’école, au lycée (souvenir de Melle Berger), à la chorale de la messe du village après la Communion solennelle. Adultes, on chante, en famille, seul à la maison… la musique est une source de bonheur.

Être bénévole à la chorale paroissiale, c’est une belle manière d’exprimer sa foi.

C’est la joie de chanter en groupe, la beauté dans l’unité de l’interprétation qui rapproche de Dieu, tout en rappelant que des temps de silence sont nécessaires aussi pour le recueillement dans les cérémonies. On partage les moments heureux avec les familles à la célébration d’un mariage. On met sa confiance dans les dons de Dieu pour les faire fructifier. Humblement, les choristes espèrent que leur présence à la célébration des obsèques peut soutenir les familles dans le deuil. L’animation liturgique est un apaisement dans nos vies agitées. Elle aide nos frères à prier. Chanter c’est prier.

En résumé, au service de la liturgie, les bénévoles de la chorale de notre paroisse expriment leur foi par le chant qui apporte une dimension de beauté dans les célébrations. Le chant aide aussi l’assemblée à se sentir réunie pour prier. Les paroissiens de La Croix de Virine devinent le travail assidu, dirigé par la chef de choeur, accompagné par les organistes, nécessaire pour parvenir à la qualité de l’interprétation. Ils remercient les bénévoles pour leur fidèle disponibilité et souhaitent avec eux que la grande famille de la chorale continue à rayonner.

Ginette Claudel

« Si en regardant le visage de n’importe quel homme tu reconnais ton frère, c’est qu’il ne fait plus nuit dans ton coeur »

G. Aurenche, président national du CCFD-Terre Solidaire.