Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,1-10.
Jésus parlait ainsi aux pharisiens : " Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »
Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis.
Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.
JÉSUS BERGER, L'AGNEAU CRUCIFIE
La liturgie de ce dimanche est dominée par l'image du pasteur, du berger, qui se confond avec celle de l'Agneau crucifié, la deuxième image fournissant la clef d’interprétation de la première (évangile et deuxième lecture).
Aux pharisiens comme à ses disciples, c'est-à-dire à nous aussi Jésus déclare que le vrai pasteur est celui qui passe par la porte qu'il est lui-même, façon de souligner que les brebis « n'appartiennent » qu'à lui seul. Celui qui n'entre pas par la porte est un voleur; le voleur vole la liberté des brebis en cherchant à se les accaparer. Mais les brebis n’écoutent que le vrai pasteur, celui qui dans le respect de leur liberté vient les faire reposer« sur des prés d'herbe fraiche » (psaume auquel fait écho l'évangile). Car Jésus apporte la nourriture et la « vie en abondance». Tout homme aspire à la vie en plénitude; Jésus, en donnant sa vie jusqu'au bout, est venu révéler cette plénitude de vie que le Père donne à l'humanité.
Avant d’être institué dans sa fonction pastorale, Pierre a été interrogé par trois fois sur l'amour qui l'unissait à Jésus. Ainsi Pierre reçoit de Jésus les brebis non pas en les considérant comme siennes mais bien comme celles de Jésus : « Sois le pasteur de mes brebis» (voir, évangile de la fête des Saints Pierre et Paul, messe de la veille).
Dans la première lecture, Pierre affirme que Dieu a fait de Jésus « le Seigneur et le Christ» et que l'Esprit Saint est donné à ceux qui reçoivent le baptême au nom de Jésus.
C'est par l'Esprit que grandira le nouveau peuple de Dieu dont la croissance - 3 000 personnes le jour de la prédication de Pierre - ne s’achèvera qu'avec la fin des temps.
Florilège du Pape François sur le thème des vocations.
A l'origine de toute vocation : une expérience forte de Dieu. C'est Dieu qui appelle ; mais il est important d'avoir un rapport quotidien avec Lui. Avoir ce rapport familier avec le Seigneur, c'est comme tenir ouverte la fenêtre de notre vie pour qu'il nous fasse entendre sa voix, ce qu'il veut de nous.
Dieu appelle à des choix définitifs ; il a un projet sur chacun . Certains sont appelés à se sanctifier en constituant une famille par le sacrement du mariage. Le mariage est une vraie vocation, comme le sont le sacerdoce et la vie religieuse.
Partout où il y a les consacrés, les séminaristes, les religieuses et les religieux, il y a de la joie, il y a toujours de la joie ! C'est la joie de la fraîcheur, c'est la joie de suivre Jésus , la joie que nous donne le Saint-Esprit, pas la joie du monde.
En nous appelant , Dieu nous dit : « Tu es important pour moi, je t'aime, je compte sur toi. » Jésus dit ceci à chacun de nous. Devenir prêtre, religieux, religieuse n'est pas d'abord notre choix. Mais c'est la réponse à un appel et à un appel d'amour. Jésus nous demande de la suivre toute la vie. Il nous demande d'être ses disciples.
Là où il y a la vie, ferveur, envie de porter le Christ aux autres, surgissent des vocations authentiques. C'est la vie fraternelle et fervente de la communauté qui réveille le désir de se consacrer entièrement à Dieu et à l'évangélisation, surtout si cette communauté vivante prie avec insistance pour les vocations et a le courage de proposer à ses jeunes un chemin de consécration spéciale.
Prière pour les vocations
O Dieu Père, regarde avec amour ton peuple qui te prie humblement au cours de cette année de la foi pour obtenir de toi de nombreuses vocations.
Toi qui t'es toujours montré fidèle à l'alliance avec ton peuple, réveille au sein de nos communautés paroissiales les dons de l'Espérance et de la générosité.
Toi qui nous as manifesté ton amour en nous donnant ton Fils, fais que beaucoup d'hommes et de femmes de nos familles , osent s'engager sur le chemin de la vie sacerdotale ou consacrée.
O Père, Toi qui es toujours à l’œuvre avec ton Fils , donne à plus de jeunes, par l'Esprit Saint, la lumière pour discerner leur véritable vocation et la force de s'y engager. AMEN