Pendant son procès, elle dit qu'elle a appris le "Notre Père, le " Je vous salue Marie " , le " Je crois en Dieu " et toute " sa croyance " (sa foi) auprès de sa mère.
À la question qui lui est posée sur son état de grâce, elle répond : " Si j'y suis, Dieu m'y garde, si je n'y suis pas, Dieu m'y mette ".
Elle a quitté Domremy contre l'avis de ses parents, de son père en particulier. Interrogée sur le respect du commandement " honorer ses père et mère ", elle répond : " J'aurais eu cent pères, cent mères, j'aurais été fille de roi, puisque Dieu commandait, je serai partie ". Elle ajoute à la question suivante : " Depuis, je leur ai fait écrire et nous nous sommes réconciliés ".
Au juge qui lui demande si elle s'en remet à la détermination de l'église, elle répond : " Il me paraît que c'est tout Un de Dieu et de l'Église ". Et à celui qui lui demande comment elle prie, elle répond : " Très Doux Dieu, en l'honneur de votre Sainte Passion, je vous requiers, si vous m'aimez, de me révéler ce que je dois répondre à ces gens d'Église. Je sais bien, quant à l'habit, par quel commandement je l'ai pris, mais je ne sais point de quelle manière je dois le laisser. Pour ce, qu'il vous plaise de me l'enseigner. "
À chaque journée importante, elle demande aux religieux qui l'accompagnent de célébrer la messe. Elle va communier et demande aux capitaines qui sont avec elle de communier comme elle, de prier comme elle et d'aller se confesser comme elle.
Sa lumière, sa force, son amour sont en Jésus qu'elle appelle six fois de suite sur le bûcher.
église de Domremy la Pucelle