Parents et amis,
Vous êtes invités à vous joindre à nous pour prier lors de la célébration.
Les résidents qui ne peuvent quitter leur chambre et désirent communier, de même que les personnes qui souhaitent recevoir le sacrement des malades peuvent en faire la demande au personnel ou à l’accueil.
Monsieur l’Abbé THOMAS et les accompagnateurs.
Le premier lundi du mois à 17 heures
- Messe Villa Spinale – Epinal
Le premier mercredi du mois à 15 h 30
- Messe à la Maison Anne et Jean Marie Compas –Dinozé
Le deuxième lundi du mois à 17 heures
Premier texte : Discours du pape François
Chers frères et chères sœurs,
Merci pour votre accueil !
Je vous salue cordialement.
Aujourd'hui je voudrais redire que les personnes âgées ont toujours été des acteurs de l’Église, et le sont encore. Aujourd'hui plus que jamais l’Église doit donner l'exemple à toute la société en montrant que malgré les inévitables « infirmités », parfois même graves, les personnes âgées ont toujours été importantes, je dirais même plus, indispensables. Elles portent avec elles la mémoire et la sagesse de la vie, pour la transmettre aux autres, et elles participent à juste titre à la mission de l’Église. Souvenons-nous que la vie humaine conserve toujours sa valeur aux yeux de Dieu, au-delà de toutes les visions discriminatoires.
Le prolongement de l’espérance de vie, advenu durant le XXème siècle, expose un nombre croissant de personnes à des pathologies neurodégénératives, souvent accompagnées d'une détérioration des capacités cognitives. Ces pathologies engagent le monde socio-sanitaire aussi bien dans les domaines de la recherche, que dans ceux de l'assistance et des soins dans les structures de socio-assistance, ainsi que la famille, qui reste le lieu privilégié d'accueil et de proximité. Le soutien de services adaptés, tournés vers le respect de la dignité, les besoins de la personne assistée, mais aussi de ceux qui l'assistent, famille et travailleurs professionnels, est important. Ceci est possible seulement dans un contexte de confiance et d'une relation réciproque respectueuse. Ainsi vécue, cette assistance devient une expérience très riche aussi bien sur le plan professionnel qu'humain ; dans le cas contraire, elle devient beaucoup plus semblable à une « tutelle physique » simple et froide.
Partant de là, il devient nécessaire de s'engager pour une assistance qui, à côté du modèle médical traditionnel, s'enrichisse d'espaces de dignité et de liberté, loin des clôtures et des silences qui souvent enferment les personnes dans un environnement d'assistance.
Dans cette perspective, je voudrais souligner l'importance de l'aspect religieux et spirituel. C’est une dimension qui reste vitale même quand les capacités cognitives sont réduites ou perdues. Il s'agit de mettre en oeuvre une approche pastorale particulière pour accompagner la vie religieuse des personnes âgées ayant de graves pathologies dégénératives, avec des formes et des contenus diversifiés, parce que de toute façon leur esprit et leur cœur n'interrompent pas le dialogue et la relation avec Dieu.
Je voudrais terminer par un salut aux anciens.
Chers amis, vous n'êtes pas seulement destinataires de l'annonce du message évangélique, mais vous êtes toujours, à part entière, annonciateurs avec force de votre Baptême. Chaque jour, vous pouvez vivre en tant que témoins du Seigneur, dans vos familles, en paroisse et dans les autres environnements que vous fréquentez, faisant connaître le Christ et son évangile, spécialement aux plus jeunes.
Je vous confie tous à la protection de la Vierge Marie, et vous remercie du fond du cœur de vos prières.
Traduction de Zenit, Hugues de Warren
Second texte : Homélie du pape François (Rome, 19 novembre 2013)
"Les grands-parents sont le trésor de la société", affirme le pape François lors de l’homélie de ce matin, 19 novembre 2013, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Le pape a commenté l’histoire d’Eléazar, qui, plutôt que d’apostasier, préfère le martyre (Maccabées 6,18-31) :
« Face au choix entre l’apostasie et la fidélité, cet homme ne doute pas », refusant « cette attitude qui consiste à faire semblant, à feindre la piété, à feindre la religiosité ». Au lieu de penser à lui, « il pense aux jeunes » : « La cohérence de cet homme, la cohérence de sa foi, mais aussi sa responsabilité de laisser un noble héritage, un héritage vrai ».
Aujourd’hui « les personnes âgées ne comptent pas. C’est terrible à dire, mais on les rejette… Parce qu’elles dérangent. Les personnes âgées sont celles qui apportent l’histoire, qui apportent la doctrine, qui apportent la foi et qui la donnent en héritage. Ce sont elles qui, comme le bon vin qui a vieilli, ont la force intérieure pour donner un noble héritage ».
Le pape François a raconté une histoire de son enfance, "dans une famille, avec le papa, la maman et beaucoup d’enfants : le grand-père, à table, « ne mangeait pas proprement ». Agacé, le papa explique à ses enfants pourquoi leur grand-père se comporte comme ça et il achète une table pour l’installer à part.
Un jour, en rentrant chez lui, le papa voit un de ses fils en train de jouer avec du bois : « - Que fais-tu ? lui demande-t-il. – Une table, répond l’enfant. – Et pourquoi ? – Pour toi, papa, pour quand tu seras vieux comme grand-père »".
« Cette histoire m’a fait beaucoup de bien, pour toute ma vie.
Les grands-parents sont un trésor.
La Lettre aux Hébreux, au chapitre 13, dit ceci :
« Souvenez-vous de vos chefs, eux qui vous ont fait entendre la parole de Dieu, et, considérant l'issue de leur carrière, imitez leur foi. ».
Le souvenir de nos ancêtres nous amène à admirer leur foi. C’est vrai que souvent la vieillesse n’est pas très belle. À cause des maladies qu’elle entraîne, et tout ça, mais la sagesse qu’ont les grands-parents est l’héritage que nous devons recevoir. Un peuple qui ne protège pas les grands-parents, un peuple qui ne respecte pas les grands-parents, n’a pas d’avenir, parce qu’il n’a pas de mémoire, il a perdu la mémoire ».
Le pape François a encouragé à « penser à toutes les personnes âgées, toutes celles qui sont dans des maisons de retraite, et aussi toutes celles qui, n’ayons pas peur de le dire même si c’est triste, sont abandonnées par leurs proches. Elles sont le trésor de la société ». En outre, honorer les personnes âgées c’est respecter « le quatrième commandement : c’est le seul qui promette quelque chose en échange. C’est le commandement de la piété filiale. Être compatissant envers les anciens. »
« Prions pour nos grands-pères, nos grands-mères, qui ont eu si souvent un rôle héroïque dans la transmission de la foi en temps de persécution... Demandons aujourd’hui la grâce aux saints vieillards, Simon, Anne, Polycarpe et Eléazar, à tous ces saints vieillards : demandons-leur la grâce de protéger, d’écouter et de vénérer nos ancêtres, nos grands-parents », a conclu le pape. Avec Hélène Ginabat pour la traduction