Notre Dame de l'Avison

Remarqué dans la revue Etudes de janvier 2011, l’article du Père Joseph Moingt, jésuite, interpelle.

L’auteur pointe deux traits d’évolution dans la seconde moitié du XX° siècle : celle de la place de la femme dans la société, émancipation et ouverture aux postes à responsabilité, et celle de l’Eglise catholique, déclin de son influence dans la société et sur les individus et diminution vertigineuse du nombre des pasteurs et des fidèles.

Après avoir développé le rôle des femmes dans l’Eglise, le Père Moingt passe en revue l’ouverture de Vatican II puis la réaction à la fin du siècle, l’amalgame que fait la hiérarchie catholique entre sexualité, femme, célibat, presbytérat, loi naturelle, pouvoir, responsabilité au nom de la tradition et de la « loi de Dieu ». Il invite ensuite à relire les évangiles au féminin pluriel et saint Paul (Ga 3,28).

En conclusion, il s’agira de « restaurer le sol des communautés » et de revenir aux sources en « excluant tout ce qui exclut ».

A lire sans modération !

Les Cercles de Silence initiés en 2007 par les Frères franciscains de Toulouse pour dénoncer la situation faite aux migrants en France et en Europe sont actuellement bien actifs dans plus de 100 lieux sur la France.

Pour les Vosges, les Cercles de Silence se tiennent à Epinal - place de la gare- et à St Dié –place de la Liberté- tous les troisièmes vendredis de chaque mois à 18 h.

Relevé le témoignage d’un prêtre vosgien dans la Lettre d’information de la Communauté Mission de France :

« Je participe depuis les débuts et je m’émerveille de la fidélité des participants. Depuis près de trois ans, nous sommes entre 50 et 80 de tous bords politiques, religieux, sociaux, heureux de nous retrouver… On a des choses à se dire, le « silence » n’est pas facile à respecter. La rencontre est gratuite et personne ne cherche à faire valoir son association.

La communion est profonde : tous nous désirons le respect des droits pour les personnes qui cherchent l’accueil en France ou en Europe.

Ces rencontres sont-elles efficaces vis –à-vis des responsables ? Leur attitude reste si lamentable.

Notre persévérance porte pourtant ses fruits : la presse locale informe de notre action. »

Traditionnellement le 2 février l’Eglise fête la vie consacrée mais c’est dimanche 6 février que nous l’avons célébrée à Epinal.

Bien sûr, les religieux, religieuses, et vierges consacrées étaient venus en très grand nombre mais il y avait également beaucoup de chrétiens pour prier avec eux.

La fête a commencé par l’eucharistie concélébrée par notre évêque et les prêtres qui avaient pu se rendre disponibles un dimanche matin. Un excellent apéritif a réuni tous ceux qui désiraient se rencontrer à l'issue de celle-ci.

Chaque congrégation disposait ensuite d’un espace à la maison diocésaine pour se faire connaître des visiteurs, ainsi chacun a pu voyager dans le bâtiment et dans la viede toutes les congrégations présentes.

Aline TREIGER, première femme à être ordonnée rabbin en Allemagne depuis 1938 : « Les jeunes sont ma priorité. J’aimerais qu’ils apprennent avec plaisir mais, pour cela, il faut se connaître, parler ensemble. Il est important qu’il y ait une communauté pour les soutenir. La foi, c’est la confiance en Dieu, en les autres, en soi-même. Cela signifie que l’on a une responsabilité. L’important, c’est ce que l’on fait au service des autres. »

Hassen CHALGHOUMI, Imam de Bobigny.

« En arrivant à Bobigny, j’ai demandé aux fidèles si ils visitaient les non-musulmans, leurs voisins, leurs concitoyens. Ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas l’habitude. Alors je leur ai demandé de préparer des pâtisseries orientales et nous sommes allés les partager à l’église de Bobigny puis à la synagogue. Je leur ai expliqué qu’il faut partager avec les autres et ne pas se replier sur sa communauté ; le dialogue est important »

Stéphan HESSEL, 92 ans, auteur du manifeste « Indignez-vous »

« Il existe dans la société actuelle des forces qui essayent de lutter contre la dégradation des valeurs démocratiques : écrivains, mouvements, représentants des grandes religions. Mon souci est de donner davantage de volonté, de courage et de force aux mouvements qui existent déjà. Mon objectif est de dire : ne vous découragez pas. Sortez de l’indifférence qui est criminelle et travaillez à votre niveau pour que les choses changent. »

Le 5 février 2011, une conférence suivie de débats et de témoignages rassemblait une centaine de personnes intéressées par la situation des travailleurs pauvres. « L’emploi ne protège plus de la précarité » : tel était le thème de la journée.

Emplois à temps incomplets, bas salaires, charges qui augmentent, surendettement entraîné par la consommation à outrance… le diagnostic est pessimiste : le travail dans ces conditions-là ne permet plus de faire vivre la famille.

Bien sûr, associations et services sociaux se mobilisent pour parer à l’urgence ou pour accompagner la réinsertion dans le monde du travail. Les initiatives sont nombreuses et souvent efficaces.

Mais les mentalités doivent changer : réinventer le partage de la richesse doit devenir un objectif prioritaire avec la place de l’humain au cœur des décisions. « Ne pas donner en charité ce qui est dû en justice. »disait Monseigneur Rodhain.

Alors réclamons l’application de l’article 23-3 de la Déclaration de Droits de l’Homme : « Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tout autre moyen de protection sociale. »

C’est le nom du nouveau bulletin d’information des catéchistes de la paroisse Notre-Dame de l’Avison.
Lien essentiel entre l’équipe et outil de travail pour la mise en œuvre de la nouvelle méthode, cette feuille sera sans doute un élément de plus pour une annonce de l’évangile à nos enfants.

Relevé sur le n° 1 :
le 9 février, journée de découverte de la Maison Diocésaine et de tous les services d’apostolat (personnes malades, solidarité, jeunes, catéchèse), une occasion aussi pour les jeunes de CM2 de vivre l’aventure du chemin de fer.
le 11 février à 20h30 : réunion d’information pour les parents de la vingtaine d’enfants qui vivront leur première communion et des jeunes qui demandent à être baptisés.