Aller au contenu principal

Paroisse Saint-Luc de Raon l'Étape

Un heureux temps de Carême 2016 à Toutes et Tous !

Page Internet de la paroisse Saint-Luc de Raon l’Étape et sa vallée

Logo
Vous retrouvez ici les horaires des messes, les évènements, les renseignements pratiques de la paroisse et tout ce qui fait la vie de notre communauté.

Depuis le samedi 17 Octobre jusqu'à fin avril 2016 : offices à l'église Saint-Georges, rive gauche

Horaire des messes :

  • Messe le Samedi soir à 18h00 à Raon l'Étape à l'église St-Georges
  • Messes du Dimanche matin à 10h00 à Raon l'Étape et dans la Vallée de la Plaine
  • Messes quotidiennes, sauf le lundi, à 18h00 le mardi (Adoration à 16h00 et Chapelet à 17h30) et à 8h30 les mercredis, jeudis et vendredis (Chapelet à 8h00).
  • Chorale à 20h00 le jeudi
  • Messe à l'Hôpital à 15h00 un vendredi par mois
  • Prochaine messe à l'Hôpital le vendredi 18 Mars à 15h00
  • Visite aux malades le vendredi matin. (voir Agenda ...)

Notre paroisse est aussi présente sur Facebook : Paroisse Saint-Luc de Raon l'Etape.

Retrouvez aussi les activités de notre équipe locale du Secours Catholique sur http://vosges.secours-catholique.org


06/12 /14 Origine de l’Avent (Paroisse Saint-Luc de Raon l'Étape)
Le mot "Advent" qui dérive du latin adventus, signifie "venue, avénement". Le temps de l’Avent n’est pas une période d’attente et d’expectative, mais plutôt comme le temps même de la venue et de la manifestation du Seigneur, avec une insistance sur le caractère glorieux de cette "épiphanie". Bien plus qu’un temps de préparation à la fête de la nativité humaine de Jésus, l’Avent se présente ainsi comme une célébration, prolongée pendant quatre semaines, de l’avénement glorieux du Christ Seigneur.

En Orient, le concile d’Ephèse de 430 a exalté la maternité divine de Marie et donné un grand relief à la célébration de la naissance humaine du Fils de Dieu. Dans ce contexte, les semaines qui précèdent la double fête de Noël et de l’Epiphanie constituent une sorte de méditation anticipée sur la venue du Sauveur et le salut opéré par la divination de la nature humaine. Les liturgies orientales s’octroient quatre ou cinq semaines pour chanter les événements qui ont préparé la naissance du Messie, les personnages qui ont joué un rôle déterminant dans cette préparation, en premier lieu Jean-Baptiste et la Vierge Marie, mais aussi tous les saints de l’Ancien Testament et enfin la transformation du monde désormais habité par le Dieu fait homme.

A Rome, c’est seulement au VIème siècle que l’Avent trouve son organisation durable. C’est seulement au VIII-IXème siècle que les messes de l’Avent passent au début de l’année liturgique. En 1963, la Constitution sur la liturgie de Vatican II déclarait que l’Eglise "déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’incarnation et de la nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte, et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance du Seigneur"

Le temps de l’Avent a un double objet : "C’est le temps de la préparation de Noël, où on célèbre la première venue du Fils de Dieu chez les hommes ; c’est aussi le temps où, à travers ce souvenir, les esprits s’orientent vers l’attente de la seconde venue du Seigneur à la fin des temps". L’attente chrétienne trouve son expression spontanée dans les textes prophétiques inspirés par l’attente du Messie : Isaïe et Jean-Baptiste sont à Rome les deux grandes voix de la liturgie de l’Avent.

06/12 /14 Concert de l'Avent (Paroisse Saint-Luc de Raon l'Étape)
Concert de l'Harmonie musicale municipale de Raon l'Étape à 16h00 à l'église Saint-Georges

Entrée libre

08/11 /14 HOMÉLIE - 11 novembre 2014 (Paroisse Saint-Luc de Raon l'Étape)
Logo
Homélie du Père OPI pour la Cérémonie du Souvenir du 96ème anniversaire de l'Armistice du 11 Novembre 1918.

Lorsque nous venons à la messe ou

toute autre célébration, c’est toujours

pour célébrer la vie et pas la mort.

Célébrer la messe le jour de l’armistice de

la Première guerre mondiale nous fait

sortir de ce qui pourrait être une amnésie

collective qui entraîne de nouveau la

violence. Nous faisons mémoire de tous

ceux qui vivaient isolés dans les

tranchées, au front et à l’étranger.

La mémoire n’est pas à confondre

avec un souvenir et encore moins avec

une opinion. La guerre des tranchées

n’est pas finie. C’est la façon de

construire les tranchées et la manière de

pousser pour y faire tomber, qui a changé.

De même que le règne de Dieu ne vient

pas de manière visible, il y a bien des

tranchées existantes qui ne sont pas

visibles. Notre regard est donc dans

l’obligation de faire un choix. Considérer

celui qui vient d’une autre culture comme

étrange ou comme une chance de grandir.

L’armistice signé le 11 novembre 1918,

beaucoup l’avaient sans doute déjà signé

dans leur cœur lorsqu’ils étaient pendant

des jours et des nuits entières, dehors à

attendre un assaut dans le froid ou la

chaleur. Plus jamais ça. Bien des

décisions arrivent aujourd’hui bien après

que chaque français et encore plus les

croyants les aient déjà prises.

Il y a toujours un décalage entre

l’opinion public et ce que moi je pense. La

paix n’est pas une loi, un décret qui va de

soi, elle est à vivre en nous. Comme le

disait bien souvent un sage africain, Felix

HOUPHOUET BOIGNY : « La paix n’est pas

un vain mot, c’est un comportement ».

Le lieu invisible de la venue du règne

de Dieu est notre cœur et par notre

témoignage, s’étend à l’amitié entre les

peuples.

Il nous faut sortir de nos tranchées,

faire que nos décisions intérieures de paix

soient de plus en plus visibles. Et cela

nous appartient. Dieu se rend présent au

monde dans l’Eucharistie, par les

sacrements, mais aussi par nos mains,

quand deux hommes se donnent la paix,

par nos yeux, quand le regard ne dévisage

pas l’étranger, par notre parole, lorsque

nous dialoguons avec l’autre, à la manière

de Dieu dialoguant avec son peuple dans

la Bible

Durant notre siècle et le siècle

précédent, nous avons construit des

tranchées mais aussi, fait tomber des

murs. La France et l’Allemagne sont

devenues les piliers de la vie de l’Europe.

D’ennemis, ces deux pays sont devenus

des partenaires. Il nous appartient de

vivre ces histoires de rédemption à

l’image de la réconciliation que l’Evangile

ne cesse d’annoncer. Rendons grâce à

Dieu pour cette Bonne Nouvelle qu’il nous

adresse. L’Evangile est un chemin

exigeant, mais un chemin qui mène à la

vie, ouvre, sauve et guérit. L’Evangile

donne à percevoir la paix, à chacun

d’apprécier la valeur de cette Bonne

Nouvelle et de la disponibilité intérieure

qui appelle à la liberté véritable, au-delà

de toutes les frontières possibles.

En célébrant cet anniversaire de

l’Armistice de 1918, nous fêtons

aujourd’hui saint Martin. Tout le monde se

souvient de la légende de Martin

partageant son manteau avec un pauvre.

Soldat, Martin se préparait au baptême,

mais il avait déjà retenu l’essentiel du

message de Jésus : Aimer.

Et le Pasteur Martin Luther

KING disait ceci: « La plus grande de

toutes les vertus, c’est l’Amour. Dans un

monde qui repose sur la force, la tyrannie

et la violence, vous avez pour mission de

suivre la voie de l’amour : ainsi, vous

découvrirez que l’Amour désarmé est la

force la plus puissante du monde ».

Amen

Père Louis Marcel OPI

08/11 /14 HOMÉLIE DU 32° DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – A (Paroisse Saint-Luc de Raon l'Étape)
Chers amis et Chers frères et sœurs en Christ,

Saint Bernard écrivait à ses novices : « Sachez

que j’ai tout appris des arbres ». Nous avons

beaucoup perdu de cette sagesse des arbres, du

mouvement du cosmos, de l’ordre du monde, de la

nature à habiter, à gouverner et à respecter selon son

ordre propre. L’écologie – du moins une fausse

écologie minée d’idéologie - est trop souvent

devenue un passe-temps, qui sacralisent le cosmos, et

qui ne cessent de prôner le piétinement de la nature

de l’homme, lequel pourrait revendiquer un droit

absolu à disposer de son corps ou de celui d’un

autre, afin de le transformer au gré de ses envies,

dans l’illusion d’une toute puissance de la liberté, en

oubliant qu’il y a aussi une « écologie humaine », que

notre corps ne nous appartient pas, pas plus que

celui des autres, puisque nous l’avons reçu de ceux

qui nous ont donnés la vie, et que nous devrons le

rendre à la terre qui nous a portée.

L’homme est aussi une nature à respecter, et il a

sa place dans le grand cycle du monde, toute sa

place, rien que sa place, mais une place royale.

« Remplissez la terre et soumettez la, dit le Seigneur,

soyez les maîtres des oiseaux du ciel, des bêtes de la

terre et des poissons dans la mer » (Gn 1, 28)

Ce que nous vivons aujourd’hui dans cette église

est un acte de tradition, où l’on cultive des racines

pour nous ouvrir à un avenir. La tradition n’est pas

une sclérose du temps dans les couloirs du passé,

mais la condition de possibilité d’une espérance pour

l’homme.

La beauté des trompes remonte du fond des

siècles, et rend hommage au Christ et à saint Hubert,

qui vit la Croix dans les bois du cerf qu’il chassait.

« Louez le Seigneur en sonnant du cor », dit le roi

David dans le psaume 150.

La trompe de chasse éclate en cri de louange.

Mais elle est aussi capable de murmurer, d’implorer,

elle exprime le mystère de la vie des hommes, où les

larmes tour à tour, sont de peine ou sont de joie, où

nos pas cheminent sur les sentiers de la gloire ou

dans les ravins de la mort, dans l’espérance d’une

beauté plus haute que les splendeurs de la terre. Et le

chasseur est capable, saisi par la beauté, de baisser

son arme, ou de pratiquer la retraite de grâce.

Venons-en aux lectures que nous venons

d’écouter : « Nous sommes le temple de Dieu. ».

Le Temple en effet, est l’élément unificateur des textes

qui sont proposés à notre méditation en ce jour.

Dans la première lecture, le temple est le lieu

d’où jaillit l’eau pour abreuver les animaux, les arbres

et la terre. Cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre.

Dans la deuxième lecture, Saint Paul nous dit

que nous sommes par la présence de l’Esprit en

nous, le temple de Dieu.

Et en fin l’Evangile nous présente Jésus qui

chasse les vendeurs du temple. Je l’espère, Il ne

viendra pas nous chasser de cette église en ce jour,

avec nos chiens, mais non, au contraire, nous et nos

animaux, sommes venus pour louer et bénir le

Seigneur avec nos trompes, nos fanfares, comme

l’indique le cantique de Daniel au chapitre 3 :

« Toutes les œuvres du Seigneur bénissez le

Seigneur…Vous les anges, vous le soleil et la lune,

vous le givre et la rosé, vous montagnes et collines,

vous océans et rivières, vous baleines et bêtes de la

mer, vous tous les oiseaux dans le ciel, et vous fauves

et troupeaux, bénissez le Seigneur, à lui haute gloire

louange éternelle. »

Oui chers amis, Jésus veut nous dire, que le

temple n’est pas seulement un édifice dans lequel

nous venons pour rencontrer Dieu, le louer et le

magnifier. Mais, notre façon d’être et d’agir, doit

montrer et favoriser le vivre ensemble, la fraternité.

Car nous sommes le nouveau temple de Dieu, parce

que crée à son image et à sa ressemblance.

Porter atteinte à l’Homme, à la dignité humaine,

c’est profaner ce temple, la demeure de Dieu. C’est

pourquoi, nous devons tout mettre en œuvre pour

correspondre, grâce à l’Esprit, à la volonté Dieu,

saint et irréprochable.

Nous avons bien du chemin à faire, c’est pour

cela que nous voudrions demander l’assistance du

Seigneur et l’intercession de Saint HUBERT.

Seigneur, pour te mettre au cœur de nos vies et

entrer dans la vraie mesure de nos jours, mais par

l’intercession de saint Hubert nous te supplions

humblement. Toi qui n’as pas méprisé les pécheurs,

n’oublie pas non plus tous les chasseurs ce jour, en

particulier ceux que tu as rappelés auprès de Toi.

Amen.

04/11 /14 Journée nationale du Secours Catholique : 16 novembre 2014 (Paroisse Saint-Luc de Raon l'Étape)
La misère et l’exclusion conduisent chaque jour en France 50 000 personnes vers les permanences locales du Secours Catholique. Les délégations diocésaines du Secours Catholique, présentes sur l’ensemble du territoire français, accordent autant que possible des premières aides d’urgence. C’est ainsi que nous répondons à certaines situations de détresse... d’où notre appel aux dons... mais nous avons aussi besoin de bénévoles. Contact : XX.XX.XX.XX.XX

Logo
27/10 /14 MOT DE VOTRE CURE ! (Paroisse Saint-Luc de Raon l'Étape)
Devenir des Saints !

Dans la profondeur de la signification théologique et spirituelle, l’année liturgique retrace de manière symbolique, le déploiement en spirale de l’histoire du Salut. Et dans cette marche liturgique, le mois de Novembre occupe une place de choix. Il s’ouvre par la fête des Saints et s’achève par celle du Christ-Roi de l’Univers qui constitue, inaugure et manifeste le terme auquel nous sommes destinés et vers lequel nous cheminons : devenir des saints et des saintes. C’est l’appel de Dieu, son projet depuis les origines (Ep 1,1-2) qui retentit dans l’histoire du peuple d’Israël et s’accomplit en foules glorieuses dans la Jérusalem céleste (Ap 7,9-17). Devenir des Saints. Non pas des hommes et des femmes qui limitent leur vie chrétienne à des pratiques, à des conventions sociales, des règles de morales sans y impliquer toute leur vie. Mais être des hommes et des femmes qui, au quotidien, dans toute leur conduite, de tout leur être à l’égard de tous et dans les situations humaines, sociales, traduisent, vivent à fond l’Evangile de la miséricorde, de la tendresse, de la délicatesse, de l’attention, du souci et du soin de l’autre. C’est cela sans doute, les saints et les saintes que le monde aujourd’hui attend. Tel est aussi le pari que nous avons à relever…Bonne fête à vous tous, saints et saintes de Dieu en devenir quotidien…

P. OPI