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Les hospitaliers aident les malades et handicapés avec courage et dévouement. Ils apportent tant de bonheur !

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Témoignage de Michel à l’église de Gigney:

D’abord merci aux personnes de me donner l’occasion de m’exprimer.

Pourquoi et comment ce problème qui handicape mon quotidien a-t-il bien pu m’arriver ?
la faute à qui? à quoi ? le fait est là et la vie s’en trouve toute bouleversée.
C’est un terrible cauchemar et je me suis posé des tas de questions sans réponses et, conscient de la situation, j’ai pensé que seul un miracle aurait pu me sortir de là.
J’ai bien appris quelques prières dans mon enfance, je me souviens… mais j’ai d’abord fait le choix de me battre en pensant : « aide toi, le ciel t’aidera » comme on entend dire parfois.

A présent, je me suis quelque peu reconstruit mais ce n’est plus comme la vie d’avant, tout est différent, il faut changer le regard sur la vie.
Et dans cette vie rythmée par les hauts et les bas, un beau jour j’ai décidé de participer au pèlerinage de Lourdes.

Il me semble que j’y ai trouvé ma place auprès de beaucoup d’autres personnes que la vie n’a pas épargnées. Et parmi ces gens là, il m’a semblé découvrir une seconde famille.
En effet ce fut très convivial et même festif, tandis que sur le sanctuaire se succédaient les célébrations de chaque jour devant de très nombreux pèlerins venus des quatre coins de la France.
Nous sommes passés à la grotte où la sainte Vierge Marie est apparue à Bernadette. Nous nous sommes recueillis, avons prié, avons touché le rocher, ce fut un moment merveilleux.
Nous avons assisté à la messe internationale tout comme des milliers et des milliers de fidèles, dans cette grande basilique souterraine, ce fut très impressionnant.
Et puis un autre moment fort aussi, celui de la procession Mariale, cérémonie émouvante également, sans parler d’autres moments tout aussi charmants.
Et ces fabuleuses cérémonies, c’est au diocèse, aux organisateurs, prêtres, diacres et notre Évêque bien sûr, mais aussi à tous les hospitaliers que nous les devons parce que sans eux, il n’y aurait pas de pèlerinage possible, car ils aident les malades et handicapés avec un courage et un dévouement qui méritent d’être soulignés. Ils apportent tant de bonheur aux plus malades qui ne peuvent pas parler, s’exprimer, ni manger sans leur aide. Voilà un bel exemple pour imager le thème « Pas sans l’autre ».

Et puis au cours de ce pèlerinage, j’ai fait la connaissance de Claude, elle aussi handicapée. Elle m’a fait découvrir la Fraternité Chrétienne des Personnes Malades et Handicapées.
C’est un mouvement d’évangélisation qui a été fondé en 1945 de la rencontre de quelques personnes malades et handicapées dont le père Henri Français, prêtre du diocèse de Verdun à l’époque, et aujourd’hui cette Fraternité s’étend non seulement en France, mais en Europe et dans le monde ; en Afrique, en Amérique et en Asie.
Au sein de ce comité diocésain nous formons une équipe qui nous réunissons à peu près une fois par trimestre à Epinal. Nous réfléchissons sur des thèmes variés en rapport avec ce que l’on vit au quotidien, comme par exemple :

  • l’épanouissement dans le travail ou dans le fait de servir les autres.
  • comment avancer dans la difficulté
  • bien d’autres sujets encore, et cela dans un esprit de Fraternité.

Et ce sont des débats enrichissants et porteurs d’espoir pour nous qui en avons tant besoin.

En conclusion, je dirais qu’à présent, la foi m’aide à avancer. Elle est la lumière dans les ténèbres, et puis Dieu ne veut que notre bonheur, il nous aime, il est notre espoir, l’espoir qui fait vivre. Nous le prions, car le chemin est encore long et sinueux.

Je vous souhaite une bonne santé à tous et merci de m’avoir écouté.

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Publié le 26/02/2012 par Marie de Montclos.