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Méditation 6ème dimanche de Pâques - 25 mai 2014

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-21.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité.

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c'est l'Esprit de vérité. Le monde est incapable de le recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez,
parce qu'il demeure auprès de vous, et qu'il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
D'ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.
Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. »

L’HÔTE INVISIBLE

L’évangile de ce dimanche, qui prolonge celui de dimanche dernier, révèle l’identité de cet hôte intérieur dont Jésus entretient ses disciples : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre défenseur qui sera pour toujours avec vous : c'est l'Esprit de vérité».
Avant son départ vers le Père, Jésus promet un autre soutien. Celui-ci viendra non pas le relayer puisque Jésus, devenu invisible, demeure présent, mais permettre aux disciples de découvrir qu'il vit en eux et les fait vivre ; « En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous. »

On comprend alors que les apôtres Pierre et Jean viennent imposer les mains aux nouveaux convertis pour qu'ils reçoivent l'Esprit Saint. Cette « confirmation »

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achève la tache d’évangélisation de Philippe et accomplit en plénitude le don reçu au baptême (première lecture). Car tout chrétien - surtout s'il vit dans un climat d’hostilité comme c’était déjà le cas des destinataires de la lettre de Pierre -doit «rendre compte de l’espérance » qui est en lui.

Cette espérance consiste à reconnaître que le Christ Seigneur est à l’œuvre dans le monde. Le témoignage des Chrétiens doit se faire « avec douceur et respects », à travers des actes de bienveillance et de bienfaisance susceptibles de désarmer leurs adversaires.
Si Pierre prend en compte les valeurs propres à la culture gréco-romaine de son temps, il rappelle à ses destinataires que celles-ci ne trouvent leur plein accomplissement qu'en Jésus Christ venu par sa mort et sa résurrection introduire l'homme pécheur dans la vie de Dieu (deuxième lecture).

À nous maintenant de vivre dans cette espérance pour manifester au monde celui qui est toujours avec nous, demeure auprès de nous et vit en nous.

Publié le 15/05/2014 par Jean Pierre Grivel.