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Méditation du 23° dimanche 9 sept. 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 7,31-37.

Jésus quitta la région de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction du lac de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.

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On lui amène un sourd-muet, et on le prie de poser la main sur lui.
Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, prenant de la salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c'est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Ses oreilles s'ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia, et il parlait correctement.
Alors Jésus leur recommanda de n'en rien dire à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient.
Très vivement frappés, ils disaient : « Tout ce qu'il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

Le Concile Vatican II : une boussole pour notre temps (suite)

Extraits du Décret sur l’œcuménisme promulgué le 21 novembre 1964

L'unité des chrétiens au cœur du Concile

Promouvoir la restauration de l'unité entre tous les chrétiens , c'est l'un des buts principaux du Concile Vatican II.
Jean XXIII a créé le Secrétariat romain pour l'unité des chrétiens en 1960 et a invité au Concile, en observateurs, des représentants des autres Eglises.

Les principes catholiques de l’œcuménisme

Le Fils unique adressa au Père cette prière pour ceux qui croiraient en lui : "Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi ; qu'eux aussi soient un en nous afin que le monde croie que tu m'as envoyé" (Jean 17, 21)
Il institua dans son Eglise l'Eucharistie qui exprime et réalise l'unité de l'Eglise.
L'unité de l'Eglise a son principe dans la trinité des personnes, l'unité d'un seul Dieu Père, et Fils, en l'Esprit Saint.

Les reconnaissances réciproques

  • Les protestants et les orthodoxes portent à juste titre le nom de chrétiens et sont reconnus à bon droit comme des frères dans le Seigneur.
    L'esprit du Christ ne re fuse pas de se servir de ces Églises et communautés séparées comme moyens de salut .
  • L'Eglise catholique du Christ est le moyen général de salut, car c'est au seul collège apostolique, dont Pierre est le chef, que furent confiés selon notre foi toutes les richesses de la Nouvelle Alliance, afin de constituer un seul corps du Christ auquel il faut que soient pleinement incorporés tous ceux qui d'une certaine façon appartiennent déjà au peuple de Dieu.
  • Le travail des théologiens catholiques, protestants et orthodoxes est de chercher à dire ce qu'est l'Eglise, sans perdre ce qui fait la vie de leurs Églises particulières et les raisons de leur fidélité, sans exclure les autres, mais en cherchant des solutions pour l'avenir.
  • Le Concile exhorte tous les catholiques à prendre une part active à l'effort œcuménique en n'oubliant pas tout ce qui est accompli par la grâce de l'Esprit Saint dans nos frères séparés qui peut contribuer à notre édification.
  • L’œcuménisme est un très long chemin d'espérance. Il faudra plusieurs générations pour reconstruire une unité brisée depuis des siècles.
  • L'unité se fera "quand Dieu voudra et comme il le voudra" selon la formule du P. Couturier, initiateur de la Semaine de Prière pour l'Unité du mois de janvier.

Mettons notre espoir dans la prière du Christ pour l'Eglise, dans l'amour du Père à notre égard et dans la puissance du Saint Esprit : "L'espérance ne déçoit point, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné" ( Rom 5, 5)

Publié le 03/09/2011 par Jean Pierre Grivel.