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Mises au tombeau du diocèse de Saint-Dié

Monthureux

Cette mise au tombeau date du XV°; siècle. Elle est en bois polychrome.

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Joseph d'Arimathie se tient aux pieds de Jésus et attrape les extrémités du linceul

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Marie-Madeleine se reconnaît à ses cheveux détachés. Son visage se tourne vers Jésus. Les femmes portent des vases que l'on peut penser précieux, l'osier étant là pour les protéger. Saint Paul en s'adressant aux Philippiens parlera de l'amitié qu'ils manifestaient à son égard comme un parfum... Attardons-nous sur le geste délicat de Marie Salomé qui ouvre un flacon si précieux.

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Jean soutient Marie. Son visage marque une infinie tristesse mais sa douleur paraît presque résignée..

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Neufchateau

Église Saint Nicolas

Ici 9 statues représentent l'onction du Christ provenant d'une chapelle de l'ancien couvent des Cordeliers de Neufchâteau qui fut détruit après la révolution. Les coloris sont somptueux et brocards, broderies et galons sont particulièrement vifs. En 1497, une indulgence de 100 jours était octroyée à tous ceux qui viendraient prier devant le monument. L'ensemble étant daté de vers 1495.

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Marie Jacobé essuie une larme avec l'extrémité de son voile ... Regardez la finesse de ces peintures !

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Marie Salomé, le visage en pleurs, tient une main sur son cœur et prie…

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Jean, reconnaissable à sa chevelure bouclée, soutient Marie … Son visage est tourné vers elle … Marie regarde son fils, là devant elle … Marie, ta douleur est bien celle d'une mère …tu sembles figée dans une douleur muette …

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Nicodème est là, lui aussi. Il tient son bonnet de docteur à la main, le galon de sa pèlerine porte l'inscription "crede deum" c'est à dire "crois en Dieu".

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Joseph d'Arimathie se tient debout et son regard est tourné vers Jésus. Il a un air étrange ainsi vêtu d'un volumineux chapeau oriental …

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Marie Madeleine, les cheveux dénoués, se prépare à oindre le Christ

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Jésus, sur la pierre d'onction mise à même le sol, a un regard fixe, terriblement aigu.

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Charmes

Cette mise au tombeau date du 15°; siècle. Bien que moins réaliste que celle de Bulgnéville, elle nous entraîne au cœur de la douleur d'une mère…

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Contemplons cette œuvre et laissons-nous porter par elle, alors peut- être une prière montera de notre cœur, alors peut-être nous laisserons-nous saisir par le Christ…

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Jean semble retenir Marie d'une main ferme ... Marie, ta douleur est infinie …

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tu sembles nous dire "regardez cette douleur qui est la mienne"

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et tu te penches vers ton fils bien aimé…

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Joseph d'Arimathie et Nicodème tiennent le linceul … On va le refermer …

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et Marie Madeleine porte les parfums…

Epinal

Basilique Saint Maurice

Cette mise au tombeau datant de la fin du 15 °; provient de la chapelle Saint-Michel située dans un faubourg de la ville. Le Christ est porté par Joseph d'Arimathie et Nicodème.

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Marie, cassée par la douleur se penche tendrement sur son fils… son corps semble s'affaisser… Jean la soutient…

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Un ange portant une croix représente ici le symbole de la mort du Christ.

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Marie-Madeleine dont les longs cheveux sont dénoués porte un vase de parfum.

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Bulgnéville

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Auprès de Jésus quatre femmes pleurent ... Nicodème et Joseph d'Arimathie sont là aussi...

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Le visage de Marie exprime autant la résignation que la douleur. Jean soutient Marie et regarde le Christ. Les mains de Marie sont jointes... Son regard est absent c'est avec le coeur qu'elle regarde. Elle se penche sur son Fils … des larmes coulent de tes yeux Marie … tu es Mère … jusqu'au fond de toi même la souffrance te pénètre … rien n'aura été épargné à ton fils, Marie…ni les outrages, ni l'humiliation, ni la souffrance… Et tu le regardes … il est là près de toi mais mort … homme jusqu'au bout.

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Marie-Madeleine, tes cheveux sont épars sur tes épaules … toi aussi tu pleures et les larmes traduisent ta douleur … dans tes mains un vase de parfum précieux, précieux comme l'or mais que vaut l'or quand on a perdu celui que l'on aime …