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Regards d'un passant

Regards d'un passant

Le chant du feu

« Il pleut,
L'équateur fume.
Les tropiques tremblent,
Les bornes de la terre se dessinent.
Les filigranes du soleil apparaissent
Et l'ombre du vent fuit,
Tout se volatilise.
Je me pose sur une vague
Pour escalader les cieux.
Chute libre jusqu'aux enfers
Je prends les ailes de l'aurore
Une plume brûle.
Je marche enchaîné vers le désespoir,
Temple du doute. »



D'une prose hantée à une plume militante, Milandu-Bashinga nous conte le voyage d'une âme meurtrie. Entre ombre et lumière, l'orphelin des Regards d'un passant orchestre dans Le chant du feu l'amour filial de la mère Afrique. Une partition multiple qui, du nihilisme à la révolte, embrasse l'intime et l'universel.

Né en 1963 à Brazzaville, Milandu-Bashinga a fait ses études, primaires et secondaires, à Mpayaka, à Kibwende et à Mbamou; philosophiques et théologiques à Brazzaville. Depuis 2010, il est titulaire d'un doctorat d'ethnologie (Université de Strasbourg, France).
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Publié le 22/05/2014 par Marie de Montclos.