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Saint Amé des 3 vallées
10 rue des Capucins à Remiremont (locaux de la communauté protestante)
le thème retenu pour la soirée lors de notre rencontre du 15 mars 2013 : au regard de nos textes saints que dire
du pardon- de la lutte contre le mal
chaque communauté dispose de 15 minutes d'exposé, ce qui fait 45 minutes d'exposés ( juifs, chrétiens, musulmans) l'ensemble sera suivi d'un débat à partir des questions de la salle
— lors de l'exposé peuvent être donnés des témoignages
— des mots clés associés à pardon: guérison (physique, intérieure), joie de vivre, vie renouvelée
— le pardon dans la foi, la réconciliation.
Le pape a rejoint le centre à 15h30, aux heures d'ouverture de la structure. Il s'est rendu au réfectoire, saluant les réfugiés et bénévoles qui étaient en train de servir le repas. Puis il s'est entretenu avec un groupe d'une vingtaine de personnes.
« Chacun de vous, chers amis, porte une histoire qui parle de drames, de guerres, de conflits... mais chacun de vous porte surtout une richesse humaine et religieuse, une richesse à accueillir, non pas à craindre », a-t-il déclaré. « Nous ne devons pas avoir peur des différences ! La fraternité nous fait découvrir qu'ils sont une richesse, un don pour tous ! Vivons la fraternité ! ».
Le pape a souhaité que Rome soit « la ville qui permette de retrouver une dimension humaine, de recommencer à sourire », remerciant les employés, bénévoles, bienfaiteurs du Centre et de tous les services d'accueil, « qui ne donnent pas seulement du temps, mais qui cherchent à entrer en relation avec les demandeurs d'asile et les réfugiés en les reconnaissant comme personnes, en se consacrant à trouver des réponses concrètes à leurs besoins ».
« Gardez vive l'espérance ! » les a-t-il exhortés : « Aidez à retrouver la confiance ! Montrez que l'accueil et la fraternité peuvent ouvrir une porte sur l'avenir ».
Le pape a donné aux jésuites et à leurs collaborateurs trois mots d'ordre : servir, accompagner, défendre.
Servir, a-t-il expliqué, c'est « accueillir la personne qui arrive avec attention... tendre la main sans calcul, sans crainte... établir des relations humaines, de solidarité ».
Le pape a appelé à cet examen de conscience : « est-ce que je me penche sur les personnes en difficulté ou bien ai-je peur de me salir les mains ? Suis-je fermé sur moi-même ou est-ce que je vois celui qui a besoin d'aide ? Est-ce que je sers moi-même ou bien les autres ? » Les pauvres, a-t-il poursuivi, sont des « professeurs privilégiés de notre connaissance de Dieu ; leur fragilité et simplicité démasquent nos égoïsmes, nos fausses sécurités... et nous conduisent à l'expérience de la tendresse de Dieu ».
Dans l'accompagnement – deuxième mot d'ordre – l'accueil ne suffit pas : « il ne suffit pas de donner du pain s'il n'est pas accompagné de la possibilité d'apprendre à marcher avec ses propres jambes. La charité qui laisse le pauvre comme il est n'est pas suffisante. La vraie miséricorde exige que le pauvre trouve la voie pour ne plus l'être ». Le pape a plaidé pour « le droit à vivre et à travailler, à être pleinement personne » et « le droit à l'intégration », à « être une part active de la société » d'accueil.
"Défendre" enfin, le troisième terme du programme, signifie « se mettre du côté de celui qui est plus faible ». « Combien de fois, a déploré le pape, nous élevons la voix pour défendre nos droits, mais nous sommes indifférents aux droits des autres ! » « Il est important que dans l’Église, l'accueil du pauvre et la promotion de la justice ne soient pas confiés seulement à des “spécialistes” », mais bénéficient de l'attention de « toute la pastorale, de la formation des futurs prêtres et religieux, de l'engagement normal de toutes les paroisses et mouvement ecclésiaux », a-t-il souligné.
Le pape a invité « de tout son cœur » les instituts religieux à lire « avec responsabilité » ces signes des temps : « le Seigneur appelle à vivre avec plus de courage et de générosité l’accueil dans les communautés, dans les maisons, dans les couvents vides… Très chers religieux et religieuses, les couvents vides ne servent pas à l’Église pour être transformés en hôtels et gagner de l'argent. Les couvents vides ne sont pas à nous, ils sont pour la chair du Christ que sont les réfugiés ». Pour cela il faut du « courage », a-t-il poursuivi, encourageant à « faire plus » et « dépasser la tentation de la mondanité spirituelle pour « être des communautés solides qui vivent l'amour de façon concrète ». Les files de personnes qui attendent des repas disent à tous « qu'il faut faire quelque chose, maintenant, c'est possible : il suffit de frapper à la porte et de dire: “je suis là : comment puis-je donner un coup de main ?” », a conclu le pape.
PARCOURS ALPHA :
— Cours Alpha : Un parcours d’initiation à la foi chrétienne : une occasion de s’interroger sur le sens de la vie :
Sur moteur de recherche : Cours Alpha France
A qui cela s’adresse t-il ? Alpha est ouvert à tous, et spécialement à :
- Ceux qui s’interrogent sur le sens de la vie
- Ceux qui désirent en savoir plus sur la foi chrétienne
- Ceux qui désirent reprendre les bases de la foi
Qu’est ce que la parcours Alpha ?
Le parcours est une série de rencontres qui comportent successivement un repas simple et convivial, un exposé et une discussion en groupes.
Le parcours est une occasion de découvrir ou redécouvrir la foi chrétienne.
C’est sans engagement, informel et convivial.
Un repas est proposé au début de chaque rencontre pour vous permettre de faire connaissance avec les autres participants.
Écouter, discuter, débattre et découvrir : aucune question n’est considérée comme trop simple ou trop agressive.
Plus de 400 parcours Alpha sont proposés dans toute la France par les églises catholiques, réformées, évangéliques, pentecôtistes, luthériennes...
Comment cela se passe t-il ?
Chaque rencontre débute par un repas suivi d’un exposé d’une demi-heure, tel que "Qui est Jésus ?" ou "Comment prier ?". Après une pause-café ou tisane, vous pouvez discuter en petits groupes sur toutes les questions soulevées par l’exposé. Chaque soirée se termine à 22 heures.
Un week-end, proposé à mi-parcours, est un élément clé permettant aux participants de mieux se connaître. Beaucoup de convivialité et de chaleur en toute décontraction. Le parcours met les participants en confiance et leur permet de partager joies et peines avec le réconfort des uns et des autres en grande confidentialité. Vous avez envie de recevoir de la joie, de l’encouragement, du punch. Vous avez envie de vous faire de nouveaux amis… alors venez et voyez.
Combien cela coûte t-il ? Le parcours est gratuit. La participation aux frais des repas est libre.
Mercredi 25 septembre 2013 à 19h30 –salles de l’Aumônerie – Ecole Charlemagne à CORNIMONT
Renseignements et inscription :
Bernard VALDENAIRE Tél. XX.XX.XX.XX.XX
mail xxx@xxx.xx
ou
Raymond PROTCH Tél. XX.XX.XX.XX.XX mail : xxx@xxx.xx