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Un peu d'histoire à l'église de Vaxoncourt

En concertation avec l'équipe des coordinateurs, Eliane Klein responsable de l'art sacré dans la paroisse propose un cycle de visites commentées de ses neuf églises. Après Pallegney, Frizon et Hadigny, c'était au tour de Vaxoncourt. Des habitants dont le maire, des paroissiens habitués des lieux, des touristes, ils étaient une vingtaine à avoir répondu à l'invitation.
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C'est tout d'abord Christiane Vermeulen très attachée à l'histoire de sa commune d'adoption qui a présenté les différents styles d'architecture rencontrés au fil du temps en France, Champ le Duc, Metz, Mont Saint-Michel...

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Revenant à Vaxoncourt, elle a rappelé l'existence de la Grange aux dîmes encore visible avec sa tour raccourcie dans la Grand-rue et la bonne décision prise par le conseil municipal qui avait assuré le clocher peu avant la tornade du 11 juillet 1984 après laquelle son déplacement de 12 cm avait été constaté. Elle a donné quelques éléments sur la construction de l'église dans sa forme actuelle : le prêtre souhaitait remplacer sa chapelle par une église plus belle, plus grande, mais envisageant l'achat d'une forêt, le conseil municipal ne l'entendait pas de cette oreille, le curé a alors invité les conseillers à un bon repas qui lui a permis d'obtenir ce qu'il voulait : une église de style néogothique flamboyant fut construite en 1868 mais il n'y eut pas de nouvelle forêt communale ! La Foresterie fut acquise par la ville d'Epinal puis revendue, en 2006, au Groupement Syndical Forestier de la Foresterie composé des communes de Vaxoncourt, Bayecourt, Girmont et Pallegney. 40 000 paroisses de par le monde sont dédiées à Saint-Martin, dont l'une à Buenos Aires, en France, elles sont plus de 400. Dans la paroisse Saint-Laurent des trois rivières composée des " clochers " de Bayecourt, Châtel, Domèvre sur Durbion, Nomexy, Pallegney, Zincourt, Frizon, Hadigny et Vaxoncourt, ces trois derniers le sont aussi. Depuis 1993, il est le patron des policiers de France. L'histoire de ce saint a été racontée par Christiane Conrard. L'épisode le plus connu de la vie de Saint-Martin né dans l'actuelle Hongrie autour de 316 est le partage de son manteau avec un pauvre (charité de Saint-Martin). Eliane Klein a ensuite invité l'assistance à déambuler dans l'édifice pour découvrir ses vitraux. Ceux du choeur sont d'origine et les latéraux ont été remplacés suite à la deuxième guerre mondiale. Les premiers sont très colorés, figuratifs, ils représentent des personnages tels que Saint-Martin, Saint-Nicolas, Saint-Pierre et Saint-Paul... Les autres sont moins colorés, avec des formes géométriques, les représentations sont basées sur l'Eucharistie, on y voit plusieurs calices et autres objets religieux et plusieurs symboles comme le cerf assoiffé, l'agneau pascal, les poissons, le pélican nourrissant ses petits de son sang.... Francis Klein était préposé aux diapos qui ont abondamment illustré les trois exposés.

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Comme pour les trois premières, ce fut une visite appréciée. Elles permettent de voir autrement ces bâtiments communaux faisant partie du patrimoine et appartenant à tous.

Prochaine étape le samedi 3 octobre avec la découverte de l'église Saint-Félix à Zincourt.

Publié le 12/08/2015 par ALINE SZALEK.