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Communication

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02/11 /11 L’orgue dans les Vosges aujourd’hui (Communication)

La publication, en 1991, du volume consacré aux orgues de Lorraine-Vosges, à l’occasion de l’inventaire national des orgues, plaçait les Vosges en 2ème parmi les quatre départements lorrains. Avec ses 163 instruments, le territoire qui ne comportent pas de grandes villes, se distinguent par une forte implantation d’orgues en milieu rural : il y a un orgue dans une commune sur quatre.
Vingt ans après cette publication, qui a eu pour effet de faire prendre conscience à la population de la richesse de son patrimoine, quelle est la situation actuelle de l’orgue dans notre département ? Dans les limites de cet article, quelques grandes lignes de l’évolution récente peuvent être mises en évidence. Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.
1. La construction d’instruments neufs a été exceptionnelle. La plus remarquable est celle du grand orgue de la cathédrale de Saint-Dié. Depuis le dynamitage de l’édifice le 9 novembre 1944, il a fallu attendre jusqu’en 2010 pour voir la construction d’un orgue neuf qui compte désormais parmi les grands instruments du diocèse.

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2. La restauration ou la reconstruction d’instruments anciens, tous du XIXe ou XXe siècle, a été assez importante. Ce fut souvent à l’initiative d’associations locales, bien relayées financièrement par les municipalités et le Conseil Général des Vosges.
Il s’agit surtout d’orgues importants, placés dans des villes moyennes. Citons quelques exemples significatifs : Mirecourt, Châtel-sur-Moselle, Cornimont, Gérardmer, Remiremont, Rupt-sur-Moselle, Le Thillot, Bruyères, Darney.
Il s’agit aussi d’orgues plus modestes (une douzaine de jeux sur deux claviers et pédalier), en nombre plus réduit, environ une dizaine. Citons Eloyes, Lépanges-sur- Vologne, Docelles, Deyvillers, Jeuxey, Moriville, Pouxeux, Vincey, Taintrux.

3. L’impulsion donnée par l’Inventaire de 1991 est restée sans effet sur une cinquantaine d’instruments. Il s’agit d’une demi-douzaine d’orgues importants, déjà en mauvais état en 1991 et qui sont allés jusqu’à devenir injouables. Le plus monumental est le grand orgue de la basilique Saint-Maurice d’Épinal. Mais il y a aussi les orgues de Dompaire, Mattaincourt, Moyenmoutier, Senones, Lamarche.
Les autres laissés-pour-compte sont des instruments moyens ou petits, déjà déclarés il y a vingt ans “très dégradés, totalement injouables”. Aujourd’hui ils sont à l’abandon, livrés au pillage ou devenus repaires d’animaux nuisibles. On les trouve dans la plaine, autour de Mirecourt où jadis de nombreux facteurs ont œuvré, ou dans la région centre à proximité de Rambervillers où se trouve encore en activité la seule manufacture d’orgues vosgienne, et quelques-uns dans la zone montagne. Ces instruments à traction mécanique, de construction robuste, sont tout à fait réparables, même après des années de silence. Ils témoignent d’un savoir-faire artisanal exceptionnel et ont souvent une qualité sonore surprenante.

À titre d’exemples nous citerons :

  • pour la plaine, les orgues de Châtenois, Aouze, Soulosse-sous-Saint-Elophe, Bouxurulles, Sandaucourt, Contrexéville, Adompt, Harol, Hadol
  • autour de Rambervillers : Padoux, Girecourt-sur-Durbion, Aydoilles, Haillainville, Cheniménil, Darnieulles, Uxegney
  • dans la montagne : La Petite-Raon, Fraize, Plainfaing, Champdray, Tendon
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D’autres instruments plus récents sont devenus difficilement utilisables, en raison de la vétusté du système de traction électro-pneumatique des années 1945 et suivantes. C’est le cas d’un orgue important comme celui de Corcieux, ou d’orgues plus modestes comme celui de l’abbaye Notre-Dame d’Autrey, des paroisses de Wisembach et de Saint-Benoît-la-Chipotte, de la Basilique de Domrémy.

La restauration de ce patrimoine exceptionnel est urgente. Contrairement à une opinion très répandue, le coût de l’opération est –dans la durée – très supportable. Dans la plupart des cas, les paroisses ont fait l’achat d’un orgue électronique dont la durée de vie n’excède pas dix ans. Et le résultat sonore est toujours médiocre en ce qui concerne le soutien du chant.
Sur ce point, un positif de trois ou quatre jeux est préférable à un orgue électronique. J’en ai fait l’expérience depuis dix ans déjà avec un instrument hollandais neuf, transportable par deux hommes dans un véhicule monospace. Même dans une église moyenne, cet orgue de trois jeux et demi sonne avec clarté sans dureté, amplifié par l’acoustique naturelle de l’édifice.

4. Quel avenir pour un orgue dans une petite église ? Quel que soit le type de célébration, avec ou sans prêtre, ce qui pourrait devenir courant dans un avenir proche, le service de l’orgue restera inchangé. En plus de cérémonies familiales (obsèques, mariages, baptêmes) des offices dominicaux ont leur place dans les églises de nos villages. De plus une animation culturelle et pédagogique en milieu rural bénéficie d’un atout précieux avec un orgue à tuyaux.
Le stage du mois d’août dernier qui s’est tenu à Fontenay a réuni une trentaine d’organistes qui ne sont jamais passés par les conservatoires. Ils avaient pourtant un niveau suffisant pour participer à la classe de maître donnée par Olivier Latry, organiste de Notre-Dame de Paris. Ces organistes non professionnels ont accès, pendant l’année, à un orgue à tuyaux pour le temps limité que leur laisse l’exercice de leur profession.

5. Après une restauration, que reste-t-il à faire ? Un orgue restauré doit être régulièrement entretenu. Le facteur d’orgue doit passer une ou deux fois par an pour l’accord des jeux d’anches, des réglages de la mécanique, de petites réparations. Bien des orgues ont souffert d’un manque d’entretien régulier, d’un défaut d’aération, de l’humidité, de la poussière. Des systèmes de chauffage inadaptés ont remplacé le vieux poêle à bois ou à charbon.
Ailleurs, n’importe qui peut accéder aux claviers et même à l’intérieur de l’orgue. Les “rats de tribune” laissent la trace de leur inexpérience. S’il est bien que l’orgue de la paroisse puisse être visité et joué par des personnes du métier, cela ne doit pas se faire sans l’accord de l’organiste titulaire. Dans la pratique courante, il y a beaucoup de comportements irresponsables qui découragent le propriétaire (ou l’affectataire) de faire des travaux indispensables.

Armand ory
Responsable diocésain de la Musique liturgique

01/10 /11 Eglise dans les Vosges d'octobre : Etranger, mon frère ! (Communication)
Comme toujours, vous retrouverez dans ce numéro, les instructives pages officielles, l’édito, une quinzaine de brèves/initiatives et un panorama de l'actualité dans les Vosges.

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Le débat du mois
Qu’as-tu fait de ton frère ?
Les Vosges sont traditionnellement une terre d’accueil. Le droit à immigrer est fondé sur la fraternité universelle. Les évêques de France ont rappelé ce principe lors de la dernière élection présidentielle. Dans ce numéro, l’historien Olivier Guatelli évoque un siècle d’immigration italienne dans les Vosges. Alain Brunner annonce le débat organisé en octobre par Jonas : “Étranger, mon frère”. Et Hélène Cornement témoigne de ses rencontres avec de jeunes étrangers aux JMJ.
Par Jean-Paul Vannson

Repères
L’orgue dans les Vosges aujourd’hui
par monsieur l’abbé Armand Ory

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Portrait
Christian Vacelet : nouveau directeur diocésain de l'enseignement catholique
par Josée Tomasi-Houillon

Projecteur
La bibliothèque diocésaine a 2 antennes !
par Alice Henry

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17/09 /11 Tous partenaires d’un développement durable (Communication)

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Le développement durable s’efforce d’apporter une réponse aux changements affectant notre planète sur différents points :
  • l’environnement qui comprend : le climat, la biodiversité et les milieux naturels
  • les ressources et les besoins essentiels
  • la vie en société avec une consommation et une production responsable, ainsi qu’une cohésion sociale fondée sur la solidarité.

1° / Développement durable : “promouvoir tout homme et tout l’homme”

Le développement durable doit prendre en compte simultanément : l’environnement, l’économique et le social. Ce qui signifie que le progrès technique ne suffit pas, il faut aussi un progrès en humanité qui inclut de nouvelles manières de vivre ensemble, en luttant contre toutes les inégalités, où nous aurons compris que les avancées techniques ne doivent pas compromettre les exigences spirituelles.
La grande question qui nous est posée aujourd’hui à nous chrétiens : Avons-nous bien conscience d’être seulement les gérants temporaires des biens de ce monde, non pour notre seul profit, mais pour celui de tous ?
Écoutons Martin Luther King lorsqu’il nous dit : “Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre nouvelle”.

2° / Comment être partenaires d’un développement durable ?

La science, la recherche sont primordiales dans notre société d’aujourd’hui et nous ne pouvons que nous en réjouir. Mais, la science peut-elle occuper la place de l’Espérance ? La recherche peut-elle permettre à l’humanité de percer le secret des cataclysmes, des pandémies, des fléaux, peut-elle les maîtriser en totalité ?
Comment alors, faire fleurir une terre nouvelle ? C’est sans nul doute, en plaçant les hommes et la solidarité au cœur de nos préoccupations, sans gaspiller l’espace naturel. Notre responsabilité nous engage à une solidarité dans l’espace, c’est-à-dire avec la Terre entière qui nous a été confiée, et dans le temps, autrement dit dans la durée pour que les générations futures puissent vivre. Le développement ne pourra être durable que s’il arrive à concilier trois principes : l’efficacité économique, l’équité sociale et la protection de l’environnement.
Toujours avec Martin Luther King : “Je refuse de croire que l’être humain n’est qu’un fétu de paille ballotté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité d’influencer en quoi que ce soit le cours des évènements”.

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3° / Comment participer à un mode de vie plus solidaire et plus respectueux de la nature ?

Nous avons la possibilité d’influencer le cours des évènements en étant partie prenante dans l’amélioration de la vie quotidienne et en osant préparer le terrain à d’éventuelles décisions politiques plus généreuses. Ainsi, le droit de vote nous permet de nous exprimer dans le discernement, sur ce qui sert le développement intégral de l’homme et qui combat l’injustice. Tant de questions nous interpellent dans notre société, pour n’en retenir que quelques unes : La croissance démographique conjuguée à la limite des ressources énergétiques et alimentaires. Pensons au Niger qui en 2050 aura multiplié sa population par 2 et qui est déjà en état de famine. La course aux matières premières qui vient percuter le réchauffement climatique La Chine et l’Inde qui sont lancés dans des développements économiques qui vont transformer la physionomie du monde. Les questions de société : la bioéthique, la justice, la question des prisons, dans ces grands espaces anonymes, comment pourra-t-on assurer une réinsertion correcte ?… La crise agricole, la filière pêche, la pénurie des logements : comment repenser l’urbanisation dans un esprit de développement durable ? Etc…

Jean-Paul II disait : “Nous sommes au seuil d’un changement de civilisation : la civilisation de l’Amour”. Cette vision chrétienne repose sur une articulation fondamentale entre Dieu, la Création et l’Homme.
L’homme, lorsqu’il est capable de restreindre la possession de ses richesses pour partager ce qui lui apparaissait jusque-là indispensable et nécessaire, n’accorde-t-il pas à la dignité, sa plus grande valeur ? Nous sommes appelés à nous dépasser sur le refus d’une prise de pouvoir sur ce monde, renoncer au désir d’avoir et de jouir toujours plus de biens de consommation, renoncer à l’exigence d’un confort qui amenuise les ressources de la terre, au désordre d’un emploi du temps qui ruine la santé, pour laisser place à une écologie sociale qui doit se manifester dans la fraternité, le partage le respect de la singularité des cultures, l’attention à chaque personne. “La civilisation de l’Amour” suppose une étroite cohésion sociale qui est une immense responsabilité qui s’adresse à chacun d’entre nous.
Rejoignons une dernière fois, Martin Luther King : “Je crois qu’un jour, toute l’humanité reconnaîtra en Dieu, la source de son amour. Je crois que la bonté salvifique et pacifique deviendra un jour la loi, le loup et l’agneau pourront se reposer ensemble et personne n’aura plus raison d’avoir peur”

4° / Dieu, source d’amour

“L’éthique de la Création n’est pas l’éthique de l’humanisme”. Sans la foi en un Dieu Créateur, l’homme reste prisonnier du cosmos. En effet, pour répondre aux questions climatiques, ou d’environnement par la seule organisation sociale ou politique, si bien soit-elle, cela pose une limite à notre aventure humaine. Car cette aventure humaine est séparée de l’aventure d’une Alliance qui transcende l’homme dans tout son être. Ne laissons pas la science ou la technique nous dominer !
L’Alliance d’amour que Dieu a voulu entre Lui, l’homme et la création est toujours à parfaire ; elle nous ouvre à l’imprévisible : elle sera toujours inachevée. Notre responsabilité doit s’inscrire dans l’acte du Créateur, aujourd’hui, tout comme elle le fut hier. Dans cette Alliance d’Amour, nous sommes partenaires de la nature, car nous sommes de la même communauté que la Création. Nous sommes les habitants de la Terre que Dieu nous a confiée et Dieu aime son œuvre.

Andrée Brouillier

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17/09 /11 Un héritage à faire vivre (Communication)
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Le diocèse de Saint-Dié participe aux journées du patrimoine, du vendredi 16 au dimanche 18 septembre. Les visiteurs pourront découvrir des églises joyaux de l’art religieux, notamment à Épinal et Vomécourt- sur-Madon. L’occasion pour les chrétiens de mieux connaître et faire connaître leurs lieux de rassemblement et de prière. Et pour Claude Faltrauer, nouveau chargé du patrimoine du diocèse, de commencer sa mission. Son but : faire vivre l’héritage légué par nos aînés dans la foi.

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Un “Monsieur patrimoine”

A partir du 1er septembre, Claude Faltrauer, 39 ans, sera chargé du patrimoine du diocèse. Son but : favoriser les rencontres des chrétiens vosgiens autour de lieux de vie d’une richesse inestimable.

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L’église est d’abord un lieu de vie. Pas question de la mettre sous cloche pour l’ériger en œuvre d’art statique. C’est l’acte de foi de Claude Faltrauer : pour cet historien, longtemps guide chevronné pour la ville d’Épinal notamment, le patrimoine doit impulser une dynamique.
L’ex-secrétaire coordinateur de la paroisse Saint-Goëry va profiter des traditionnelles journées du patrimoine de septembre pour mettre en œuvre des idées nouvelles : “La spécificité de mon poste, c’est sa dimension pastorale forte. Il s’agit bien sûr de mieux faire connaître le patrimoine religieux, afin de faire prendre conscience de sa richesse, de sensibiliser à sa conservation. Mais l’idée, c’est que les chrétiens se réapproprient leur patrimoine, qu’ils le fassent vivre dans leur village, qu’ils favorisent, tout autour, des rencontres, des conférences, des expositions... L’église, c’est le lieu de vie d’une communauté qui partage la même foi et la même expérience.”

Méconnu et vulnérable

Le patrimoine ne constitue pas un héritage figé : “Il est le témoignage de nos aînés dans la foi. Nous en sommes les héritiers. Nous devons le préserver et l’animer. Il y a énormément de choses qui peuvent nous parler aujourd’hui.”
Occasion de cette prise de conscience : les journées du patrimoine (voir programme en page suivante). Pour des raisons pratiques, le samedi soir - pour ne faire concurrence à personne - les visiteurs pourront redécouvrir la basilique Saint-Maurice. Les églises Notre-Dame et Saint-Antoine d’Épinal ainsi que de Vomécourt-sur-Madon sont aussi au programme du week-end. Claude Faltrauer insiste sur ce point : il ne s’agit pas de se substituer aux communautés locales, mais de les épauler, les conseiller dans la mise en œuvre de la protection et la promotion de leurs biens. Sa nouvelle mission vise d’abord à faire l’inventaire du patrimoine religieux d’une richesse méconnue, insoupçonnée, trop vulnérable parfois : “Nous pouvons aider à répertorier ces monuments”, explique celui qui se félicite de l’accueil des institutions favorables à l’initiative du diocèse des Vosges : “Notre programme est relayé par les réseaux institutionnels.”

Réexpliquer l’église

Claude Faltrauer va prendre son bâton de pèlerin, se porter à la rencontre des communautés. Originaire de Raon-L’Étape, il a fait ses premières armes sur le terrain. Il a consacré son mémoire de master d’histoire de l’art à l’université Nancy II à l’abbaye de Moyenmoutier et poursuit aujourd’hui ses études en préparant un doctorat d’histoire moderne à l’université Lyon 2. Certes, la société évolue. Les touristes ignorent de plus en plus souvent les bases de l’architecture religieuse, mais restent très ouverts et attachés à sa redécouverte : “Le guide doit réexpliquer le b.a.ba, dire à quoi sert une église, pourquoi elle a été faite, comment les chrétiens y célèbrent. La compréhension change le regard des visiteurs sur l’édifice. Qui mieux que les chrétiens peuvent parler de ce qu’est leur église ? Dans l’inconscient collectif, l’église reste un lieu important qui incarne l’identité d’une commune, d’un village, y compris pour les non-chrétiens. Il est important d’expliquer, de faire connaître, de rappeler pourquoi elle est là.”



Journées européennes du Patrimoine 2011 dans les Vosges

Le thème 2011 des Journées européennes du Patrimoine est “Voyage dans le patrimoine”. Le diocèse de Saint-Dié propose ainsi de voyager au codeur des communautés chrétiennes d’hier et d’aujourd’hui avec quatre rendez-vous. Découverte.

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Vendredi 16 septembre dès 20h30à Vomécourt-sur-Madon
L’église Saint-Martin présente les éléments caractéristiques de l’architecture romane de Lorraine du sud. Son cadre et son acoustique évoquent la liturgie médiévale. Grâce aux musiciens spécialistes de la musique du moyen-âge, c’est un voyage dans le temps qui est offert. Présentation de l’édifice, des pratiques liturgiques, des chants et instruments du XIIe et XIIIe siècles sont au programme de cette soirée d’ouverture.



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Samedi 17 septembre dès 20h30 en la basilique Saint-Maurice d’Épinal
La basilique est le témoin privilégié de l’évolution de la cité des images. Ses parties les plus anciennes remontent au XI e siècle alors que les chantiers des XIIIe et XIXe siècles lui donnent son aspect actuel. Siège de l’unique paroisse de la ville jusqu’au XIXe siècle et siège d’un chapitre de dames nobles, c’est à la découverte de ces deux communautés que le voyage est dédié.

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Samedi 17 et dimanche 18 septembre de 14h30 à 17h30 en l’église Notre-Dame d’Épinal
Du premier édifice de l’église Notre-Dame, construit au début du XXe siècle, il ne reste rien après les bombardements de 1944. C’est donc une église neuve qui est à découvrir, édifice moderne alliant béton et dalles de verre où les artistes ont pu exprimer leur foi. Les témoins de sa construction se racontent à travers une exposition et un DVD.

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Dimanche 18 septembre à 14h30 en l’église Saint-Antoine-de-Padoue à Épinal
“L’Église au plus près de tous” … Au cœur des nouveaux quartiers industriels qui se développent à Épinal après la guerre de 1870-1871, l’église Saint- Antoine-de-Padoue est le reflet de la vie industrieuse de ce quartier et du développement important que connaît alors la cité des images. Édifice de style romano-byzantin, elle a conservé son décor originel dont une magnifique fresque présentant la population de ce quartier.







Un habit neuf pour la crypte de Notre-Dame

Patrimoine de demain… depuis début juin, les travaux ont commencé pour offrir la maison diocésaine un élément qui lui est indispensable : un lieu de prière et de recueillement. explications.

Nous ne reconstruisons pas une nouvelle Maison Diocésaine ! Nous achevons cet ensemble avec un élément indispensable : un lieu de prière et de recueillement.

La genèse

Au commencement était la réflexion d’ensemble sur ce lieu diocésain. Dans le projet initial était prévu un oratoire. Il est alors apparu que la crypte de l’église était tout à fait appropriée à cet usage. Restait à aménager cet espace pour un usage polyvalent paroissial et diocésain. Contact a été pris avec le cabinet d’architecture HAHA, futur maître d’œuvre, le conservateur des Monuments historiques et l’architecte des Bâtiments de France afin de déterminer un programme répondant aux exigences des utilisateurs et respectueux du caractère d’origine de ce bâtiment classé.

Le projet

Il s’agit de restructurer un espace afin de permettre un usage paroissial dans un cadre rénové et un lieu de recueillement et de célébrations diverses pour les groupes fréquentant la Maison Diocésaine. Un espace plus lumineux grâce aux percements discrets sous les vitraux existants, un espace tourné et centré sur les lieux liturgiques (autel et ambon situés en position centrale), un espace structuré et chaleureux capable d’accueillir un tout petit groupe ou jusqu’à une centaine de personnes.

La réalisation

Vingt semaines de travaux et malgré la période de congés, aucun retard n’est prévu. La livraison s’effectuera milieu septembre. Resteront à mettre en place de manière définitive le mobilier liturgique qui sera réalisé en verre ouvragé ainsi que les sièges qui compléteront l’équipement.

Inscrit dans le projet diocésain

Cet édifice, nouveau dans sa forme, s’inscrit pleinement dans la dynamique du Projet diocésain : “Entrer dans le mystère de Dieu par la liturgie” et à la demande de notre évêque à ce propos “J’invite les responsables pastoraux à promouvoir une initiation à la liturgie et à prendre soin d’aménager des lieux de célébration. Le lieu dans lequel les chrétiens se rassemblent dit quelque chose du mystère qui habite cette assemblée”

Alain Georgel

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12/09 /11 “Vivre ensemble”, un groupe sur les Chemins d’avenir (Communication)
Faire équipe, est-ce inné ? Les enfants savent être l’un à côté de l’autre mais savent-ils encore être ensemble ? Ils jouent à plusieurs mais ne s’écoutent pas. Ils se parlent mais ne s’entendent pas. Voilà le constat avancé par le groupe “Vivre ensemble” de Gérardmer, qui fête son premier anniversaire ce mois-ci. Rencontre.

Des parents et des catéchistes ont remarqué cette situation de tensions entre les enfants lors des différents regroupements et ont décidé d’y remédier. Depuis septembre 2010, Corinne Casimir, Daniel Thiry et Sœur Denise sont à la tête du beau projet “Vivre ensemble”. Ils accueillent les enfants de 7 à 14 ans afin de créer ou recréer un lien eux, de leur permettre d’apprendre à se connaître les uns les autres, à développer un esprit d’équipe et suscitent en eux la tolérance. Le respect de l’autre est le cheval de bataille de ce petit groupe d’une vingtaine d’enfants.

L’objectif est de taille : faire se rencontrer des jeunes d’âges, de religions et de cultures différents tout en luttant contre la marginalisation de chacun. C’est un fait, les enfants peuvent être cruels entre eux. Un père au chômage, des parents qui se séparent, une religion différente ou même une maladie peuvent facilement entraîner une mise à l’écart du groupe. “Vivre ensemble” leur rappelle qu’il faut savoir écouter l’autre et accepter la différence, quelle qu’elle soit.

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Des rencontres avec et pour les enfants

Chaque rencontre est organisée autour d’un thème choisi par les enfants ou défini en fonction de la période de l’année. Pirates, lutins de Noël, Carnaval et le printemps ont animé la saison 2010- 2011. Les rendez-vous ont lieu les samedis de 14h à 17h, 3 à 4 fois dans l’année à la salle paroissiale. Les enfants ont diverses activités au choix : bricolage, dessin, blagues, charades, chants ou jeux d’équipe mais tous participent aux discussions et débats autour du thème retenu. Un goûter convivial clôt l’après-midi, goûter auquel bon nombre de parents participent.

Pour l’abbé Daniel Voinson, curé de la paroisse de Gérardmer, il s’agit “d’un bon petit groupe de jeunes motivés. Corinne, Daniel et Sœur Denise ont le souci de regrouper les enfants et de leur permettre de s’ouvrir à autre chose. Ce n’est pas du patronage, ni une garderie ; c’est un groupe novateur adapté pour un public différent de celui de la catéchèse et de l’aumônerie. On peut y voir une dimension missionnaire.”

Et demain ?

Les meneurs du projet ont des souhaits communs pour cette nouvelle année : accueillir davantage d’enfants d’autres religions et cultures pour enrichir encore les relations et ouvrir les esprits et créer des liens forts et durables entre les enfants.
Comment se faire connaître ? Comment faire parler de soi ? L’équipe de “Vivre ensemble” a choisi d’employer les grands moyens. En effet, dès fin septembre, elle lancera une campagne de grande envergure avec entre autres des annonces dans presse locale, des spots radiophoniques et l’affichage d’affichettes dans les boutiques et magasins des alentours. Personne ne pourra passer à côté du message. Le groupe “Vivre ensemble” a de beaux jours devant lui. Suivons son modèle, faisons tous équipe !

Une équipe unique
Sœur Denise : toujours disponible et enthousiaste pour les activités, elle est le phare du groupe par sa droiture et son calme.
Daniel Thiry : très ouvert, il aime le contact avec les jeunes et joue le super animateur boute-en-train.
Corinne Casimir : “petite maman” du groupe, elle écoute, encadre, participe aux activités et concocte les goûters.

Alice Henry Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.

11/09 /11 Les Équipes Notre-Dame font alliance d’amour et de foi (Communication)
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Vingt ans cette année, vingt ans déjà que Corinne et Jean-Louis Chotard se sont unis devant Dieu et les hommes. Elle, professeure de mathématiques à Bruyères, lui, directeur au sein d’une belle entreprise géromoise, tous deux savent qu’aussi inoxydable soit-il, pour s’épanouir l’amour demande à se nourrir d’attentions. Les Équipes Notre-Dame ? Ils les ont découvertes voici 7 ans par l’intermédiaire d’amis confiants en leur promesse nuptiale et leur attachement réciproque aux valeurs chrétiennes. Rencontre.

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D’un même sourire, un peu malicieux, Corinne et Jean-Louis vous tendent une plaquette d’information. Que voit-on sur la première page ? L’une de ces bonnes vieilles cocottes en fonte qui mitonnent les petits plats ! Le titre interpelle. “Une blanquette pourrait changer votre vie de couple”. Voilà qui mérite explications.
Chaque mois, à l’occasion d’un repas convivial, les couples des Équipes Notre Dame (END) se réunissent avec un prêtre. L’espace d’une soirée, ils se penchent sur un thème auquel ils auront réfléchi. “Attention ce n’est pas un gueuleton gastronomique” prévient Jean-Louis. Durant cette rencontre qui débute à 20h et s’achève à 23h, on évoque sa vie, ses forces, ses faiblesses, ses joies, ses souffrances...

La prière demeure un moment incontournable de cet entretien fraternel durant lequel chacun affine ses qualités d’écoute. Toute confidentialité assurée. Le prospectus montre aussi un agenda électronique. Il s’agit là de s’obliger de noter un rendez-vous personnel avec Dieu. Sur une autre page, la photo d’un canapé indique au couple le devoir de s’asseoir, pour une pause destinée à se parler, échanger ses idées, avec Dieu pour témoin. C’est l’espace-temps privilégié, pour évoquer l’existence, de ne laisser aucun non-dit du couple derrière soi, “Dire son ressenti, sans heurt, sans reproches, simplement comme un bilan, avec toutes ses composantes. C’est un outil magique !” assure Jean-Louis sous le regard lumineux de Corinne.

Eux deux font partie de l’Équipe Remiremont 7, les différents participants sont originaires d’un large secteur. Le prêtre vient du Thillot. “Il est un coéquipier à part entière ! Pour lui, c’est une façon de percevoir davantage comment vivent les couples.”
La Bible de Jérusalem se révèle un support précieux, le couple approfondit la Parole. Une chance de découvrir chaque jour autrement. “Dieu aide beaucoup dans la prière, en faisant grandir notre foi, grandir notre couple”

Les astuces des autres

Leur expérience des Équipes Notre- Dame, Madame et Monsieur Chotard aimeraient la partager. “Bien sûr, il s’y trouve un côté spirituel, mais qui ne doit pas effrayer les autres couples. Chacun avance à sa mesure, il n’y a pas d’exigences et ce n’est pas prenant, c’est un temps que l’on s’accorde... Il y a du temps pour la famille, du temps pour le couple. Nous ne sommes pas seulement des parents, mais aussi des conjoints...”
Dans les Vosges, 5 équipes, une vingtaine de couples et 6 prêtres développent les END. Des réunions brassées apportent leurs parts d’enseignements. Des événements, dont le 8 décembre, jour de l’Immaculée Conception, des possibilités de formation, la journée de secteur... s’inscrivent comme des pierres blanches sur le calendrier de cette véritable aventure humaine et spirituelle.

Une fois par an, comme les autres conjoints des Équipes Notre-Dame, Corinne et Jean-Louis s’offrent un weekend en amoureux dans le lieu de leur choix. Père et mère de trois enfants, ils s’arrangent pour préserver leur jardin secret. “Tout cela, c’est vraiment un joli et véritable cadeau pour le couple ! Nous n’avons jamais eu envie d’arrêter, nous avons évolué... En discutant, nous avons profité des astuces des autres couples. Nous avons chacun un petit cahier sur lequel nous posons des mots sur des sentiments, sur notre vécu. Et nous échangeons nos cahiers, c’est réellement puissant...”.

Dimanche 25 septembre 2011 de 9h30 à 16h30 les Équipes Notre-Dame invitent tous les couples à une journée conviviale : conférence et découverte des END.
Corinne et Jean-Louis Chotard l’assurent d’une même voix, “Laissez-vous tenter, dites oui ! L’essayer, c’est l’adopter !”

Josée Tomasi-Houillon

Site internet : http://www.equipes-notre-dame.fr
Contacts Vosges : Père Jean-Louis Ngabonzima
Corinne et Jean-Louis Chotard : 03. 29 32 71 27

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