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Communication

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21/05 /12 Lire la Bible, lire la vie (Communication)
Lire la Bible. Tout “bon chrétien” s’est déjà essayé à cet exercice mais est-ce un texte vraiment abordable ? Lire la Bible revient à lire un texte sacré dans un état d’esprit partial et subjectif. L’éducation, la morale, la culture et les concepts qui ont été intégrés depuis l’enfance perturbent la vraie lecture de l’ouvrage. Danièle Nutz, propose un atelier de lecture pour en découvrir, ou plutôt en redécouvrir, les mots et le sens. Rencontre.

Église dans les Vosges (EDV) : Quand et comment sont nés ces groupes de lectures bibliques ?
Danièle Nutz (DN) : Les groupes bibliques existent pour les catholiques depuis Vatican II. Dans le secteur de Saint-Dié, un petit groupe s’est formé autour de sœur Elisabeth Adam. Celle-ci appelée en d’autres lieux, le Père Huot a repris le groupe.
Puis avec le temps, il a peu à peu laissé la responsabilité du groupe aux laïques. Aujourd’hui, j’accompagne 5 groupes différents. Le Père Huot est allé encore plus loin : il souhaitait que les animateurs travaillent ensemble sur toute la zone et qu’un même programme soit fait à Bruyères, Gérardmer et Saint-Dié. Il a assuré la formation de ce groupe, puis m’a laissée le soin de poursuivre.

EDV : Quels sont les objectifs ?
DN : La Bible est une Parole vivante si elle est partagée. Le premier objectif est de prouver que les textes ne sont pas hors portée. Le second est de donner goût à cette lecture.
Prenons une image culinaire : un plat inconnu ne nous attire pas automatiquement. Le palais doit s’habituer à de nouvelles sensations et nos papilles s’affiner pour que le plaisir apparaisse. C’est la même chose pour les textes bibliques. Tous les textes ont de la saveur, encore faut-il essayer ! Quant au troisième objectif, il est de retrouver de l’étonnement face aux textes, sans barrières, arrière-pensées ou sous-entendus.
Tous ces objectifs pour un seul but : lire la vie ! La Bible est un ensemble de livres qui nous parle de la vie.

EDV : Quels sujets sont-ils abordés ?
DN : Chaque membre de chaque groupe est différent. Les sujets abordés sont donc forcément adaptés : l’Évangile selon Saint Luc à Fraize, celui selon Saint Jean à Saint-Michel, Samuel à Épinal et les Actes des Apôtres ou la Genèse à Saint-Dié où il y a la particularité d’y avoir 2 groupes. Le 1er est ouvert à ceux qui ont envie de rentrer dans un livre qui leur semble illisible.
Il n’y a pas de “programme” mais juste l’écoute et peu à peu on avance dans ce qui semble être un labyrinthe. Alors que le 2e prépare les animateurs de la zone. Je pointe ce qu’il y a de plus important dans le texte et ce qu’il faut faire remarquer. Chaque animateur retransmet ensuite à sa manière, pour son propre groupe.

EDV : Comment se déroule un atelier ?
DN : Une séance commence toujours par la lecture du texte. Cette lecture provoque des réactions que j’essaie de remettre en rapport avec le texte. Si elle ne provoque pas de réaction, j’en suscite en mettant le doigt sur certains mots par exemple. Parfois, il y a des silences, précieux silences qu’il ne faut surtout pas se presser de remplir par du verbiage. La Parole fait son œuvre !

EDV : Que pensez-vous apporter aux participants ?
DN : Il me semble que je peux dédramatiser la lecture de la Bible. Je reprends l’image culinaire. Lorsque je déguste un plat qui m’envahit de bonheur, je ne pense pas à la recette. Pour la lecture biblique, c’est pareil. Je tente de donner le plaisir de la lecture ; tout le travail en amont je le garde pour moi, et si parfois, je donne une indication, une définition, j’essaie de ne pas noyer les participants… le but n’est pas d’étaler un savoir mais de faire de chaque chrétien un lecteur des textes bibliques.

EDV : Qu’est-ce que cet atelier peut leur apporter dans la vie quotidienne ?
DN : C’est une question piège… et pourtant vitale ! Si la lecture est bien faite, le texte entre en résonance avec notre vie. Par exemple, la Résurrection. Cela peut sembler ne pas nous concerner. Et pourtant ! N’est-ce pas une réalité pour chacun ?
Qui n’est jamais sorti de ses ténèbres : peurs, problèmes familiaux, difficultés financières, maladie… En sommes-nous sortis avec notre seule force ? Avons-nous perçu dans notre détresse, un mot, un geste, un sourire, un silence pour que la vie recommence peu à peu ? Nous sommes bien les mêmes après cette “mort” et pourtant nous sommes différents.
Je pense très sincèrement que la lecture des nombreux livres bibliques ne peut que nous apporter quelque chose dans notre vie quotidienne. Et je souhaite vraiment que chaque participant y trouve des raisons de croire en un Dieu de vie.

Alice Henry

14/05 /12 Françoise Esplat porte des fleurs au chœur (Communication)
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De son enfance, Françoise Esplat se souvient avec bonheur de courses derrière des papillons, et d’avoir passé de longs moments à observer le monde. Chassant son ennui de petite fille un peu seule, elle savait s’émerveiller durant plus d’une heure des jeux d’un couple de chardonnerets

Cet article a été publié dans le magazine « Église dans les Vosges ». En vous abonnant , vous êtes informé-e et vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.

Ces spectacles de la nature enregistrés par ses yeux d’enfant ont probablement contribué à forger des talents artistiques indéniables. S’ils ne chantent que dans l’imaginaire de ceux qui les admirent, les oiseaux d’argile créés de ses mains, jusqu’au moindre détail de peinture, semblent si réels qu’on les verrait bien s’envoler vers le ciel.
Ses dessins reproduisent les grands arbres approchés lorsqu’elle n’était encore qu’une gamine haute comme trois pommes. Les belles forêts vosgiennes de Ventron où elle naquit et vécut ses trois premières années d’existence avant de venir vivre à Épinal avec sa famille fleurent bon des parfums d’humus, de fougères... D’ailleurs, peut-être, est-ce en franchissant les ronciers, en escaladant les talus, ou en courant dans les prairies pour y cueillir des petits bouquets des champs que Françoise a puisé ce don de la composition florale.

Spinalienne depuis 47 ans, elle est restée fidèle à la paroisse Notre-Dame, maintenant intégrée dans celle de Saint-Goëry. Notre-Dame, avec son édifice religieux d’architecture du 20e siècle, qu’elle a découvert à Épinal à l’époque de l’abbé Ohnimus. Ancienne employée du Crédit- Foncier, Mme Esplat saisit il y a quinze ans l’opportunité de profiter de la retraite.

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L’inspiration soufflée par l’Esprit Saint

Mariée à Norbert, maman de deux filles, Valérie, 44 ans et Virginie 35 ans, Françoise cultive aussi l’art d’être grand-mère de deux petits-fils qu’elle adore dorloter. Françoise Esplat se rappelle que dans les premiers temps de son installation dans la Cité des Images, elle se rendait à la messe du matin. Elle fit alors connaissance avec Monique Thouvenot, une personne dévouée qui assurait la mission de fleurir l’église paroissiale et qui avait besoin d’aide après le départ de Monique Bayet, responsable des décors. “J’ai commencé comme cela et j’y ai très vite pris goût...”

Monique pouvant à son tour difficilement poursuivre, Françoise reçut la magnifique charge de l’ornement de Notre-Dame et occasionnellement d’autres lieux de prières. “J’ai toujours admiré les compositions qui ornaient les églises, je pensais que c’était des fleuristes qui venaient là... J’ai beaucoup prié l’Esprit-Saint pour qu’il m’inspire...” Françoise Esplat se tourne souvent vers Dieu. “Il faut se laisser guider par l’Esprit- Saint. Pour réussir des décors, il faut qu’ils soient jolis bien sûr, qu’ils égayent le béton des murs, mais également ils doivent parler aux catholiques et toucher les gens qui viennent là...”

Croix glorieuse, avec des lys, du blanc du jaune

Carême invite à la modestie. Mais, le chemin vers Pâques peut s’épanouir doucement. Françoise conserve les images de ses croquis et de ses arrangements floraux au fil des pages d’un gros album de photos. Responsable de la paroisse, l’abbé Antoine Viry lui accorde toute confiance. Marie-Thérèse Vincent, depuis une dizaine d’années et Françoise Leplat depuis deux ans apportent un concours précieux et apprécié. “Ces deux personnes ont beaucoup de goût et d’idées. Je sais pouvoir leur laisser prendre des initiatives...”
La renaissance printanière de la nature offre des possibilités de choisir des fleurs dans les jardins. Mais, c’est essentiellement chez un professionnel de la ville que sont achetés les éléments à réceptionner et trier avant d’entreprendre les compositions.

Une couleur, une signification

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“Les couleurs ont un sens. Le Vendredi-Saint, je choisis du rouge et du blanc pour représenter la Passion. Des oeillets rouges, pour le sang et les larmes du Christ... le sang de Jésus. La Résurrection apparaît comme une grande lumière, je conçois un décor qui peut évoquer la Croix glorieuse, avec des lys, du blanc, du jaune, la Résurrection radieuse comme un soleil...”
Toutes les fêtes religieuses se préparent avec soin. Un peu plus loin sur le calendrier, la Pentecôte inspire Françoise. “J’utilise des anthuriums rouges, je les place telles de petites langues de feu...” Pour l’Assomption, du rose, des glaïeuls blancs.

L’éclairage traversant le remarquable et exceptionnel vitrail derrière l’autel est pris en compte. Des coeurs rouges pour les mariages, pour Noël... Bénévole, Françoise ne calcule jamais son temps.
“Louer le Seigneur, sa création est tellement belle. Il existe tellement de sortes de plantes et de fleurs. Les lui offrir au mieux c’est le glorifier. On fleurit Notre Dame, mais aussi parfois d’autres églises. Cela aide à prier dans un beau décor, à élever l’âme...”

Josée Tomasi-Houillon

10/05 /12 Toutes les fréquences des radios à Gérardmer (Communication)
Listes des Radios et Fréquences FM à Gérardmer (Vosges) - janv 2012


Classement par "nom de la radio" Gérardmer
FRANCE BLEU - GERARDMER 91.2
FRANCE CULTURE - GERARDMER 95.4
FRANCE INTER - GERARDMER 99.2
FRANCE MUSIQUE - GERARDMER 101.6
NOSTALGIE - GERARDMER 106.7
RADIO COCKTAIL FM - GERARDMER 88.9
RADIO CRISTAL - GERARDMER 92.7


Classement par "Fréquence de la radio" Gérardmer
RADIO COCKTAIL FM - GERARDMER 88.9
FRANCE BLEU - GERARDMER 91.2
RADIO CRISTAL - GERARDMER 92.7
FRANCE CULTURE - GERARDMER 95.4
FRANCE INTER - GERARDMER 99.2
FRANCE MUSIQUE - GERARDMER 101.6
NOSTALGIE - GERARDMER 106.7


09/05 /12 Le charisme des soeurs de Portieux se donne à découvrir en vidéo (Communication)
10 minutes ! C'est le temps qu'il vous faudra pour découvrir le charisme et la vocation des sœurs de la Providence de Portieux (Vosges).

Un engagement auquel des centaines de femmes répondent à travers le monde pour répondre aux besoins essentiels des pauvres, pour faire œuvre d’éducation et de promotion humaine en priorité auprès des jeunes et des enfants.

Simplicité, Pauvreté, Charité, Abandon à la Providence,...

La preuve en images !

08/05 /12 Nouvel élan missionnaire dans les Vosges (Communication)
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Comment voit-on l’Église Catholique des Vosges aujourd’hui ? Le pessimiste dira que les vocations sont en baisse. Alors que l’optimiste, qui a bien raison de l’être, répondra que la congrégation des Sœurs de la Providence de Portieux vient d’ouvrir le premier Centre de formation missionnaire de France et que ça, c’est exceptionnel. Les premières novices sont arrivées le 13 mars dernier.



Créée depuis 250 ans, la congrégation est depuis toujours missionnaire dans l’âme. Mais aujourd’hui, trop peu de jeunes Françaises ressentent l’Appel et le nombre de missionnaires baisse. En revanche, en Asie, l’Appel retentit toujours aussi fort et de nombreuses jeunes catholiques prononcent leurs vœux. La question est de les préparer à devenir missionnaire et prendre le relais de leurs aînées. Le projet de faire venir des jeunes sœurs en France afin de les former à la mission germe alors. Il faut d’abord vérifier qu’elles sont capables de s’adapter à une autre culture, à quitter leur famille et leurs repères. Elles doivent également réussir à être à l’écoute du peuple qu’elles rencontrent. Il est nécessaire qu’elles comprennent leur pays d’adoption afin d’adapter le message de l’évangile. Cette capacité relève d’une formation mais aussi de qualités personnelles.

Choc des cultures

Cette préparation est menée avec 13 Vietnamiennes âgées de 23 à 29 ans. Elles quittent leur couvent pour vivre pendant 4 mois dans les hauts plateaux du Vietnam, peuplés d’ethnies minoritaires aux dialectes et coutumes singulières. En immersion dans différents villages, elles ne sont pas seules car les accompagnatrices du projet, sœur Marie-Paule, Supérieure de la Communauté des Hauts-Plateaux et sœur Marie-Eugénie, directrice d’école, leur rendent visite régulièrement. Après un temps en famille et un temps de relecture, les 7 novices et 5 pro fesses prennent finalement la route de l’aéroport.

Pourquoi Portieux ?

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Les textes fondateurs de la congrégation sont en français et c’est primordial que les jeunes missionnaires aient accès à l’ensemble des textes originaux. Elles doivent donc parler, lire et écrire le français. De plus, Portieux est la maison-mère de la congrégation. Derrière l’enceinte des murs du couvent, chaque sœur de la Providence se sent chez elle. D’ailleurs, durant le trajet entre l’aéroport de Paris et le couvent, les jeunes sœurs s’exclamaient “Portieux, Merci mon Dieu”. La formation à Portieux est une étape incontournable pour apprendre les bases nécessaires à toute missionnaire : on compte environ 2 ans, avec des stages. Ensuite, chacune sera missionnée dans un pays selon les besoins et son souhait. C’est une toute nouvelle aventure pour les Sœurs de la Providence. D’autres congrégations attendent impatiemment le bilan de cette première session au centre de formation afin de prendre modèle.

Anecdotes

Ces 12 jeunes filles, plus souriante l’une que l’autre, doivent s’habituer à notre pays. Elles ont mal aux pieds dans nos chaussures fermées ; elles n’avaient jamais porté d’écharpe ni mangé d’endives au jambon ; on a dû leur montrer comment dormir dans un lit car elles ignoraient qu’il fallait se mettre entre le drap housse et le drap ; elles se sont demandées aussi pourquoi on ne coupait pas les arbres morts – arbres qui étaient en fait nus en raison de l’hiver. Toutefois, peu importe les différences, elles se disent rassurées parce qu’elles se sentent en famille à Portieux.
Des moments forts ont déjà été vécus comme le comité d’accueil à l’aéroport de Roissy constitué de plusieurs sœurs des congrégations de la région parisienne ou celui à Portieux qui a été particulièrement émouvant pour les jeunes missionnaires à qui les sœurs ainées et parfois handicapées ont offert des fleurs. Et Dimanche 18 mars, l’accueil officiel a eu lieu avec entre autres la participation des sœurs des communautés environnantes et de l’évêque. Une belle aventure commence dans les Vosges !

Alice Henry


Le mot de l’évêque

Les sœurs de la Providence de Portieux fêtaient le 18 mars l’arrivée de douze jeunes sœurs Vietnamiennes encore en formation, qui viennent se préparer à être missionnaires en pays francophones. Notre diocèse est concerné, pour avoir participé pendant des années à cet envoi missionnaire en Extrême-Orient. 136 ans après l’arrivée des premières sœurs d’Europe au Vietnam, c’est donc un échange au sein de la Congrégation, pour le service d’une mission qui se poursuit : hier des Vosgiennes sont allées là-bas pour une mission qui porte du fruit en abondance. Maintenant en voici qui se préparent à partir en mission à leur tour chez nous ou dans les pays francophones d’Afrique par exemple.
Il est clair que la mission chez nous, c’est d’abord l’affaire des chrétiens d’ici. Mais l’arrivée de ces jeunes sœurs pourra être un stimulant pour la Congrégation et pour le diocèse. C’est vrai aussi de deux jeunes Vietnamiens qui viennent de commencer une formation intensive en français et qui pourraient devenir séminaristes pour le diocèse de Saint-Dié. Bienvenue à ces jeunes du Vietnam. Un appel à nous réveiller.

+ Jean-Paul Matthieu, évêque de Saint-Dié

03/05 /12 40 confirmands le 17 mai à Neufchâteau (Communication)
C’est un peu plus que l’an dernier. Parmi les candidats, venus de tout le diocèse : un peu plus de femmes que d’hommes, et surtout, beaucoup de jeunes. Encourageant

Pour mémoire. La confirmation accomplit le don du baptême. Comme le baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une trace ineffaçable. Et comme lui, ce sacrement ne peut être reçu qu’une seule fois.
Comment ? D’une façon à la fois simple et solennelle. En imposant les mains et en oignant le confirmand avec l’huile sainte du Saint-Chrême, l’évêque accomplit un geste ressortant d’une tradition ancestrale. Un geste biblique. Avant lui, les apôtres ont imposé les mains pour transmettre l’Esprit. En traçant une croix sur le front du confirmand, celui qui a repris pour mission de “confirmer ses frères dans la foi” lui signifie le même message : l’Esprit Saint sera toujours avec lui. Pour l’aider à connaître Dieu. Pour lui permettre de L’aimer toujours davantage : “Sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu.” L’Esprit Saint donne du souffle pour aller vers les autres avec un esprit de sagesse, d’intelligence, de conseil, de force, de connaissance et d’affection filiale. Il confère aussi son aide pour vivre conformément à la demande de Jésus et pour être témoin de l’amour de Dieu. Dieu choisit le confirmand comme témoin, Il l’envoie annoncer Jésus autour de lui.

Les trois facettes

La confirmation, c’est ainsi le sacrement qui confirme l’action de l’Esprit Saint pour enraciner le croyant plus profondément dans sa vie d’enfant de Dieu. Pour l’unir plus fermement au Christ, pour consolider son lien à l’Église, l’associer davantage à sa mission. La confirmation aide le chrétien à rendre témoignage de sa foi en paroles et en actes. Responsable diocésaine du catéchuménat, qui englobe la préparation au baptême, à l’Eucharistie et à la confirmation, Annie Viry le souligne : ces trois sacrements sont les facettes d’un même ensemble. Il convient de regarder l’unité de ces sacrements d’initiation à la vie chrétienne. La réception de la confirmation accomplit la grâce baptismale et l’eucharistie permet de la réactualiser chaque dimanche.

Cinq adultes baptisés à la veillée Pascale

Quand peut-on recevoir la confirmation ? C’est un choix personnel qui peut se faire à tout âge. C’est une réponse à l’appel incessant de Dieu quand nous découvrons qu’il convient de partager un trésor : l’amour de Dieu reçu au baptême. Beaucoup ne se souviennent plus de leur confirmation faite dans l’enfance ou le lendemain de la profession de foi, cette célébration est aussi l’occasion pour les participants de se sentir de nouveau appelés et envoyés par toute l’Église. A présent, la confirmation des adultes connaît un regain de vitalité : le 17 mai, jour de l’Ascension, à Neufchâteau, Mgr Jean-Paul Mathieu rappellera à quarante confirmands venus de toutes les Vosges qu’ils sont fils de Dieu et qu’ils appartiennent à Son Église. Quarante, c’est un peu plus que l’an dernier. Une progression qui tient à l’importance du nombre de jeunes baptisés ces dernières années dans le département : “treize nouveaux baptisés demandent la confirmation cette année”, note Annie Viry. Cinq adultes recevront le baptême lors de la veillée pascale : deux à Golbey, une à Xertigny, un à Remiremont et une à Docelles. Traditionnellement, les femmes sont un peu plus nombreuses que les hommes : “C’est toujours une grâce et une joie pour les paroissiens d’avoir un baptême à la veillée pascale. Cela lui donne tout son sens, ça réveille, ça renouvelle notre foi.”
La joie. Une dimension à ne pas oublier : “Le 17 mai, à Neufchâteau, tout le monde est invité !”

Jean-Paul Vannson


Importance de la préparation

Les candidats à la confirmation se préparent pendant une année. Ils se réunissent en équipes locales et se retrouvent régulièrement avec des accompagnateurs. Trois fois dans l’année, les futurs confirmands du diocèse se sont rencontrés à la maison diocésaine à Épinal.
C’est ainsi que lors de la dernière de ces réunions, Mgr Marcel Herriot, ancien évêque de Verdun, issu du diocèse de Saint-Dié, a fait une intervention autour de la prière.