Peut être, dans la pensée de l'auteur, s'agit t-il d'abord de la place de l'homme par rapport au Christ.
Gérard Bessiere propose sa vision personnelle dans un paragraphe sans doute essentiel qu'il titre en quatre mots : « Jésus est toujours devant ».
Dès lors, les travaux exégétiques ne risquent t-il pas de « fasciner... (mais pour) un berceau vide » : alors que « le Livre est indéfiniment vivant », si les hommes de ce temps acceptent de le prendre « comme levain et ferment ».
Je lie la pensée de Gérard Bessière, exprimée en termes tourmentés, à une courte méditation d'un des moines de Tibhirine (Frère Luc-10.X.93), proposée en ces quelques mots apaisés : « Devant nous le Christ portant sa croix nous montre le chemin... » (...les images du film, les écrits des moines de Tibhirine, Éditions Bayard).
DEVANT, rappelez vous la première citation de cette courte note.
Serge Najean