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Saint Gérard de la vallée des lacs

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08/01 /14 La Croix de la basse (Saint Gérard de la vallée des lacs)

LA CROIX DE LA BASSE

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La Croix de la Basse, située à l'embranchement de la R.N. n" 417 et le chemin des Cités a bien failli disparaître en 1999, promise par la propriétaire du sol à un amateur d'outre-Rhin.

...II était temps...

A l'initiative du Maire Bernard DEMANGE et les fonds trouvés sur le budget communal, la Croix a été démontée, puis réinstallée à quelques pas de son emplacement d'origine par l'Entreprise Cavalli de Liezey.
Maintenant sur le Domaine public, elle est sauvée de sa disparition, du moins pour l'instant ...

Comme l'indique la mention parfaitement lisible gravée sur son pied, elle a été édifiée par les Héritiers de Jean-Baptiste LEROY, après sa mort survenue dans sa maison du Pré de Champ le 19 juin 1808. Elle est donc assez récente en comparaison avec les autres Croix dispersées sur le territoire communal du Tholy.

Jean-Baptiste LEROY avait épousé le 5 février 1765 à Vienville paroisse de Saint-Jacques du Stat, Marie LEMARQUIS, la fille du Maire de Grange et marchand de chaux. Jean-Baptiste LEROY est décédé dans la maison du Pré Champ que le couple avait construit. Le linteau de la porte d'entrée mentionne encore aujourd'hui les noms des constructeurs « J.B. LEROY - M. LEMARQUIS, 1782 »

On peut se poser la question pourquoi la Croix se trouve en ce lieu si éloigné du domicile du décédé qui a été, à un moment de sa vie avant 1789, Maire du Ban de St Joseph. Riche propriétaire et marchand de biens, Jean-Baptiste LEROY possédait-il le moulin de La Basse emporté par les eaux du déluge de la Sainte Anne le 25 juillet 1770 et qui se trouvait à quelques pas de la Croix ? On ne peut que faire des suppositions sur le choix de cet emplacement sans pouvoir y apporter une réponse affirmative.

Les héritiers constructeurs, au nombre de sept sont :

  • Marie Claire LEROY épouse de Jean Antoine GEORGEL demeurant à La Forge et frère de Jean Dominique GEORGEL, fermier du magasin à sel et tabellion au Tholy.
  • Jean George LEROY époux de Élisabeth Angélique GEORGE cultivateur à Noir-Rupt, ferme proche de l’Église (anciennement l'Hôtel GÉRARD )
  • Jean Nicolas LEROY époux de Marie Thérèse BLAISON, cultivateur au Pré de Champ.
  • Marie Odile LEROY épouse de George GEORGEL, cultivateur aux Trois-Rupts.
  • Marguerite Geneviève LEROY épouse de Charles Hubert VIRY, cultivateur à Brouvelieures.
  • Jean-Baptiste LEROY époux de OLRY Marie Madeleine, aubergiste à Saint-Léonard.
  • Marie Barbe LEROY épouse de Quirin LECOMTE, négociant à Schmalik, vallée de Straiture.

Pour la petite histoire, de cette Marie Barbe LEROY descend Madame Alice CHAMPEAUX-RUYER, auteur du livre « Sophie l’Égyptienne » de Marie Odile LEROY descend la famille de Jules CLAUDEL de Cailloux et Jean George LEROY, les familles GASPARD du Tholy. À ma connaissance, seule Madame Jeannine LEROY, Veuve de Pierre MATHIEU de Cleurie porte encore le nom de son aïeul, par Jean Nicolas LEROY.

Comme il est très rare de pouvoir reconstituer l'histoire des Croix de chemins de notre ancien ban de Saint-Joseph, il aurait été doublement regrettable de voir celle de La Basse partir à son tour, après tant d'autres détruites par la négligence des hommes.

Michel GASPARD

Retour sur article précédent :

07/01 /14 Méditation dimanche des Rameaux et de la Passion - 13 avril 2014 (Saint Gérard de la vallée des lacs)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 26,14-75.27,1-66.

L'un des douze Apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres
et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d'argent.
Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples. ' »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! »
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, en disant :
« Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés.

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Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
Mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
Jésus reprit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. »
Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples en dirent autant.
Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici, pendant que je m'en vais là-bas pour prier. »
Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi. »
Il s'écarta un peu et tomba la face contre terre, en faisant cette prière : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. »
Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ?
Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l'esprit est ardent, mais la chair est faible. »
Il retourna prier une deuxième fois : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
Revenu près des disciples, il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Il les laissa et retourna prier pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.
Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer ! La voici toute proche, l'heure où le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs !
Levez-vous ! Allons ! Le voici tout proche, celui qui me livre. »
Jésus parlait encore, lorsque Judas, l'un des Douze, arriva, avec une grande foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres et les anciens du peuple.
Le traître leur avait donné un signe : « Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le. »
Aussitôt, s'approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Rabbi ! », et il l'embrassa.
Jésus lui dit : « Mon ami, fais ta besogne. » Alors ils s'avancèrent, mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.
Un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à son épée, la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille.
Jésus lui dit : « Rentre ton épée, car tous ceux qui prennent l'épée périront par l'épée.
Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père, qui mettrait aussitôt à ma disposition plus de douze légions d'anges ?
Mais alors, comment s'accompliraient les Écritures ? D'après elles, c'est ainsi que tout doit se passer. »
A ce moment-là, Jésus dit aux foules : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais assis dans le Temple où j'enseignais, et vous ne m'avez pas arrêté.
Mais tout cela est arrivé pour que s'accomplissent les écrits des prophètes. » Alors les disciples l'abandonnèrent tous et s'enfuirent.
Ceux qui avaient arrêté Jésus l'amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre, chez qui s'étaient réunis les scribes et les anciens.
Quant à Pierre, il le suivait de loin, jusqu'au palais du grand prêtre ; il entra dans la cour et s'assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.
Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort.
Ils n'en trouvèrent pas ; pourtant beaucoup de faux témoins s'étaient présentés. Finalement il s'en présenta deux,
qui déclarèrent : « Cet homme a dit : 'Je peux détruire le Temple de Dieu et, en trois jours, le rebâtir. ' »
Alors le grand prêtre se leva et lui dit : « Tu ne réponds rien à tous ces témoignages portés contre toi ? »
Mais Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit : « Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu. »
Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ; mais en tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. »
Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d'entendre le blasphème !
Quel est votre avis ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. »
Alors ils lui crachèrent au visage et le rouèrent de coups ; d'autres le giflèrent en disant : « Fais-nous le prophète, Messie ! qui est-ce qui t'a frappé ? »
Quant à Pierre, il était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen ! »
Mais il nia devant tout le monde : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
Comme il se retirait vers le portail, une autre le vit et dit aux gens qui étaient là : « Celui-ci était avec Jésus de Nazareth. »
De nouveau, Pierre le nia : « Je jure que je ne connais pas cet homme. »
Peu après, ceux qui se tenaient là s'approchèrent de Pierre : « Sûrement, toi aussi, tu fais partie de ces gens-là ; d'ailleurs ton accent te trahit. »
Alors, il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme. » Aussitôt un coq chanta.
Et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. » Il sortit et pleura amèrement.
Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort.
Après l'avoir ligoté, ils l'emmenèrent pour le livrer à Pilate, le gouverneur.
Alors Judas, le traître, fut pris de remords en le voyant condamné ; il rapporta les trente pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens.
Il leur dit : « J'ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Qu'est-ce que cela nous fait ? Cela te regarde ! »
Jetant alors les pièces d'argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et se dirent : « Il n'est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c'est le prix du sang. »
Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le Champ-du-Potier pour y enterrer les étrangers.
Voilà pourquoi ce champ a été appelé jusqu'à ce jour le Champ-du-Sang.
Alors s'est accomplie la parole transmise par le prophète Jérémie : Ils prirent les trente pièces d'argent, le prix de celui qui fut mis à prix par les enfants d'Israël, et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C'est toi qui le dis. »
Mais, tandis que les chefs des prêtres et les anciens l'accusaient, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : « Tu n'entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur était très étonné.
Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait.
Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
La foule s'étant donc rassemblée, Pilate leur dit : « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus qu'on appelle le Messie ? »
Il savait en effet que c'était par jalousie qu'on l'avait livré.
Tandis qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle pas de l'affaire de ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. » Les chefs des prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus.
Le gouverneur reprit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas ! »
Il reprit : « Que ferai-je donc de Jésus, celui qu'on appelle le Messie ? » Ils répondirent tous : « Qu'on le crucifie ! »
Il poursuivit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu'on le crucifie ! »
Pilate vit que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le désordre ; alors il prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : « Je ne suis pas responsable du sang de cet homme : cela vous regarde ! »
Tout le peuple répondit : « Son sang, qu'il soit sur nous et sur nos enfants ! »
Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu'il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d'un manteau rouge.
Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s'agenouillaient en lui disant : « Salut, roi des Juifs ! »
Et, crachant sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix.
Arrivés à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire : Lieu-du-Crâne, ou Calvaire, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête on inscrivit le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
En même temps, on crucifie avec lui deux bandits, l'un à droite et l'autre à gauche. Les passants l'injuriaient en hochant la tête :
« Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : « Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! C'est le roi d'Israël : qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui !
Il a mis sa confiance en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant s'il l'aime ! Car il a dit : 'Je suis Fils de Dieu. ' »
Les bandits crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière.
A partir de midi, l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à trois heures.
Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éli, Éli, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant : « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire.
Les autres dirent : « Attends ! nous verrons bien si Élie va venir le sauver. »
Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l'esprit.
Et voici que le rideau du Temple se déchira en deux, du haut en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent.
Les tombeaux s'ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens.
A la vue du tremblement de terre et de tous ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d'une grande crainte et dirent : « Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu ! »
Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient à distance : elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
Le soir venu, arriva un homme riche, originaire d'Arimathie, qui s'appelait Joseph, et qui était devenu lui aussi disciple de Jésus.
Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.
Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul neuf,
et le déposa dans le tombeau qu'il venait de se faire tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
Cependant Marie Madeleine et l'autre Marie étaient là, assises en face du tombeau.
Quand la journée des préparatifs de la fête fut achevée, les chefs des prêtres et les pharisiens s'assemblèrent chez Pilate,
en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : 'Trois jours après, je ressusciterai. '
Donne donc l'ordre que le tombeau soit étroitement surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'Il est ressuscité d'entre les morts. ' Cette dernière imposture serait pire que la première. »
Pilate leur déclara : « Je vous donne une garde ; allez, organisez la surveillance comme vous l'entendez. »
Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du tombeau en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.

HOSANNA - CRUCIFIE-LE !

À quelques jours d'intervalle, deux clameurs contradictoires :
« Hosanna!», crie la foule enthousiaste.
« Crucifie-le ! », hurle la foule haineuse.
Des foules différentes ? Sans doute.
Mais il est possible aussi que, le vendredi, on retrouve pour l’hallali des gens qui, le premier jour de la semaine, avaient acclamé celui qu'ils reconnaissaient comme le Messie.

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Sans doute, espéraient-ils encore que ce Jésus de Nazareth, tel un nouveau David, allait délivrer Israël du joug de Rome, qui souillait la Terre sainte par la présence de ses armées.
Mais quand ils voient ce même Jésus, garrotté, livré au bon vouloir du procurateur romain qui, seul, a le droit de condamner à mort, leurs folles espérances s’écroulent, et l'enthousiasme déçu se change en haine :
« Crucifie-le ! » Versatilité des foules, dit-on. Certes. Mais aussi versatilité des individus.
Car l’être humain est souvent tenté de se mettre du coté du vainqueur.

Pendant la procession initiale, nous revivons, les rameaux à la main, l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, acclamé par la foule qui agitait des palmes. Puis, nous allons être confrontés au récit de la Passion de Jésus, cette année la Passion selon S. Matthieu.
C'est une étape de notre marche à la suite du Seigneur.
Nous avons à rester à ses cotes, non seulement quand il est applaudi par la foule, mais aussi et d'abord quand il est honni, torturé et crucifié. Car tel est le chemin que Jésus a choisi pour accomplir son service de l’humanité, le chemin du Serviteur souffrant.

Ce choix qu'il a fait est finalement très heureux pour nous qui sommes loin de vivre chaque jour dans une ambiance triomphale.
Dans l'existence quotidienne, c'est plutôt les épreuves que nous rencontrons. Il nous est bon de savoir que le Christ, Messie et Fils de Dieu, a partagé nos souffrances et que, par lui, nous pourrons les surmonter.
Nous pouvons, en effet, adresser à un tel Messie notre Hosanna, « Sauveur de grâce ! »

06/01 /14 Annonces du 5 au 13 juillet 2014 (Saint Gérard de la vallée des lacs)
Horaires des célébrations ainsi que des intentions de prières : PAROISSE SAINT-GÉRARD-DE-LA-VALLÉE-DES-LACS
(Gérardmer, Liézey, Le Tholy, Xonrupt)
Annonces semaine du 5 au 13 juillet 2014 :

Samedi 5 Juillet 2014 :

Gérardmer :
18h00 : Messe : Baptiste MELINE – Manuel BATISTA, José PITA, Guy DENYS – Paul GEGOUT (5ème anniv ) Famille THOMAS -GEGOUT


Dimanche 6 Juillet 2014 :

Gérardmer :
10h00 : Messe :
Pour les vocations – Alice DIDIER et famille – Raoul CADOT, Gérard LAURENT, Daniel MAIRE – Jonathan IBANEZ (9ème anniv.) Familles THIRION, ROSSI – Michèle, familles ROMAIN, LEDRU – Gilberte GEORGEON et familles GEORGEON, NICHINI – Eric BERNARD – Emmanuel MILLOT

Le Tholy :
10h00 : Adap :
Pour tous les paroissiens, les défunts : Henriette et Georges FERRY, Marie-Thérèse

Xonrupt :
Messe à 10h00.


Mardi 8 juillet 2014 :

Gérardmer :
18h00 : Messe : Jacques BARBE


Mercredi 9 Juillet 2014 :

Gérardmer :
16h00 : Groupe de prière avec les résidents à la chapelle de Clair Logis-
17h15 : Chapelet à la chapelle Saint-Gérard de l'église
18h00 : Messe, : Marguerite JEANSELME

Le Tholy :
17h00 au presbytère : Préparation des chants pour les mois à venir avec les membres des équipes liturgiques.


Jeudi 10 juillet 2014 :

Gérardmer :
9 h 15 : Clair Logis : Célébration pour les résidents -
18h00 : Groupe de prière du Renouveau au sous-sol de l’église
18h00 : Messe : Saint FLORENT à la chapelle de Longemer


Vendredi 11 Juillet 2014 :

Gérardmer :
Confessions de 17h30 à 18h00 -
Adoration de 17h30 à 18h00
18h00 : Messe


Samedi 12 Juillet 2014 :

Gérardmer :
18h00 : Messe : Intention de messe pour les cyclistes
Jeannot MOREL et famille – Henri , Hélène , Alain, Guy DENYS - Odile WOLF-CADARIO- JEAN DEMANGEAT


Dimanche 14 Juillet 2014 :

Gérardmer :
10h00 : Messe :
Défunts fam. TRIBOULOT – Jeanne BROCARD – Fam. ANTOINE, NARDINI_ Madeleine et Pierre PERROT-PERRIN-

Le Tholy :
10h00 : messe :
Pour tous les paroissiens, les défunts : François CLAUDON (8ème anniversaire), Marcel PÉCHÉ et Patricia, intention particulière.

Xonrupt :
Adap à 10h00.


Les demandes de messes doivent être faites 15 jours avant la célébration souhaitée :
au presbytère de Gérardmer, chaque matin de 9h30 à 11h30 (permanences le matin).
Ou pour le Tholy : Auprès d'Odile Mansuy : XX.XX.XX.XX.XX

Attention : Si vous voulez demander une intention de messe pour la période du 20 juillet au 15 août inclus , demandez-la très rapidement, si possible avant avant le 15 juillet, car il y aura une feuille d'annonces unique du 27 juillet au 15 août pour toute la paroisse St- Gérard.

06/01 /14 Méditation 4ème dimanche de Pâques - 11 mai 2014 (Saint Gérard de la vallée des lacs)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,1-10.

Jésus parlait ainsi aux pharisiens : " Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.

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Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »
Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis.
Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.

JÉSUS BERGER, L'AGNEAU CRUCIFIE

La liturgie de ce dimanche est dominée par l'image du pasteur, du berger, qui se confond avec celle de l'Agneau crucifié, la deuxième image fournissant la clef d’interprétation de la première (évangile et deuxième lecture).

Aux pharisiens comme à ses disciples, c'est-à-dire à nous aussi Jésus déclare que le vrai pasteur est celui qui passe par la porte qu'il est lui-même, façon de souligner que les brebis « n'appartiennent » qu'à lui seul. Celui qui n'entre pas par la porte est un voleur; le voleur vole la liberté des brebis en cherchant à se les accaparer. Mais les brebis n’écoutent que le vrai pasteur, celui qui dans le respect de leur liberté vient les faire reposer« sur des prés d'herbe fraiche » (psaume auquel fait écho l'évangile). Car Jésus apporte la nourriture et la « vie en abondance». Tout homme aspire à la vie en plénitude; Jésus, en donnant sa vie jusqu'au bout, est venu révéler cette plénitude de vie que le Père donne à l'humanité.

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Avant d’être institué dans sa fonction pastorale, Pierre a été interrogé par trois fois sur l'amour qui l'unissait à Jésus. Ainsi Pierre reçoit de Jésus les brebis non pas en les considérant comme siennes mais bien comme celles de Jésus : « Sois le pasteur de mes brebis» (voir, évangile de la fête des Saints Pierre et Paul, messe de la veille).
Dans la première lecture, Pierre affirme que Dieu a fait de Jésus « le Seigneur et le Christ» et que l'Esprit Saint est donné à ceux qui reçoivent le baptême au nom de Jésus.
C'est par l'Esprit que grandira le nouveau peuple de Dieu dont la croissance - 3 000 personnes le jour de la prédication de Pierre - ne s’achèvera qu'avec la fin des temps.


Florilège du Pape François sur le thème des vocations.

A l'origine de toute vocation : une expérience forte de Dieu. C'est Dieu qui appelle ; mais il est important d'avoir un rapport quotidien avec Lui. Avoir ce rapport familier avec le Seigneur, c'est comme tenir ouverte la fenêtre de notre vie pour qu'il nous fasse entendre sa voix, ce qu'il veut de nous.

Dieu appelle à des choix définitifs ; il a un projet sur chacun . Certains sont appelés à se sanctifier en constituant une famille par le sacrement du mariage. Le mariage est une vraie vocation, comme le sont le sacerdoce et la vie religieuse.
Partout où il y a les consacrés, les séminaristes, les religieuses et les religieux, il y a de la joie, il y a toujours de la joie ! C'est la joie de la fraîcheur, c'est la joie de suivre Jésus , la joie que nous donne le Saint-Esprit, pas la joie du monde.

En nous appelant , Dieu nous dit : « Tu es important pour moi, je t'aime, je compte sur toi. » Jésus dit ceci à chacun de nous. Devenir prêtre, religieux, religieuse n'est pas d'abord notre choix. Mais c'est la réponse à un appel et à un appel d'amour. Jésus nous demande de la suivre toute la vie. Il nous demande d'être ses disciples.

Là où il y a la vie, ferveur, envie de porter le Christ aux autres, surgissent des vocations authentiques. C'est la vie fraternelle et fervente de la communauté qui réveille le désir de se consacrer entièrement à Dieu et à l'évangélisation, surtout si cette communauté vivante prie avec insistance pour les vocations et a le courage de proposer à ses jeunes un chemin de consécration spéciale.

Prière pour les vocations

O Dieu Père, regarde avec amour ton peuple qui te prie humblement au cours de cette année de la foi pour obtenir de toi de nombreuses vocations.

Toi qui t'es toujours montré fidèle à l'alliance avec ton peuple, réveille au sein de nos communautés paroissiales les dons de l'Espérance et de la générosité.

Toi qui nous as manifesté ton amour en nous donnant ton Fils, fais que beaucoup d'hommes et de femmes de nos familles , osent s'engager sur le chemin de la vie sacerdotale ou consacrée.

O Père, Toi qui es toujours à l’œuvre avec ton Fils , donne à plus de jeunes, par l'Esprit Saint, la lumière pour discerner leur véritable vocation et la force de s'y engager. AMEN

05/01 /14 Méditation dimanche de la Résurrection - 20 avril 2014 (Saint Gérard de la vallée des lacs)

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,1-9.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de

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son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.

LE MATIN DU TR0ISIEME JOUR

L’évangile ne décrit nullement le processus de la résurrection.
Comment d'ailleurs décrire Indescriptible passage du Christ dans l’au-delà avec des mots de l'en-delà ?
La mort n'a pas été la dernière étape de son existence, mais seulement l’avant-dernière. Car, par sa résurrection, il est passé, avec toute sa réalité humaine, dans la vie en plénitude qui est celle de son Père. La plume défaille pour relater un tel processus.

Mais il y eut des témoins de la condition nouvelle dans laquelle le Christ venait

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d'entrer.
Car le Ressuscité a bien voulu se porter à la rencontre des siens, qui, au premier abord, eurent de la peine à le reconnaitre. Bientôt, cependant, leurs yeux s'ouvrirent et ils reconnurent le Seigneur auquel les avait liés un profond attachement.

Les premiers témoins furent des femmes. Déjà, il y avait eu deux femmes au pied de la croix, et seulement un homme, « le disciple qu'il aimait. Pour le jour de Pâques, le quatrième évangile ne mentionne que Marie Madeleine. Mais par les évangiles synoptiques, nous savons qu'il y en eut d'autres. Jean nomme la personne qui avait sans doute éprouvé pour Jésus, après Marie sa mère, le sentiment le plus vif. Elle est la première à se rendre, de bon matin, au tombeau ou, en un premier temps, elle ne découvre qu'un signe surprenant : le tombeau est ouvert. Vite, elle va trouver Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, sans doute Jean.

Eux se risquent à entrer dans le tombeau : le corps de Jésus n'y est plus. Seuls restent les linges qui ont recouvert le corps mort. L'autre disciple comprend soudain : « II vit, et il crut» (évangile). II vit le tombeau vide et les linges, et, dans l'attachement profond que lui aussi éprouvait pour le Christ, il comprit que celui-ci était ressuscité d'entre les morts, Pierre ne fut pas en reste, lui qui, cinquante jours plus tard, devait proclamer aux foules de Jérusalem le message que, désormais, il ne cessera de répéter partout ou il allait : « Ils l'ont fait mourir en le pendant au bois du supplice. Et voici que Dieu l'a ressuscité le troisième jour» (première lecture).

05/01 /14 Méditation 3ème dimanche de Pâques - 4 mai 2014 (Saint Gérard de la vallée des lacs)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24,13-35.

Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient ensemble de tout ce qui s'était passé.
Or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha, et il marchait avec eux.

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Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas.
Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » Alors, ils s'arrêtèrent, tout tristes.
L'un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple.
Les chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré, ils l'ont fait condamner à mort et ils l'ont crucifié.
Et nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé.
A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure,
et elles n'ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu'elles avaient eu une apparition : des anges, qui disaient qu'il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit ; mais lui, ils ne l'ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Vous n'avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes !
Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d'aller plus loin.
Mais ils s'efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna.
Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Alors ils se dirent l'un à l'autre : « Notre cœur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route, et qu'il nous faisait comprendre les Écritures ? »
A l'instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« C'est vrai ! le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
A leur tour, ils racontaient ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

LA JOIE DE CROIRE

La joie de croire envahit tout l’être. Telle est l’expérience du psalmiste qui, de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa chair proclame sa joie d'appartenir à Dieu et lui exprime son amour profond et confiant (psaume).

L’apôtre Pierre applique ce psaume à Jésus ressuscité, « Oui, mon cœur est dans l’allégresse, ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux pas m'abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaitre la corruption » (première lecture).

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Sur la route d’Emmaüs, les disciples ont appris à reconnaître celui qui montre le chemin de la vie et dont la présence remplit le cœur d’allégresse (évangile).
Le récit de l’évangéliste Luc traduit, à travers la rencontre inattendue faite par les deux disciples, l’expérience pascale de tout Chrétien : au cœur de l'angoisse, du scepticisme, de la frustration que suscite la réflexion sur un présent et un avenir incertains, vient naitre le désir d'une présence en qui peut grandir la confiance.
Mais l’évangéliste rappelle à tout Chrétien l'exigence continuelle d'un profond enracinement dans la Parole, « en partant de Moïse et de tous les prophètes ».

Cette Parole, sans cesse annoncée, expliquée et toujours mieux comprise, permet au chrétien de recevoir le don du Seigneur dans l'Eucharistie : alors, ses yeux s'ouvrent.
Devenu capable de reconnaitre le Dieu qui chasse toute peur et dispense gratuitement la joie, il peut ainsi mettre en lui toute sa foi et toute son espérance."

Aujourd'hui, comme chaque fois que nous célébrons la messe, nous sommes tous invités à vivre, en union avec le Christ, cette expérience pascale : elle nous introduit dans la joie éternelle dont nous avons à être les témoins en ce monde.