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Paroisses
Quelques jours après les événements tragiques qui ont secoué notre pays, au lendemain des manifestations citoyennes dans tout le pays, les évêques du conseil permanent de la Conférence des Évêques de France se sont retrouvés ce lundi 12 janvier 2015. A l’issue de leur rencontre, ils ont publié la déclaration suivante.
Quelle société voulons-nous construire ensemble ?
La semaine dernière, le terrorisme a frappé et la mort a fait irruption au cœur de notre société. L’attentat contre Charlie hebdo, les prises d’otages et les assassinats qui l’ont suivi sont des drames qui marquent l’ensemble des Français et bien au-delà de notre pays, tous ceux qui sont attachés aux valeurs qui fondent la possibilité de vivre ensemble. Perpétrées sur notre territoire, au cœur de notre nation, ces horreurs ont également suscité un puissant élan de cohésion de nos concitoyens et l’expression d’un soutien de la part de tant de pays, si éclatants ce dimanche, autour des principes fondamentaux qui façonnent notre société. Nous avons pris part à cet élan ; nous le soutiendrons encore. Nous invitons les catholiques de nos diocèses à prier pour les victimes et à confier à Dieu les âmes aveuglées des terroristes. Nous saluons les policiers et les gendarmes qui ont payé un lourd tribut dans ces attaques et qui exercent cette mission essentielle de « garder la paix », cette paix quotidienne qui nous semble si naturelle. Nous assurons de notre fraternel soutien la communauté juive encore une fois endeuillée.
Nous voulons redire que les amalgames sont trop faciles et que la tentation peut toujours exister de confondre une religion avec les extrémismes qui se réclament d’elle en la défigurant. Nous exhortons les uns et les autres à ne pas entrer dans la spirale mortifère de la peur et du mépris de l’autre. Toutes les libertés sont intrinsèquement liées les unes aux autres. La liberté de la presse, quelle que soit cette presse, reste un des signes d’une société solide, ouverte au débat démocratique, capable de ménager une place digne à chaque personne dans le respect de ses origines, de sa religion, de ses différences. C’est cette France respectueuse de tous, symbole au-delà même de ses frontières, qui a été meurtrie ; c’est vers cette France qu’ont afflué du monde entier les très nombreux témoignages de sympathie et de compassion ; c’est cette France-là qui dimanche a redit son adhésion profonde aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
Le temps viendra où nous devrons avoir le courage de nous interroger pour savoir comment la France a pu voir croître en son sein de tels foyers de haine. Enracinés dans l’Evangile, portés par l’Espérance, nous devons nous interroger sur notre projet de société. Quelle société voulons-nous bâtir ensemble ? Quelle place réservons nous aux plus faibles, aux exclus et aux différences culturelles ? Quelle culture voulons-nous transmettre aux générations qui nous suivent ? Quel idéal de notre communauté humaine proposons-nous à la jeunesse ? Nous appelons les catholiques à poursuivre leur engagement dans la vie familiale, la vie associative et plus généralement dans la vie publique pour faire progresser notre société dans la justice et la paix. Nous invitons à amplifier les efforts faits dans le domaine de l’éducation, conscients que cet enjeu est majeur pour aujourd’hui et pour demain.
C’est ensemble que nous construirons la société de demain. Non les uns contre les autres mais les uns avec les autres.
- Mgr Georges PONTIER Archevêque de Marseille Président de la CEF et le conseil permanent de la CEF :
- Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président
- Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président
- Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris
- Mgr Jean-Claude BOULANGER, Évêque de Bayeux et Lisieux
- Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
- Mgr Hubert HERBRETEAU, Évêque d’Agen
- Mgr Jean-Paul JAMES, Évêque de Nantes
- Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
- Mgr Benoit RIVIÈRE, Évêque d’Autun, Chalon et Mâcon
- Mgr Jean-Paul JAMES, Évêque de Nantes
- Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
- Mgr Benoit RIVIÈRE, Évêque d’Autun, Chalon et Mâcon
Le vendredi 16 janvier 2015 à 19h30
La synagogue est située 9 rue Charlet près de la gare d'Epinal
Fraternellement
Léon Sibéoni
à la Salle Grandemange à Chantraine
à venir écouter Odile Guinnepain, infirmière en soins palliatifs à Châteauroux,
spécialisée dans l’accompagnement des grands malades et de leur famille,
Elle est passionnée par l’aide aux personnes en fin de vie.
Ayant étudié en détail le projet de loi, elle vient nous donner un éclairage particulièrement averti à la lumière de son expérience professionnelle et humaine.
Aussi nous vous invitons à diffuser cette invitation très largement, NOTAMMENT AUPRÈS DU PERSONNEL MÉDICAL ET SOIGNANT, en hôpital, en libéral et en MAISON DE RETRAITE...
Les plus courageux peuvent se rendre à la Marche pour la Vie le 25 janvier à Paris… ! Un car est organisé depuis Nancy ou Sélestat.
Merci et au vendredi 16, nous l’espérons !
Article et photo de Olivier et Gwenaëlle Delafon, après accord de Dominique BASSI
Elle a officiellement commencé le 30 novembre 2014, premier dimanche de l’Avent et prendra fin le 2 février 2016 à l’occasion de la Journée Mondiale de la vie consacrée.
Créée en 1997, "La journée de la vie consacrée" fixée au 2 février, est l’occasion pour chaque diocèse de redécouvrir la richesse du don de la vie consacrée à l’Église.
La vie religieuse est une richesse spirituelle et missionnaire pour tout diocèse qui bénéficie de la présence de communautés de religieux-prêtres et frères et de religieuses dont certains viennent d’autres pays, ce qui concrétise le caractère universel de l’Église.
Pour honorer cette journée, les religieuses et laïcs consacrés de la zone Montagne, invitent les chrétiens à partager un moment de prière avec eux.
Rendez-vous en l’église abbatiale de Remiremont, le Dimanche 1er février, à 15h30.
Chaque dimanche, lorsque la célébration commence même quelques minutes après l’horaire prévu, le célébrant et l’animateur constatent que l’assemblée, quelque peu clairsemée à l’heure prévue, s’accroît peu à peu avec les retardataires…
Trouvée sur Internet, la « Prière Universelle des retardataires » pourrait être utile à certains.…
Elle a été publiée par le PERE JEAN de la paroisse Saint Vincent (commune de MarcillacVallon, diocèse de Rodez, Aveyron) dans la rubrique Humour catho de sa feuille paroissiale, le 4 Septembre 2013. Nous la reproduisons avec l’aimable autorisation de son auteur.
Prière pour les retardataires :
‘Dieu qui sait être patient…’
Pour tous les membres de notre assemblée du dimanche qui ont su faire l’effort d’arriver à l’heure, afin que Dieu les comble de grâces en guise de merci et les aide à témoigner dans leur vie, de la Parole qu’ils sont venus entendre, PRIONS LE SEIGNEUR !
Pour les membres de notre assemblée qui n’ont pu arriver à l’heure, à cause d’une imprévisible charge familiale, professionnelle ou accidentelle, afin qu’ils se sentent bien accueillis de tous, jusque dans leur retard excusable, PRIONS LE SEIGNEUR !
Pour ceux d’entre nous qui sont arrivés en retard par habitude ou négligence, afin que Dieu les rende un peu plus inquiets de la Parole qu’ils ne sont pas venus entendre et un peu plus soucieux d’une communauté qui les attendait plus tôt et qu’ils ont troublée par le bruit de leur entrée, PRIONS LE SEIGNEUR !
Pour ceux qui ne sont pas encore arrivés au moment de cette prière et qui peut-être, n’arriveront jamais, afin que Dieu les aide à comprendre qu’ils risquent ainsi, par leur désinvolture, d’arriver trop tard, aussi, au rendez-vous du Royaume des cieux, PRIONS LE SEIGNEUR !
Le célébrant : "Seigneur, nous te rendons grâce pour le travail des ingénieurs, artisans et ouvriers qui a permis de faire de nos montres et de nos horloges des merveilles de précision et d’exactitude. Apprends-nous à y lire également l’appel que Tu nous lances pour nous rassembler bien à l’heure juste avec tous nos frères en Jésus-Christ," AMEN !
A bon lecteur, salut…. Si vous êtes très en retard, n’hésitez pas à entrer quand même… le Seigneur accueille tous ceux qui viennent à lui…
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,35-42.
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
APPEL, DE DIEU ET RÉPONSE DE L'HOMME
Un appel, c'est un nom qui est prononcé avec insistance : « Samuel, Samuel », entend l'enfant dans la nuit. À quatre reprises. Chaque fois, il se lève et court. Mais par trois fois, il se trompe sur l'identité de celui qui l'appelle par son nom.
C'est le prêtre Élie qui comprend que l'appelant n'est autre que Dieu. Splendide récit de vocation, où chacun a son rôle. Car en toute vocation au sens fort, c'est Dieu qui appelle. Pas moins. Il ne faut pas l'oublier en ces temps où les vocations sacerdotales et religieuses semblent rares.
Mais l'être humain a parfois de la peine à identifier la source de l'appel. Pression sociale ? Autosuggestion ? Rêve éveillé ? Ou est-ce vraiment le Seigneur qui appelle ? Un discernement s'impose. Un accompagnateur, ayant une certaine expérience, est souvent très utile (première lecture).
Accueillir cet appel, c'est répondre. Sans doute est-ce à ce niveau qu'aujourd'hui il y a plus d'hésitations qu'autrefois, et moins d'engagements. Samuel, lui, réagit au quart de tour : il court vers celui dont il croit que vient la voix. La quatrième fois, le Seigneur lui-même s'approche de lui, et Samuel peut répondre aussitôt : « Parle, ton serviteur écoute. » Aujourd'hui nous ne manquons probablement pas de vocations : pourquoi Dieu appellerait-il moins ? Mais nous manquons sans doute de jeunes Samuel, qui répondent avec le psaume : « Voici, je viens ».
« Venez, et vous verrez », dit Jésus dans l'évangile à deux disciples de Jean le Baptiste. « Ils virent où il demeurait», poursuit l'évangile de Jean. L'un d'eux s'appelait André ; le nom du deuxième n'est pas donné. Il y a forte présomption qu'il s'agisse de l'auteur de l'évangile lui-même, car celui-ci se souvient de l'heure : « vers quatre heures de l'après-midi ». Un troisième est appelé, par l'intermédiaire de son frère André : c'est Simon, dont Jésus change le nom en « Pierre ».
Tous trois devinrent des fondations (Ep 2, 20) de l’Église.