Paroisses

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Croire, ce n’est pas ce que l’on croit

Avec la participation de Madame Hadwig Ana Maria Müller
théologienne, psychologue, conférencière et écrivain
de Fribourg en Allemagne

Venez nous rejoindre, adultes et enfants,

le samedi 7 novembre 2015

de 16h à 19h

à la Salle Jean Rodhain, en face du lycée à Neufchâteau

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Et si on en parlait

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"Croire, ce n’est pas ce que l’on croit"
Au cœur de la foi, le désir de la rencontre de l’autre

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Est-ce que je crois ?
Je ne sais pas. Pas toujours. Ma liberté oscille entre la foi et le doute. Je me rends compte que mon orientation spirituelle relève d’un voyage qui exige un déplacement de soi et l’ouverture à l’autre ».
Peut-être vous êtes-vous posé ces mêmes questions ?
Peut-être aimeriez-vous la poser à d’autres « voyageurs  du croire », un prêtre, un religieux, voire un missionnaire ? Mais c’est quoi un missionnaire ?

Sans doute avez-vous encore le souvenir des missionnaires qui venaient parler de tout ce qu’ils pensaient devoir apporter en Afrique, en Europe avec comme objectif de proposer un code d’accès à la Bonne Nouvelle du Christ. Aujourd’hui on pressent qu’il faudrait sortir de cela.
Ne faut-il pas penser la mission autrement ?
Il ne s’agit pas de conquérir ! Surprenant non ? Pas vraiment.
N’en doutons pas, la foi est toujours en marche et la mission est la réponse à un appel, l’appel de l’autre. La culture de l’appel c’est confier, exprimer notre souhait de la relation à l’autre en sortant de nous, en nous laissant entraîner par ce qui lui est propre et nous différencie.

Mais qui est-il cet autre ? Quelqu’un que je rencontre, que je côtoie parfois, avec qui j’échange, croyant ou pas, indifférent ou en pleine recherche. L’écouter fait naître un récit de vie unique et sacré, comme Dieu est unique et sacré. Pourquoi ne pas reconnaître Dieu là où, jusqu’ici, il n’était pas perçu ?

L’art de la relation et de la rencontre est au cœur de ce que nous dit l’Evangile. Ce qui intéresse le Christ c’est ce que désire l’homme. Il le laisse libre d’avancer ou non.
Témoigner de la foi revient à la découvrir, tout étonné, chez tous ceux qui réussissent - peut-être grâce à chacun de nous - à avoir confiance en leur liberté, à croire en leur chemin(*).
Et c’est en nous étonnant de la foi en la vie qui se manifeste chez l’autre que nous sommes au cœur de ce qui fait notre propre foi (*). Nous n’avons pas le pouvoir de la transmettre, mais nous pouvons veiller aux conditions qui la rendent possible, désirable. Et si le désir de cette forme de rencontre était au cœur de notre foi ? Croire c’est faire confiance et place à la surprise de l’Esprit. Percevez-vous  quelle tournure prend alors la mission du chrétien ?

J & M. Rinnert, D. Krier

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Venez en discuter : samedi 7 novembre (16h-19h - salle J. Rodhain).
Nous avons besoin les uns des autres pour cheminer, comprendre, inventer.

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(*) Le texte ci-dessus s’inspire des réflexions livrées par Anne Marie H. MÜLLER, théologienne et psychologue, lors d’une conférence donnée en 2013.
Le titre de la conférence était : « La mission vise la vie en abondance »
Anne Marie H. MÜLLER a travaillé à l’Institut de Missiologie d’Aix-la-Chapelle (Œuvres Pontificales Missionnaires) de 1997 à 2012 et sera parmi nous à l’occasion de cette rencontre « Partager autrement ».

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,46-52.

En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »

Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

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CONFIANCE, IL T'APPELLE !

À qui veut le suivre, Jésus pose l'exigence de se conformer à lui. Dans l'évangile de dimanche dernier (29e dimanche), Jésus rappelait à ses Apôtres qu'il était venu pour servir et non pour être servi et que, de la même manière, ils devaient être serviteurs.

L'attitude du disciple est de prendre le maître pour modèle. Mais que serait l'imitation sans la foi ? Pour suivre Jésus, ne faut-il pas en premier lieu avoir confiance en lui ?

L'histoire de Bartimée, mendiant et aveugle, est celle d'un homme de foi (évangile). Il crie sa souffrance à Jésus de Nazareth dont il pressent qu'il est le Messie. Aussi l'appelle-t-il « Fils de David ». Mais que sait-il vraiment de Jésus ? L'évangile ne le dit pas. Ce qui importe le plus pour Bartimée, c'est de le rencontrer. La rencontre n'est pas aisée : il doit faire entendre sa voix au milieu de la foule et lorsque que l'on est, comme lui, à la marge, ce n'est pas gagné d'avance. Il doit franchir des étapes. Certains lui transmettent l'appel de Jésus : «Confiance, lève-toi; il t'appelle.»

Parvenu à Jésus, il entend la question pleine de miséricorde : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Alors seulement il peut donner sa réponse de foi : « Maître, que je voie ! » Rencontrer le Christ et croire en lui est une démarche qui ne peut se faire sans les autres, sans des aînés dans la foi, sans intermédiaires. Jésus a besoin d'eux pour rejoindre les hommes dans leurs ténèbres et pour les attirer à sa lumière et à la richesse de l'Évangile.

Membres de l'Église, disciples de Jésus, nous sommes de ces intermédiaires, chargés d'annoncer en paroles et en actes la miséricorde de Jésus. N'étouffons ni le désir ni le cri de ceux qui cherchent en lui leur secours; ne soyons pas obstacles mais serviteurs.

_ Au nom de Jésus, saurons-nous dire au plus faible : « Confiance, il t'appelle » ?

Les coordinateurs se sont réunis ce 5 octobre 2015

Jean-Luc Weber a rendu compte des réunions de rentrée avec des points sur lesquels nous devons réfléchir (porter la communion aux malades, organiser des rencontres oecuméniques, les temps forts liturgiques, les questions de société...).

• Il a donné le programme de l'année liturgique avec surtout l'Année sainte de la Miséricorde du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016. Sur internet, on peut trouver " la bulle d'indiction du jubilé de la Miséricorde " du pape François.
• Comme projet pastoral, nous pourrions avoir le sacrement de réconciliation. Comment le mettre en valeur ? Faire une démarche communautaire ? Au besoin, le prêtre peut aller à domicile pour donner ce sacrement.
• Il a parlé du livret Kairos «  Loué sois-tu » avec un cahier sur l'environnement. On pourra travailler dessus pendant l'Avent, le Carême. (Jean-Luc Weber en a déjà vendu une vingtaine.)
• Les membres de l'équipe paroissiale ont un travail à effectuer à l'aide de deux documents : " Le curé modérateur dans l'équipe paroissiale " et " Equipes paroissiales, en 2015-2016 faisons le point. "

—  Marie-Paule Renaud est l'interprète d'Aline Szalek responsable des catéchistes qui souhaite qu'une " belle " Bible destinée à être montrée aux enfants soit achetée (accord). Elle demande la liste des baptisés pour envoyer un courrier à tous les parents pour leur présenter les différents groupes de catéchisme, selon l'âge des enfants.

— Abbé : Enfants inscrits, même proportion dans le diocèse et en France. Aumônerie avec Hanta Bayer, 6èmes, 5èmes, 4èmes bien, 3èmes moins bien, rencontres dans les collèges (Charmes, Châtel et Thaon) et dans les salles. Une catéchumène adulte se prépare au baptême avec Bernard Vincent, Marie-Paule Renaud et Yvette Réveillé de la paroisse Bienheureux Jean-Martin Moyë.

— Bernard Vincent : sacrement des malades le 17 octobre, qui inviter ? Les 70 ans du Secours Catholique seront marqués par des marches fraternelles en mai.

— Eliane Klein : A Vaxoncourt, messe solennelle et bénédiction du nouvel orgue et concert avec Gérard Fève 17 janvier 2016. Sainte-Cécile et messe Secours Catholique Nomexy 22 novembre. Fête de l'Immaculée Conception 8 décembre. Pendant le mois de mai, dire le chapelet ensemble ? Suite à une réunion organisée en septembre, des personnes se sont fait connaître pour porter la communion dans chacune des neuf communes de la paroisse : Bayecourt Martine Rochotte et Marie-Paule Renaud, Châtel Eliane et Francis Klein, Annie Calot et René Villeminot, Domèvre Jean-Luc Weber, Frizon Joëlle Clément, Hadigny Marie-Odile Romain, Nomexy Michel Picot, Pallegney Françoise Fève, Vaxoncourt Josette Giudici et Christiane Conrard, Zincourt Isabelle Morviller et Annie Calot.

Il faut organiser une réunion des personnes relais de la paroisse.

Prochaine réunion, lundi 23 novembre 17 h. Madame CONRARD, Christiane VAXONCOURT

Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées le dimanche 11 octobre à midi pour partager un repas fraternel et un grand moment de convivialité lors de la 4ème TOP (Table Ouverte Paroissiale) organisée par la paroisse Saint- Laurent en partenariat avec les associations caritatives, en particulier la Conférence Saint Vincent de Paul et les Restos du Coeur, et le soutien du CCAS de La Bresse (Centre Communal D'Action Sociale).

Le repas s'est déroulé dans une ambiance joviale et, comme dans une grande famille, toutes les générations étaient présentes et de nouveaux habitants de La Bresse ont pu être accueillis, ainsi chacun a pu participer selon ses moyens au service et à l'animation de la journée.

Après la vaisselle et le nettoyage de la cuisine, des groupes se sont formés autour de jeux de cartes et de société pour les adultes et les enfants. Bonne journée pour tous, bénévoles et participants.

Selon la tradition qui s'installe cette opération sera très certainement renouvelée.

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Les images de la journée :

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