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Paroisses
Mercredi 8 Août 2012
Que vous soyez géromois, en vacances ou de passage, Venez nous rejoindre !
Rendez vous à l'église de Liézey, le matin à 10 heures.
pour la visite de l'église, avec commentaires.
Départ de l'église à 10h30 pour le circuit des Croix des chemins.
Nous partagerons un repas tiré des sacs.
L'après-midi se déroulera autour d'ateliers divers jusqu'à 16h.
Effervescence du côté des choristes lundi, à l'église de Plombières pour l'avant-dernière répétition avant le grand soir.
De grandes affiches annonçant l'événement sont posées sous le porche de l'édifice, les projecteurs s'installent, l'emplacement pour le grand écran est choisi, et déjà les premières notes jouées à l'orgue par Emmanuel Villeminey, organiste responsable, invitent les choristes à interpréter le superbe Ave Maria de Berchten.
Un répertoire dédié à Marie débutera en effet cette soirée du 7 juillet, organisée dans le cadre de "La Nuit des églises".
La nuit des églises en quelques mots
C'est une manifestation qui est née en 2011 et qui s'adressent à toutes les églises de France.
Au cours de cette soirée, passants et visiteurs, pourront découvrir le patrimoine artistique et architectural, écouter des chants et des concerts de musique sacrée, suivre des conférences ou des lectures spirituelles, participer à des temps de prière comme les complies ou les laudes, rencontrer des paroissiens et des prêtres...
Soutenue par la Conférence des Évêques de France, cette initiative de la revue Narthex (revue culturelle "bi-média" du Service national de la Pastorale liturgique et sacramentelle) est relayée par la Pastorale du tourisme et par les communautés chrétiennes locales.
— En 2011, plus d'une centaine d'églises avaient participé à la première édition.
Une nuit unique à Plombières
Ce samedi 7 juillet, l'église de Plombières sera le cadre d'un programme dense.
Concerts avec chorale, orgue, soprane, cuivres, hommage au Père Duval avec chansons et diaporama, office des complies, visite commentée, sans oublier un clin d'oeil à Jeanne d'Arc à l'occasion du 6e centenaire de sa naissance... autant de moments musicaux et solennels qui se succèderont toute la soirée.
La chorale Triolet, l'association l'Épinette des Vosges avec Pierre Duval, neveu du Père Duval, la Société d'Art et d'Histoire, l'orchestre "Musique Pour Plombières" de Rickenbach, la Ville de Plombières, se joignent à la Paroisse pour organiser cet événement destiné à faire découvrir notre église mais aussi l'Église au plus grand nombre, à travers divers aspects qui s'adressent à tous, croyants ou non croyants.
Programme de cette soirée
-*21h : Accueil et présentation de l'historique de l'église (Société d'Art et d'Histoire)
-* 21h15 : Chorale Triolet (répertoire dédié à Marie)
-* 21h30 : Soliste soprane (Lorène Perrotin)et Orgue : les "Ave Maria" célèbres
-* 22h : Le Père Duval en chansons avec "L'Épinette des Vosges" - diaporama "La Vie du Père Duval" - cuivres de "Musique Pour Plombières" de Rickenbach
-* 22h30 : Office des complies présidé par Claude Durupt, vicaire général
-* 22h50 : Visite de l'édifice (Paroisse Notre-Dame des Sources)
-* 23h10 : Chorale Triolet et Orgue
-* 23h30 : Grandes Orgues (Marie dans la littérature pour orgue)
-* 23h45 : Solistes et Orgue (extrait du Stabat mater de Pergolèse)
-* 24h : Diaporama illustrant Marie dans l'Art, chant du Salve Regina
Le rencontrer ne laisse pas indifférent, l’écouter est passionnant. C’est toute sa personnalité qui s’impose assez naturellement ; il est avide de communiquer son optimisme, son dynamisme, son enthousiasme, sans oublier humour et simplicité qui font de lui, cet homme agréable et chaleureux.
Que retenir de son témoignage ?
Nous retiendrons d’abord son cheminement vers le sacerdoce et comment un auteur comme Saint-Exupéry l’a accompagné dans cette quête spirituelle “Mon désir du sacerdoce s’enracine dans cette phrase de Saint-Exupéry ‘A la tête de ma cité, j’installerai des prêtres et des poètes, ils feront s’épanouir le cœur des hommes’”.
L’auteur a marqué Stan Rougier, qui le mentionne d’ailleurs régulièrement “Je suis ébloui par Saint-Exupéry qui a choisi des mots comme ‘apprivoiser’ “Apprivoise-moi” dit le renard dans Le petit Prince pour parler de l’amour entre deux êtres. Je trouve son message très évangélique. Il faut continuer à chercher des mots qui touchent, creuser, creuser, creuser encore. Dans vingt ans, quarante ans, le monde sera le même. En manque d’amour. En quête d’amour. Il y a un flambeau à transmettre. Mon plus grand désir est d’être parmi ceux qui passent ce flambeau. C’est un rêve. Je n’aurai jamais de cesse, jusqu’à mon dernier souffle, de chercher une meilleure expression au message de l’Évangile” (1)
Aller à la rencontre
Stan Rougier a une soif permanente de contacts et de rencontres et, à travers ses propos, nous comprenons que c’est un véritable moteur pour sa vie. “J’ai eu beaucoup de chance dans ma vie d’avoir rencontré tant de gens merveilleux, dans de si nombreux pays. C’est une grande richesse. J’aime les visages, j’aime les regards, la beauté de l’être humain… Oui, quelle chance ! A l’automne de notre vie, nous n’emporterons qu’un seul bagage, les visages dont nous aurons su reconnaître la beauté !”. (1)
Le pouvoir de pardonner
Et puis, il nous a parlé de la place du sacrement de réconciliation dans sa vie de prêtre, une place centrale manifestement ; le prêtre, témoin vivant de la miséricorde de Dieu envers les hommes. “J’avoue que c’est le pouvoir de pardonner les péchés qui m’a fait basculer vers le sacerdoce quand dans mon hésitation, je ne voyais plus clairement le chemin à suivre. Le fait de me dire : en étant prêtre, je serai dépositaire du pouvoir de pardonner ! C’est tellement fabuleux que cela vaut tous les sacrifices. Effectivement, dans les retraites mon bonheur est grand de pouvoir dire à quelqu’un ‘Ne sois pas honteux car Dieu ne se découragera jamais de toi.’ Je constate que ce sacrement a un pouvoir prestigieux pour redonner à un être, humilié par ses faiblesses, le courage de croire à l’avenir”. (1)
Bilan
Beaucoup serait encore à dire, et ceux qui ont eu la chance de vivre tout ou partie de ce temps de retraite n’ont pas forcément été touchés de la même façon. Mais, pour tous, ce furent des moments de grande richesse. D’autres contacts sont déjà pris pour l’an prochain… Sur notre chemin de foi, pouvoir se ressourcer avec de telles rencontres est vivifiant. Merci à notre curé de nous permettre de vivre cela.
Anne-Marie et Bernard Michel
(1)Extraits de “Pourquoi je l’ai suivi” Entretiens avec Nathalie Calmé. Editions DDB.
Cet article a été publié dans le magazine « Église dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.
Dans l’ancienne grange, réhabilitée en Atelier de Restauration d’Art au centre de Deyvillers, les heures s’égrainent au rythme d’un vrai travail artisanal. Tout autour de soi, des établis, des matériaux, des outils manuels et différents objets en attente de soins sont rangés. Ici, on navigue, à des années-lumière des produits importés d’usines asiatiques.
Anne Dufala, dont le père travaillait le bois et aimait conduire sa fille visiter des châteaux pour lui montrer les belles choses, s’est très vite imprégnée de l’ambiance intemporelle des sites découverts. Après avoir suivi une filière littéraire et artistique jusqu’au baccalauréat, Anne a ressenti l’appel de cette passion : “Il me fallait choisir une suite, et je n’avais pas envie d’études très longues...”
Un destin
Hasard ? Une brochure d’orientation évoquant l’ameublement, la sculpture, l’ébénisterie, l’encadrement... lui tombait sous les yeux. La dorure s’y présentait comme un joli métier, très féminin. Encore fallait-il à l’étudiante de se trouver un maître d’apprentissage. Mais, lorsque l’on croit dur comme fer à son destin, comme aimantée, la chance finit souvent par faire signe. Anne entrait au Viaduc des Arts à Paris qui lui ouvre ses portes pour trois ans avant d’aboutir à l’obtention d’un CAP.
La jeune fille allait ensuite peaufiner son savoir-faire durant trois ans dans différentes entreprises. Une première année lui permettait de se faire la main à la fabrication des cadres en copie d’anciens. Dans un autre registre, Anne Dufala fit partie de ceux qui furent désignés pour restaurer le Parlement de Bretagne, ravagé par un incendie. Enfin, elle eut à intégrer une nouvelle société pour y apprendre le mobilier.
Son solide bagage professionnel en poche, Anne s’installa à son compte. Le déménagement vers l’atelier actuel se fit après son mariage avec un tailleur de pierre. Le couple unit d’ailleurs son savoir-faire en une seule entreprise.
Anne évoque son art avec la foi et la joie de ceux qui produisent du bel ouvrage. “Quel que soit l’état, tout peut être restauré. Là, c’est une question de budget... Le travail est long... Il y a des étapes à respecter...”
Une tout autre présence
Tout en touillant la colle de peau de lapin qui fond doucement dans une casserole posée sur un vieux poêle, Anne explique utiliser cette mixture pour enduire une statue d’une vierge à l’enfant. Les couleurs s’appliqueront bien plus tard. Il s’agit d’une représentation qui pourrait dater du 19e siècle. Au fil du temps, la vierge fixée sur un socle en bois a subi plusieurs modifications. L’ensemble en plâtre orné a souffert du temps. Il faudra bien de la patience pour aboutir à un renouveau. Anne n’en manque pas. “Tous les objets qui me passent entre les mains, il faut être dedans... Il y a une grande différence entre restaurer un fauteuil et un objet religieux ! C’est une tout autre présence. Lorsque j’ai un Christ à sculpter, je ne peux pas être dérangée. Il me faut parvenir à ressentir son aspect originel…”
De belles références
Des interventions pour la Cathédrale de Saint-Dié, le Château de Maison Laffitte, celui des Capucins à Rambervillers, la Préfecture Champagne Ardenne, l’église de Remoncourt, l’église Saint-Jacques de Lunéville... indiquent l’audience d’un savoir-faire traditionnel reconnu. Anne se souvient avec une certaine émotion d’une Sainte-Marthe terrassant le dragon, de la finesse des exceptionnels décors de retables flamands datant du 15e ou 16e siècle. “Les techniques anciennes restent. Les pigments, les outils sont les mêmes que ceux des générations précédentes...
Les bases de mon métier, il m’a fallu 10 ans pour les acquérir. On ne peut pas tout connaître, je suis à l’affut de nouvelles finitions, toute ma vie j’apprendrai...” De jolies surprises surviennent quelques fois. “On peut retrouver de l’or peinturluré. Il y a eu des époques où il ne fallait pas montrer que l’on était riche !” Maman d’un garçon de quatre ans et d’une fille de huit ans, Anne porte en elle son éducation religieuse : “Je suis optimiste, je crois en la vie...” Avec cette formidable envie de toujours la voir renaître !
Josée Tomasi-Houillon
Atelier de Restauration d’Art Dufala
32, rue d’Alsace
8800 Deyvillers.
Tél. / Fax : XX.XX.XX.XX.XX
Port. XX.XX.XX.XX.XX
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