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Le 31 mai 2009, le diocèse de Saint-Dié s'est donné de nouvelles orientations pour une dynamique nouvelle au service de l'Evangile


25/01 /07 2007 : Année Alix Le Clerc (Agenda)
14/01 /07 Témoignage de Dominique (Rubrique cachée pour actu sur plusieurs pages)
"Aller au cœur de la foi avec l'itinéraire que nous fait vivre la liturgie"
Rencontre des prêtres et responsables en catéchèse le 22 avril 2004 à Portieux

La journée commence par une belle célébration de Parole - génial pour mieux saisir d'emblée l'articulation catéchèse/liturgie ! Ces journées diocésaines m'ont beaucoup appris sur l'importance des liturgies de la Parole. On est tellement souvent tenté de croire que la liturgie eucharistique c'est mieux - non, c'est autre.
Odette Sarda, religieuse dominicaine du CNPL ( Centre National de Pastorale Liturgique ), en deux interventions, remâchées et digérées en groupe, ne nous a pas peu aidés ! La première, centrée particulièrement sur la liturgie de la Parole à la Veillée Pascale, la deuxième sur les liens catéchèse/liturgie.
Nous avons appris des choses : par exemple la liturgie de la veillée pascale n'a plus été célébrée entre le VII°; et le XVII°; siècle. Rien n'est fixé définitivement, l'histoire, ça compte ! par exemple l'importance de la structure pour chacune des lectures : proclamation - psaume - silence - prière du prêtre.
Des convictions se renouvellent, prennent du relief. Par exemple : le Seigneur est présent dans le repas eucharistique mais aussi dès que l'assemblée se réunit, et dans la personne du célébrant tenant lieu du Christ, et dans la Parole proclamée et accueillie. Par exemple : la dimension " conversation " que notre Dieu entreprend avec nous en permanence.
J'ai apprécié l'expression " contenu mystique de la veillée pascale ". Il s'agit de notre Salut, le mien, celui de ma communauté. Ça traverse des existences concrètes. Ça ne laisse pas indifférent. Ça parle en moi, une journée comme ça ! Dominique, qu'en est-il du rapport que tu entretiens avec ton Dieu ? qu'est-ce qu'il sauve de ta vie ?

Quelques paroles fortes

  • "il nous faut du temps pour éprouver que Dieu nous parle - pour que la réponse de l' Église devienne notre réponse"
  • "notre vie chrétienne va de veillées pascales en veillées pascales"
  • "les célébrations devraient être en catéchèse les moments les plus forts"
  • "la liturgie est un lieu d'impression plus que d'expression" ( impression au sens où on se laisse toucher)
  • "participer c'est d 'abord écouter avant de faire"

J'ai bien conscience que j'exprime là des points d'attention tirés de ma propre relecture. D'autres souligneront d'autres points. Vous qui êtes en train de me lire, par exemple ? …

Quelques questions-interpellations

  • "il faut oser inviter à une vigile pascale celles et ceux dont notre Église est plus loin". Ça se fait et ça marche ! Profiter de nos multiples occasions de rencontres. Ça me donne de l'audace d'entendre ça ! Ça ne m'était même pas venu à l'idée.
  • dans nos liturgies, en catéchèse et ailleurs, sommes-nous à la hauteur de ce que nous célébrons ?
  • comment seront vécues les vigiles pascales dans les Vosges en 2005 ?

Les journées diocésaines de catéchèse 2003-2004 m'ont permis de me mobiliser pour " aller au cœur de la foi " avec les chrétiens de mon coin. Au-delà de la seule catéchèse, quelle dynamique diocésaine ( le diocèse c'est nous ensemble) nous conduira sur ces chemins dans les années à venir ?
Personnellement, je désire y apporter ma pierre.

Dominique
14/01 /07 Homélie de Mgr Yves Patenôtre (Rubrique cachée pour actu sur plusieurs pages)

Homélie de Mgr Yves Patenôtre, évêque de Saint-Claude

Alors qu’aujourd’hui se célèbrent à Orléans les fêtes de la délivrance de la ville, nous sommes ici à la source, en quelque sorte, de la chevauchée de Jeanne. J’ai essayé de lire les textes de la liturgie de ce cinquième dimanche de Pâques en pensant à elle, au témoignage de sa courte vie qui l’a conduit jusqu’au martyre. Je n’ai pas l’intention de retracer sa vie, vous, ses familiers, la connaissez mieux que moi. Nous pourrions seulement goûter la Parole de Dieu que l’Église nous propose en ce jour à la lumière de la vie de Jeanne, pour en recueillir les appels que le Seigneur nous adresse aujourd’hui.

Nous venons d’entendre, avec l’Évangile, le grand commandement de l’amour. En fait, l’unique commandement de Jésus. Un commandement nouveau “Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera que vous êtes mes disciples,c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres.”

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Toute la vie de Jeanne a été cet attachement à la personne de Jésus. Non seulement elle avait inscrit son nom, ainsi que celui de la Vierge Marie, sur son étendard, mais elle est morte sur le bûcher “en criant plus de six fois Jésus. Surtout, en son dernier souffle, elle cria d’une voix forte “Jésus” aupoint que tous les assistants purent l’entendre. Presque tous pleuraient de pitié” ajoute le témoin (Maugier Parmentier). “Jésus”. Voilà, le premier appel. Quel est notre attachement personnel à la personne du Christ ressuscité ? Nous entendions ces jours-ci l’évangile de Jean : “Vous croyez en Dieu. Croyez aussi en moi”.

Les voix que Jeanne entend dès l’âge de treize ans, sa prière d’enfant, sa fidélité aux sacrements de l’Église dans la confession et les communions fréquentes, tout cela nourrissait sa familiarité avec Jésus sous le regard de Marie et des saints. Ce n’était pas une savante, c’était une priante. Pas une lettrée, mais une inspirée. Pas une guerrière, mais une fidèle. Pas un stratège, mais une enfant disponible. Comme elle devait bien entendre la parole que Saint Jean nous a transmise à l’instant: “Mes petits-enfants, comme je vous ai aimés, aimez-vous...” Comment est-ce que j’aime les autres ? Est-ce de la même façon que Jésus?

C’est une jeune fille de dix-neuf ans qui est morte sur le bûcher de Rouen. Son martyre a sans doute ouvert la recomposition de la géographie politique de son époque. Nous pouvons penser aux jeunes d’aujourd’hui et nous pouvons évoquer l’Europe qui est en train de naître sous nos yeux. C’est le moment de demander à Sainte Jeanne d’Arc que les chrétiens d’aujourd’hui, et les jeunes en particulier, aient assez la passion du Christ et de son Évangile, dans l’immense respect de ceux qui ne partagent pas la même foi, pour bâtir un monde de justice et de paix enraciné dans la vérité et l’amour. Comme le rappelait 1e pape Jean-Paul II à des chrétiens d’Afrique du Nord: “Aujourd’hui, il ne s’agit pas tant de faire nombre que de faire signe.” C’est la qualité de l’amour que nous portons au Christ et entre nous, dans la diversité de nos vocations, qui fera que nous ne serons pas insignifiants. Et même si une loi peut interdire le port de signes religieux ostensibles, elle ne nous empêchera pas d’aimer en actes et en vérité, comme Jeanne, à la suite de Jésus : “Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres.” Le grand signe ostensible, c’est l’amour, la tendresse, l’écoute, le pardon, le respect. Comme Jésus. Les petites choses sont finalement très grandes.
Dans la seconde lecture, ce même saint Jean a la vision de la Jérusalem nouvelle, toute belle, toute prête comme une fiancée parée pour son époux. C’est l’harmonie et le bonheur. Il n’y a plus de larmes ni de tristesse. Alors que Jeanne a souffert jusqu’au martyre des divisions de l’Église dans un monde en guerre, au sein de cette Europe à bâtir, nous sommes appelés à travailler à l’unité des chrétiens et au respect de toute religion. C’est le second appel.

Cette Europe est en majorité chrétienne. 82 % des Européens sont chrétiens. 60 % sont catholiques. 15 % sont issus des différentes branches du protestantisme. 5 % sont anglicans et 2 % sont orthodoxes. Tous nous nous recommandons du Christ. Mais la fiancée a pris des rides. Il y a eu et il y a encore des coups et des blessures. Celles de nos divisions. Comment annoncer l’Amour en étant divisé? La préoccupation œcuménique du pontificat de Jean-Paul II est une exigence pour nous tous à l’aube de ce troisième millénaire. Ce n’est pas une matière à options. D’autre part, ces jours-ci des cimetières juifs et chrétiens ont été profanés. Cela nous préoccupe et nous touche tous. Gardons une grande vigilance pour tout ce qui concerne le respect de ce qui exprime le plus intime du cœur de l’homme. C’est le secret de toute véritable civilisation.

Que Sainte Jeanne d’Arc qui a été victime et martyre d’un monde et d’une Église divisés intercède auprès du Seigneur pour que nous soyons vraiment artisans d’unité et de paix.

C’est dans la troisième lecture que nous trouverons un dernier appel. Reprenant l’invitation de Paul et de Barnabé, il me semble que c’est Jeanne elle-même qui désire affermir notre courage de disciples : Appelés à vivre du Christ, en Église, au cœur de ce XXIe siècle, pour bâtir un monde de justice et de paix: “Persévérez dans la foi. Vous savez, il faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le Royaume de Dieu !"
C’est presque une banalité de le dire comme on le disait aux tous premiers siècles de l’ère chrétienne : “On ne naît pas chrétien, on le devient.” Cela ne doit pas nous engager sur des routes de misérabilismes prônés par des prophètes de malheur. Ce n’est pas la souffrance de Jésus qui nous a sauvés, c’est son amour. Mais il n’y a pas d’amour sans souffrance. Jeanne l’a bien expérimenté. Cela nous invite à nous engager avec enthousiasme à “proposer la foi dans ‘la société actuelle” en “allant au cœur de notre foi”. Ce n’est pas par hasard que je reprends le titre de deux appels des évêques de France.
Demain, nous nous retrouverons tous à Lourdes. Que l’Esprit Saint nous donne, à nous-mêmes et à tous les chrétiens, comme à Jeanne d’Arc et Bernadette de Lourdes, une certaine pureté de cœur pour être les témoins que le Seigneur attend. Il me semble que c’est une grande grâce d’être chrétien aujourd’hui. Nous portons un trésor d’amour dans des vases d’argile. Que notre communion au mystère du Christ que nous allons célébrer maintenant, en présence de Jeanne et de tous les saints, nous renouvelle dans la joie d’annoncer la Bonne nouvelle. C’est un visage. Celui d’un Christ en croix. Le pain de la vie. Celui que Jeanne contemplait sur son bûcher avant d’y communier pour toujours. Il nous appelle et il nous aime : Jésus.

Homélie de Mgr Yves Patenôtre, évêque de Saint-Claude

08/01 /07 Ad limina - Page 1 (Rubrique cachée pour actu sur plusieurs pages)
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Visite ad limina - page 1 - Lundi 23 février


C'est par une émouvante célébration empreinte d'u profond recueillement au tombeau de saint Pierre qu'a débuté la visite ad limina ce lundi matin.
Évêques et vicaires généraux de nos diocèses réunis se sont retrouvés dans le coeur du coeur de la basilique pour marquer leur pélérinage par un hommage au premier vicaire. Temps de grâce et de communion, la célébration présidée par mgr Lacrampe a fait mémoire de tous les diocèses de la région présent dans le coeur de chacun des évêques.
Reniement de Pierre, renouvellement de son amour pour le Seigneur, des paroles fortes redites par mgr Lacrampe.
La journée s'est ensuite poursuivie par un déjeuner avec le cardinal Cottier suivi de la visite de la chapelle du saint Père, Redemptoris Mater.

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Lundi matin après la messe célébrée au tombeau de saint Pierre, les évêques se sont retrouvés dans les Congrégations notamment pour l'Education catholique avant de déjeuner avec le Cardinal Cottier.
Entre temps, quatre d'entre eux ont eu l'honneur de rencontrer Jean-Paul II et de s'entretenir avec lui quelques minutes; il s'agit de mgr Papin, mgr Schockert, mgr Patenotre et mgr Lacrampe. L'après midi a été consacrée à la visite de la chapelle privée du souverain pontife, la chapelle Redemptoris Mater. Un diner les attendait le soir avec son éminence le cardinal Poupard.

Ils attendaient tous ce moment avec beaucoup d'émotion ; à 7h du matin, la place st Pierre est déserte. Un groupe d'évêques venus de l'Est et accompagnés de leur vicaire fait son entrée dans la basilique saint Pierre. Ils se dirigent vers le tombeau de Pierre pour célébrer la première messe de la visite ad limina. Le recueillement est de rigueur mais en fait il s'impose de lui-même. C'est mgr Lacrampe, archevêque de Besançon qui préside la célébration. Le récit de l'évangile retentit fortement dans les cœurs :

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Monseigneur
André Lacrampe

"Pierre, m'aimes-tu ? " - " Oui, Seigneur, tu sais bien que je t'aimes ".Toutes nos Églises sont portées dans la prière par nos évêques. La mission de Pierre est aussi la leur plus que jamais.

Après la messe, il est tant de se mettre en route vers les Congrégations. La première sera celle pour l'Education catholique et les séminaires. Le groupe est accueilli par le Cardinal Zenon Grocholewski. La Congrégation pour l'Education Catholique a pour mission spécifique de s'occuper de l'éducation catholique dans toute son extension : séminaires, universités, écoles, oeuvre des vocations.
C'est Mgr J.Louis PAPIN qui présente l'état de la situation dans la Province en évoquant la formation de prêtres et en exposant la question de la diminution des vocations. La formation spirituelle et intellectuelle des séminaristes est suivi de près. C'est parce que des prêtres auront un sens spirituel de la mission qu'ils prendront une dimension apostolique.

Alors que certains évêques se rendent à la Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée où la présentation de la région reviendra à monseigneur Paul-Marie Guillaume, évêque de saint Dié (il sera là aussi question des vocations et puis aussi des communautés nouvelles), quatre d'entre eux ont été désigné pour rencontrer dès ce lundi matin le Pape Jean-Paul II .

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Il s'agit de monseigneur André Lacrampe, archevêque de Besançon, monseigneur Yves Patenôtre, évêque de saint Claude, monseigneur Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard et de monseigneur Jean-Louis Papin de Nancy.

Chacun d'entre eux a pu s'entretenir personnellement avec le saint Père ; il sont la joie de lui présenter leur diocèse et d'évoquer avec lui des questions qui leur tenaient à cœur, la famille, les jeunes…. Un entretien de quelques minutes mais si longues pour eux car empreinte de beaucoup d'émotion devant ce Pape si attentif à l'attitude paternel.

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08/01 /07 Ad limina - Page 2 (Rubrique cachée pour actu sur plusieurs pages)
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Visite ad limina - page 2 - Mardi 24 février


Ce Mardi 24 février, les évêques de la province de Besançon, de Strasbourg et de Metz, ont poursuivi leurs interventions dans les congrégations. En matinée, c'est Mgr André Lacrampe qui a introduit les différents diocèses à la Congrégation pour les évêques. Autre rendez-vous important, la rencontre par la suite avec le Cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Monseigneur Doré, archevêque de Strasbourg, intervenant, a exprimé des préoccupations déterminantes pour la vie de notre foi aujourd'hui : " nous assistons à une phase de recul y compris de la connaissance de la foi, mais en même temps se manifeste une effervescence religieuse et vrai besoin de spirituel. Dans ce contexte, il faut assurer une poursuite multiforme de l'action pastorale dans la ligne de "Proposer la foi dans la société actuelle" en développant des instances de formation sous toutes ses formes (utilisation de la radio, temps forts pour jeunes...) ".

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Face à ces réflexions qui émanent de l'expérience diocésaine, le Cardinal Ratzinger s'est montré clair.

L'échange a été riche et dense en enseignements ; il a porté également sur le sacrement de réconciliation, significatif en ce temps de carême, sur l'hospitalité eucharistique dans le domaine œcuménique et sur le ministère presbytéral…La matinée s'est achevée pour certains à la Congrégation pour la cause des Saints où ont été évoquées les figures de Madeleine Delbrêl, Robert Schumann ou encore Charles de Foucauld. Le Cardinal Etchégaray a ensuite retrouvé les évêques pour un déjeuner au séminaire.

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14H45, l'appel pour la célébration de la journée a sonné. Les évêques se retrouvent dans la cathédrale de Rome, la Basilique saint Jean de Latran, siège épiscopale de Jean-Paul II, pour renouveler leur profession de foi baptismale sur les lieux- mêmes où au lendemain des persécutions et durant des siècles, des générations d'hommes et de femmes sont devenues chrétiennes dans la nuit sainte de Pâques. (photo)
Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy qui présidait la célébration, a redit la place que tenaient nos Églises diocésaines pendant cette visite ad limina. Il a également salué l'Église locale de Rome qui nous accueillait. Les touristes et pèlerins de passage ont participé à la célébration.
Nourris, il leur fallait repartir vers le Trastevere au palais san Calisto pour encore deux rencontres : le Conseil de la Pastorale des Migrants et le Conseil pour la Famille avant la réception officielle à l'Ambassade de France près le Saint- Siège.
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08/01 /07 Ad limina - Page 3 (Rubrique cachée pour actu sur plusieurs pages)
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Visite ad limina - page 3 -


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Les séances de travail dans les congrégations;
la rencontre commence souvent par une prière

De Congrégations en Conseils pontificaux avec des pauses plus spirituelles que sont les célébrations, le périple romain de nos évêques a poursuivi son cours toujours plus dense et toujours plus riche en échanges et en expériences de foi.

En ce mercredi 25 février, nos évêques toujours accompagnés de leur vicaire ont visité quatre conseils pontificaux : la culture, les laïcs, Justice et Paix et Cor Unum. Un leitmotiv est ressorti de toutes ces rencontres : recentrer ce que nous faisons dans le Christ, que nous agissions au nom de notre foi quel que soit le domaine dans lequel nous oeuvrons. Notre foi a besoin de s'inculturer.

En ce mercredi des Cendres, l'après -midi était un peu plus libre. Certains en ont profité pour retourner à saint Jean de Latran et prendre le temps de redécouvrir cette magnifique cathédrale avec son baptistère ; d'autres sont allés visités saint Clément, la plus vieille église romaine qui remonte au paganisme. Dans la soirée, retour au séminaire pour célébrer les cendres et partager ensuite un bol de riz avec les séminaristes en ce premier jour de carême.

"Nous avançons en eau profonde" : la visite s'intensifie en cette journée très pluvieuse de jeudi. Le Président de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples, le Cardinal Crescenzio SEPE et le Secrétaire, Mgr Robert SARAH ainsi qu'un collaborateur polonais accueille de bon matin nos pèlerins ; c'est Mgr Papin qui leur présentera notre région.

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Mgr Jean-Louis PAPIN présente notre Province en soulignant l'histoire mais aussi la réalité actuelle de la présence des missionnaires, religieux et prêtres fidei donum, dans le monde. Cette longue histoire continue à porter des appels chez des jeunes qui font encore le choix de la mission ad extra et des fruits d'ouverture à la dimension universelle de l'Église et des jeunes Églises, dans nos Églises diocésaines. Les services de coopération missionnaire sont très actifs. Les initiatives prises rencontrent une grande audience (journées annuelles de rencontre avec les missionnaires, fête des peuples à l'Epiphanie...). Il faut citer aussi les multiples liens entretenus par les paroisses et des écoles avec des régions au loin. Des diocèses ont des relations privilégiées avec d'autres diocèses (y compris à travers des jumelages).

L'échange est profond et les réflexions importantes pour l'avenir de l 'Église : le Cardinal SEPE se dit heureux de ce qu'il a lu dans les rapports concernant la présence française des missionnaires dans le monde, le souci missionnaire de la catéchèse et toutes les initiatives prises en ce domaine.

On évoque l'Église d'Afrique avec ses besoins immenses en formation : l'Église de France peut aider à la formation dans les séminaires et dans les mouvements. Elle peut encore apporter beaucoup aux jeunes Églises, notamment par la réflexion théologique (mais aussi par l'expérience monastique !). Il faut continuer ensemble la coresponsabilité de la mission de l'Église et porter ensemble l'Évangile dans tous les coins du monde. En ce sens, il faudrait qu'on puisse réfléchir ensemble sur la nature de l'Église comme famille. Il ne faudrait pas que les questions ponctuelles fassent oublier la nécessité de cette réflexion. Une rencontre en novembre prochain permettra à 50 évêques africains et 50 européens d'aborder ces questions. Même si le nombre des prêtres diminue, il faut que l'Église de France donne des formateurs !

Et puis aussi l'Église d'Asie… qui connaît actuellement de grands besoins de missionnaires en Extrême Orient, notamment la Chine, le Vietnam, la Corée du nord... avec de graves questions de dialogue avec les musulmans.

Nous le notons bien : nos évêques sont venus ici aussi avec le souci de rencontrer toute l'Église dans sa dimension universelle
Dernier temps fort de cette journée, ce fut bien sûr la célébration à saint Paul hors les Murs présidée cette fois par monseigneur Patenôtre de saint Claude. Après Pierre, Jean, c'est au tour de saint Paul de nous apporter son message avec cette citation de Paul VI aux Pères du Concile Vatican II :

"D'où part notre marche ? Quelle voie allons-nous suivre ? Quelle fin donner à notre itinéraire ? Trois questions, capitales dans leur extrême simplicité, mais une seule réponse. Et ici, en cette heure solennelle, cette réponse, nous devons la proclamer pour nous-mêmes et la faire entendre au monde qui nous entoure : C'est le Christ, le Christ qui est notre principe, le Christ qui est notre vie et notre guide, le Christ qui est notre espérance et notre fin... Tandis que s'élève notre prière, il nous semble qu'Il se présente lui-même à nos yeux ravis et bouleversés, dans la majesté du Pantrocrator de vos basiliques, ô frères des Églises d'Orient et aussi celles de l'Occident. Ainsi, dans la splendide mosaïque de la basilique St Paul hors les murs, nous nous voyons représenté dans ce très humble adorateur, notre prédécesseur, le pape Honorius III, lequel, tout petit et comme anéanti à terre, embrasse les pieds du Christ à l'immense stature qui domine et bénit avec une majesté royale l'assemblée réunie dans la basilique, c'est-à-dire l'Église.

Voilà une autre journée achevée aux sources de l'Église apostolique avant de pouvoir rencontrer le saint Père tous ensemble ce vendredi et de recevoir son message adressé à nos évêques mais aussi à l'Église de France toute entière.

Sophie Nouaille 27 février 2004
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Le groupe dans le palais pontifical avec un garde suisse;
ils se rendent dans une congrégation.

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