Voir la liste des paroisses du diocèse de Saint Dié des Vosges
Voir la liste des communes pour connaitre sa paroisse
Paroisses
C’est l’occasion de faire le tour des monuments de notre paroisse qui rappellent celle qu’on a appelée la Grande Guerre.
Grande à cause du nombre de pays impliqués (72 selon les frontières actuelles), du nombre de soldats engagés (60 millions, dont près de 8 millions de Français), du nombre de morts (plus de 9 millions, dont 1,4 millions de soldats français), de blessés (20 millions) et de prisonniers (8 millions).
Dans chaque commune, chaque quartier, dans les églises, des monuments et des plaques ont été installés, en souvenir et en hommage aux soldats disparus au combat.
Et pour la paix entre les nations.
Neufchâteau
*
Le monument place des Cordeliers
Le vitrail de l'église Saint-Nicolas
Les plaques et la Pieta à l'église Saint-Nicolas
Les plaques à l'église Saint-Christophe
Le monument dans le quartier de Noncourt
Le monument dans le quartier de Rouceux
La plaque à l'église Saint-Martin dans le quartier de Rouceux
Frebécourt
*
Le monument près de l'église Sainte-Colombe
Mont-les-Neufchâteau
*
Le monument près de l'église Saint-Barthélémy
Rebeuville
*
Le monument près de l'école
Le vitrail à l'église Saint-Martin
La plaque et la Pieta à l'église Saint-Martin
Rollainville
*
Le monument près de l'église Saint-Rémy
D'autres photos :
détails des monuments aux morts et des plaques commémoratives - Cliquer ici
DMB -----
Lorsque nous venons à la messe ou
toute autre célébration, c’est toujours
pour célébrer la vie et pas la mort.
Célébrer la messe le jour de l’armistice de
la Première guerre mondiale nous fait
sortir de ce qui pourrait être une amnésie
collective qui entraîne de nouveau la
violence. Nous faisons mémoire de tous
ceux qui vivaient isolés dans les
tranchées, au front et à l’étranger.
La mémoire n’est pas à confondre
avec un souvenir et encore moins avec
une opinion. La guerre des tranchées
n’est pas finie. C’est la façon de
construire les tranchées et la manière de
pousser pour y faire tomber, qui a changé.
De même que le règne de Dieu ne vient
pas de manière visible, il y a bien des
tranchées existantes qui ne sont pas
visibles. Notre regard est donc dans
l’obligation de faire un choix. Considérer
celui qui vient d’une autre culture comme
étrange ou comme une chance de grandir.
L’armistice signé le 11 novembre 1918,
beaucoup l’avaient sans doute déjà signé
dans leur cœur lorsqu’ils étaient pendant
des jours et des nuits entières, dehors à
attendre un assaut dans le froid ou la
chaleur. Plus jamais ça. Bien des
décisions arrivent aujourd’hui bien après
que chaque français et encore plus les
croyants les aient déjà prises.
Il y a toujours un décalage entre
l’opinion public et ce que moi je pense. La
paix n’est pas une loi, un décret qui va de
soi, elle est à vivre en nous. Comme le
disait bien souvent un sage africain, Felix
HOUPHOUET BOIGNY : « La paix n’est pas
un vain mot, c’est un comportement ».
Le lieu invisible de la venue du règne
de Dieu est notre cœur et par notre
témoignage, s’étend à l’amitié entre les
peuples.
Il nous faut sortir de nos tranchées,
faire que nos décisions intérieures de paix
soient de plus en plus visibles. Et cela
nous appartient. Dieu se rend présent au
monde dans l’Eucharistie, par les
sacrements, mais aussi par nos mains,
quand deux hommes se donnent la paix,
par nos yeux, quand le regard ne dévisage
pas l’étranger, par notre parole, lorsque
nous dialoguons avec l’autre, à la manière
de Dieu dialoguant avec son peuple dans
la Bible
Durant notre siècle et le siècle
précédent, nous avons construit des
tranchées mais aussi, fait tomber des
murs. La France et l’Allemagne sont
devenues les piliers de la vie de l’Europe.
D’ennemis, ces deux pays sont devenus
des partenaires. Il nous appartient de
vivre ces histoires de rédemption à
l’image de la réconciliation que l’Evangile
ne cesse d’annoncer. Rendons grâce à
Dieu pour cette Bonne Nouvelle qu’il nous
adresse. L’Evangile est un chemin
exigeant, mais un chemin qui mène à la
vie, ouvre, sauve et guérit. L’Evangile
donne à percevoir la paix, à chacun
d’apprécier la valeur de cette Bonne
Nouvelle et de la disponibilité intérieure
qui appelle à la liberté véritable, au-delà
de toutes les frontières possibles.
En célébrant cet anniversaire de
l’Armistice de 1918, nous fêtons
aujourd’hui saint Martin. Tout le monde se
souvient de la légende de Martin
partageant son manteau avec un pauvre.
Soldat, Martin se préparait au baptême,
mais il avait déjà retenu l’essentiel du
message de Jésus : Aimer.
Et le Pasteur Martin Luther
KING disait ceci: « La plus grande de
toutes les vertus, c’est l’Amour. Dans un
monde qui repose sur la force, la tyrannie
et la violence, vous avez pour mission de
suivre la voie de l’amour : ainsi, vous
découvrirez que l’Amour désarmé est la
force la plus puissante du monde ».
Amen
Père Louis Marcel OPI
Saint Bernard écrivait à ses novices : « Sachez
que j’ai tout appris des arbres ». Nous avons
beaucoup perdu de cette sagesse des arbres, du
mouvement du cosmos, de l’ordre du monde, de la
nature à habiter, à gouverner et à respecter selon son
ordre propre. L’écologie – du moins une fausse
écologie minée d’idéologie - est trop souvent
devenue un passe-temps, qui sacralisent le cosmos, et
qui ne cessent de prôner le piétinement de la nature
de l’homme, lequel pourrait revendiquer un droit
absolu à disposer de son corps ou de celui d’un
autre, afin de le transformer au gré de ses envies,
dans l’illusion d’une toute puissance de la liberté, en
oubliant qu’il y a aussi une « écologie humaine », que
notre corps ne nous appartient pas, pas plus que
celui des autres, puisque nous l’avons reçu de ceux
qui nous ont donnés la vie, et que nous devrons le
rendre à la terre qui nous a portée.
L’homme est aussi une nature à respecter, et il a
sa place dans le grand cycle du monde, toute sa
place, rien que sa place, mais une place royale.
« Remplissez la terre et soumettez la, dit le Seigneur,
soyez les maîtres des oiseaux du ciel, des bêtes de la
terre et des poissons dans la mer » (Gn 1, 28)
Ce que nous vivons aujourd’hui dans cette église
est un acte de tradition, où l’on cultive des racines
pour nous ouvrir à un avenir. La tradition n’est pas
une sclérose du temps dans les couloirs du passé,
mais la condition de possibilité d’une espérance pour
l’homme.
La beauté des trompes remonte du fond des
siècles, et rend hommage au Christ et à saint Hubert,
qui vit la Croix dans les bois du cerf qu’il chassait.
« Louez le Seigneur en sonnant du cor », dit le roi
David dans le psaume 150.
La trompe de chasse éclate en cri de louange.
Mais elle est aussi capable de murmurer, d’implorer,
elle exprime le mystère de la vie des hommes, où les
larmes tour à tour, sont de peine ou sont de joie, où
nos pas cheminent sur les sentiers de la gloire ou
dans les ravins de la mort, dans l’espérance d’une
beauté plus haute que les splendeurs de la terre. Et le
chasseur est capable, saisi par la beauté, de baisser
son arme, ou de pratiquer la retraite de grâce.
Venons-en aux lectures que nous venons
d’écouter : « Nous sommes le temple de Dieu. ».
Le Temple en effet, est l’élément unificateur des textes
qui sont proposés à notre méditation en ce jour.
Dans la première lecture, le temple est le lieu
d’où jaillit l’eau pour abreuver les animaux, les arbres
et la terre. Cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre.
Dans la deuxième lecture, Saint Paul nous dit
que nous sommes par la présence de l’Esprit en
nous, le temple de Dieu.
Et en fin l’Evangile nous présente Jésus qui
chasse les vendeurs du temple. Je l’espère, Il ne
viendra pas nous chasser de cette église en ce jour,
avec nos chiens, mais non, au contraire, nous et nos
animaux, sommes venus pour louer et bénir le
Seigneur avec nos trompes, nos fanfares, comme
l’indique le cantique de Daniel au chapitre 3 :
« Toutes les œuvres du Seigneur bénissez le
Seigneur…Vous les anges, vous le soleil et la lune,
vous le givre et la rosé, vous montagnes et collines,
vous océans et rivières, vous baleines et bêtes de la
mer, vous tous les oiseaux dans le ciel, et vous fauves
et troupeaux, bénissez le Seigneur, à lui haute gloire
louange éternelle. »
Oui chers amis, Jésus veut nous dire, que le
temple n’est pas seulement un édifice dans lequel
nous venons pour rencontrer Dieu, le louer et le
magnifier. Mais, notre façon d’être et d’agir, doit
montrer et favoriser le vivre ensemble, la fraternité.
Car nous sommes le nouveau temple de Dieu, parce
que crée à son image et à sa ressemblance.
Porter atteinte à l’Homme, à la dignité humaine,
c’est profaner ce temple, la demeure de Dieu. C’est
pourquoi, nous devons tout mettre en œuvre pour
correspondre, grâce à l’Esprit, à la volonté Dieu,
saint et irréprochable.
Nous avons bien du chemin à faire, c’est pour
cela que nous voudrions demander l’assistance du
Seigneur et l’intercession de Saint HUBERT.
Seigneur, pour te mettre au cœur de nos vies et
entrer dans la vraie mesure de nos jours, mais par
l’intercession de saint Hubert nous te supplions
humblement. Toi qui n’as pas méprisé les pécheurs,
n’oublie pas non plus tous les chasseurs ce jour, en
particulier ceux que tu as rappelés auprès de Toi.
Amen.
architecte de l’église Notre Dame au Cierge
et architecte en chef de la reconstruction d’Epinal
Désormais le parvis de l’église Notre Dame au Cierge porte le nom d’Esplanade Jean Crouzillard.
En effet, c’est en présence de la famille de celui-ci que le jeudi 16 octobre à 11 h 30, monsieur Michel Heinrich, député maire d’Epinal a dévoilé la plaque le signalant à tous les spinaliens.
Après la seconde guerre mondiale, il s’agissait de reloger un bon nombre de sinistrés (plus d’un habitant sur trois) et particulièrement dans le quartier de la gare.
C’est à cette tâche que s’attelèrent Jean Crouzillard et son équipe.
On lui doit ainsi par exemple, le percement de l’avenue de Lattre de Tassigny, la construction des buildings et l’idée des galeries au rez de chaussée, la poste, la gare, les Isaï, la synagogue, la reconstruction du quartier du Boudiou…
Mais parmi ces bâtiments, il en est un qui résume son œuvre de manière symbolique, c’est l’église Notre Dame au Cierge.
Classée monument historique depuis le 15 avril 2011, elle résume de belle manière cette architecture d’après-guerre qui prenait résolument le parti de l’avenir avec notamment l’utilisation des matériaux du XXe siècle. Un hommage mérité a donc été rendu à monsieur Crouzillard par la société civile en ce jour anniversaire de sa mort.
Les chrétiens de la communauté Notre Dame savent aussi ce qu’ils lui doivent. C’est pourquoi l’abbé Jean-Pierre Vuillemin a célébré une messe à sa mémoire ainsi qu’à celle de tous les anonymes acteurs de la reconstruction d’Epinal, sans oublier toutes les victimes des bombardements de mai 1944.
Après les horreurs de la guerre, c’est dans cette belle église illuminée par le vitrail de Gabriel Loire que les chrétiens d’Epinal continuent à se réunir pour prier ensemble.
Grâce en soit rendue à tous ceux qui, pasteurs, artisans, chrétiens ont participé à son édification.
Article et photo de M. Claude Feltz, déléguée à la communication.
(Gérardmer, Liézey, Le Tholy, Xonrupt) Annonces semaine du 8 au 16 nov. 2014 :
Samedi 8 novembre 2014 :
Gérardmer :
18h00 : Messe : Pour les âmes du purgatoire
Dimanche 9 novembre 2014 :
Gérardmer :
10h00 : Messe :
Pour Jean SAINT-DIZIER (4ème anniv) et défunts de la famille – Jean-Pierre HENRY – Martin MERKLEN (5ème anniv) – René BONNARD, André et Jeanne BALLAND – Jean, Brigitte, Gérard LAVERGNE – Christiane NOURDIN (1er anniv) – Hortense et André LEJAL – René LAMBERT et André BALLAND – Lucienne MARTIN, LAVERGNE et fam. – Paul BASTIEN et famille – Patrick LAROCHE
Le Tholy :
10h00 : Messe :
Pour tous les paroissiens, les défunts : Elie THOMAS et les défunts des familles CHONAVEL- THOMAS, Pierre et Suzanne LECOMTE et les défunts des familles LECOMTE-PARMENTELAT, Famille ANDRÉ -DEMANGE.
Xonrupt :
10h00 : Adap.
Mardi 11 novembre 2014 :
Gérardmer :
18h00 : Messe
Le Tholy :
10h30 : Célébration de la Parole : Défunts civils et militaires des guerres.
Xonrupt :
10h15 : Messe
Mercredi 12 novembre 2014 :
Gérardmer :
16h00 : Groupe de prière avec les résidents à la chapelle de Clair Logis
17h15 : Prière du chapelet à la chapelle Saint-Gérard de l’église.
18h00 : Messe :
Jeudi 13 novembre 2014 :
Gérardmer :
9 h 15 : Clair Logis : Célébration pour les résidents.
18h00 : Groupe de prière du Renouveau au sous sol de l’église
Vendredi 14 novembre 2014 :
Gérardmer :
17h30 à 18h00 : Confessions et Adoration
18h00 : Messe : Famille DEMANGEON, PIERRAT
Samedi 15 novembre 2014 :
Le Tholy :
9 h 30 : 70ème anniversaire de la libération du THOLY.
Messe à la mémoire des victimes des combats de la guerre et de la libération, Suzanne et André NOËL , Laurent MANSUY son papa et les défunts de la famille.
Gérardmer :
18h00 : Messe : Jean-Pierre HENRY – Famille Maurice PIERRAT et famille PIERRAT, POIROT, DEMANGE, Jeannot MOREL
Dimanche 16 novembre 2014 :
Gérardmer :
10h00 : Messe :
Pour Jean-Pierre HENRY (équipe lit 3) – Michèle, famille ROMAIN, LEDRU – Gilberte GEORGEON(7éme anni.) Fam. GEORGEON, NICHINI – Eugénie et Auguste TISSERANT et Marie et André VIRY – Madeleine MARTIN, LORENTZ et fam. – Geneviève CLAUDEL, Denise BEGEL, Marcel et Hélène PERRIN, Berthe LECOMTE, Marie-Thérèse FOURNIER
Le Tholy :
10h00 : Adap : pour tous les paroissiens, les défunts : Hubert DUBUIS, Germaine THIRIET, Famille ANDRÉ-DEMANGE.
Liézey :
10h00 : Messe célébrée par l’évêque (restauration de l'église)
Pour Thérèse DIDIER et fam. DIDIER – Marguerite et Georges PIERRAT et fam. MORICE, PIERRAT – Yvan DIDIER et défunts fam. DIDIER, DEMANGE – Fam. TISSERANT, MIESCH – Robert LECOMTE et fam.LECOMTE, TISSERANT
Xonrupt : Ni messe ni adap
Les demandes de messes doivent être faites 15 jours avant la célébration souhaitée :
au presbytère de Gérardmer, chaque matin de 9h30 à 11h30 (permanences le matin).
Ou pour le Tholy : Auprès d'Odile Mansuy : XX.XX.XX.XX.XX