
Voir la liste des paroisses du diocèse de Saint Dié des Vosges
Voir la liste des communes pour connaitre sa paroisse
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Beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
d’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole.
C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus.
Entrons dans la synagogue de Nazareth où Jésus déclare : « Aujourd'hui s'accomplit ce passage de l'Écriture que vous venez d'entendre » (évangile).
C'est très précisément cette affirmation de Jésus qui donne sens à toute célébration de la parole de Dieu.
Le texte biblique est davantage qu'un passage écrit dans un temps ancien, il recèle une parole qui est vivante. C'est pour cette raison aussi qu'un lecteur lit à voix haute afin que tous entendent : on lit un texte mais on écoute une parole.
Cela est tellement réel que nous « acclamons la parole de Dieu » en chantant ces mots : « Louange à toi, Seigneur Jésus ».
Nous n'avons pas inventé la manière de proclamer la parole de Dieu dans une célébration. Pendant et après l'exil à Babylone, après la destruction du temple de Jérusalem, le peuple juif a fait mémoire de Dieu et célébré le shabbat principalement en lisant la Torah, la Loi juive qui correspond aux cinq premiers livres de l'Ancien Testament.
Quand nous nous lèverons pour écouter la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, souvenons-nous du peuple de l'Ancienne Alliance qui nous a révélé que Dieu a parlé par les prophètes.
L'Église vit toujours dans cette année de bienfait et de grâce qu'annonçait le texte d'Isaïe cité par Jésus, car désormais Dieu a parlé par son Fils, et l'Écriture est accomplie.
GERARDMER :
18h00 : Messe :
Pour Fam. Pierre IMHOFF et ses sœurs
GERARDMER :
10h00 Messe :
Pour Jessie CALLIES et Hubert – Gilberte GEORGEON et famille GEORGEON, NICHINI – Marguerite et Marcel PIERRÉ– Michèle et famille ROMAIN, LEDRU -
Âmes du Purgatoire – Félicien SAINT-DIZIER et famille SAINT-DIZIER, CARTELLI, FERRY .
Recommandation : Gisèle FEREY -Georges FLEURANCE -Madeleine BEDEL née MANGEL (Liézey)
LE THOLY :
10h00 : Adap :
Pour tous les paroissiens, les défunts : Odette VOIRIN (7ème anniversaire) et son époux André ~ Dominique BACCANELLI (3ème anniversaire) et sa maman SIMONE ~
Recommandation : Lucie LECOMTE
XONRUPT :
10h00 : Adap :
GERARDMER :
18h00 : Messe :
Pour Marguerite JEANSELME- Maria ETIENNE
GERARDMER :
16h00 : Groupe de prière avec les résidents à la chapelle de Clair Logis
17h15 : Chapelet à St Gérard
18h00 : Messe :
GERARDMER :
9 h 15 : Messe à la chapelle de Clair Logis
18h00 : Groupe de prière du Renouveau charismatique à l’église (sous sol ) entrée par la porte latérale
GERARDMER :
17h30 :Confession et adoration
18h00 : Messe : Marguerite JEANSELME
GERARDMER :
18h00 : Messe : Emile THIMONT
GERARDMER :
10h00 Messe :
Pour Familles, MONIN, CHRETIEN, VERNIER, DURAND, LEROGNON, RAGAZZOLI, SCHMITT, ROBINET FREMINET, MOUGEOUE, RIEFFEL VOISON, CORNILLOU – Famille CATEL – Félicien SAINT-DIZIER et familles SAINT- DIZIER, CARTELLI, FERRY
LE THOLY :
10h00 : Adap :
Pour tous les paroissiens ~ les défunts : Yvonne MARCHAL ~ Béatrice CUNIN (voisins) ~ Aline CHOL.
XONRUPT : 10h00 : Adap : 10h00
Les demandes de messes doivent être faites 15 jours avant la célébration souhaitée :
au presbytère de Gérardmer, chaque matin de 9h30 à 11h30 (permanences le matin).
Ou pour le Tholy : Auprès d'Odile Mansuy : XX.XX.XX.XX.XX
Projets
L'équipe paroissiale envisage une veillée (musique et chants) pour tous avec célébration de la Parole de Dieu, sur le thème La Joie de l’Évangile à l'église de
Gérardmer
le samedi 25 juin 2016 en fin d'après-midi.
Retenez cette date.
De même, l'équipe a retenu la date du dimanche 2 octobre 2016 pour une marche proposée à tous les paroissiens depuis le parking de la Pépinière jusqu'à l'église de Liézey :
Départ de la Pépinière : 10h00
Messe à l'église de Liézey à 11h30
13h00 : Repas tiré des sacs.
Covoiturage pour les personnes qui ne pourront pas se déplacer à pied.
Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là.
Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. »
Voici un début de temps liturgique ordinaire assez extraordinaire : les manifestations de Jésus comme Fils de Dieu ne sont pas terminées. En effet, trois manifestations marquent la venue de Jésus : après la visite des mages et le baptême, voici la troisième :
Jésus participe à un mariage à Cana et il accomplit un miracle en changeant de l'eau en du bon vin. Jésus reviendra une deuxième fois à Cana et à nouveau accomplira un miracle, cette fois-ci une guérison.
L'évangile de Jean le souligne : les signes de Jésus ont commencé. Jésus réalise les promesses divines. Avec lui, les jours de salut et d'abondance sont arrivés pour tous et en premier pour les plus pauvres, ceux qui manquent du nécessaire ou qui sont malades.
Ce n'est pas sans raison que le récit des noces commence par : « Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana...». En ce jour, qui dans l'évangile de Jean est le troisième après l'appel des disciples, nous reconnaissons le jour de la résurrection, c'est le Jour du Seigneur.
Les signes que Jésus réalise ne sont donc pas des prouesses de thaumaturge mais des signes de Dieu lui-même. Ils révèlent que Dieu a envoyé son Fils et qu'il est maintenant avec nous.
Cana préfigure le signe définitif de la résurrection qui scelle l'alliance nouvelle entre Dieu et les hommes.
Le récit de ce mariage pose en filigrane la question de la foi : qui est Jésus pour accomplir de tels miracles ? La réponse n'est pas donnée ouvertement.
D'ailleurs le maître du repas ne semble pas comprendre ce qui est arrivé. Mais Marie, puis les serviteurs, ont fait confiance à Jésus et contribué au miracle. À la fin de l'épisode, nous savons que « les disciples de Jésus crurent en lui».
Le temps ordinaire de l'année liturgique est un temps propice pour suivre Jésus dans la durée et devenir disciples. Nous ne savons pas ce que cette année nous réserve mais nous pouvons croire que le Christ nous fera don du meilleur vin.
Il nous invite à la joie des noces éternelles.
Des consignes de sécurité nous sont données pour les rassemblements et fêtes religieuses. On comprend ces mesures, il faut se protéger. Mais la peur entrave notre dynamisme. On en vient à tenir des discours qui accentuent la peur, culpabilisent et diabolisent les causes de ces crises.
La peur peut nous pousser à la croisade : est-ce la solution ?
Notre cœur doit rester ouvert à la nouveauté et à l'audace de la rencontre. Nous voyons l'arrivée de migrants. Mais la migration d'aujourd'hui ne fait que commencer car on est loin d'avoir jugulé la violence et la pauvreté extrême de nombreux endroits sur la planète.
Il nous faut respecter ceux qui doivent quitter leur pays pour des raisons de sécurité ou pour faire vivre leur famille et les accueillir "comme des frères".
Le redoux persistant est agréable mais ce changement nous déboussole.
Avec l'appel du Pape dans « Laudato Si », les chrétiens s'engagent avec d'autres pour l'avenir de la planète.
La rencontre de la COP 21 l'a rappelé, on limitera les dégâts si l'on accepte de modifier nos modes de vie.
Notre économie se fragilise toujours plus. Des jeunes quittent les Vosges pour études et ne reviennent pas, des écoles ferment. Si le dynamisme de la jeunesse venait à nous manquer, il y aurait de quoi être déboussolé.
Mais finalement Noël est là :
Dieu serait proche de nous.
Jésus nous révèle en actes et en paroles la tendresse de son Père.
Jésus, visage de la miséricorde, nous appelle à en être les signes nous aussi.
La miséricorde, souvent synonyme d'une pitié condescendante, est la force d'un amour semblable à l'amour d'une mère ou d'un père pour son enfant. La miséricorde nous tient debout et nous tourne vers Dieu et les uns vers les autres.
Jusqu'à Bangui, ou j'ai été témoin de la volonté profonde du Pape François d'encourager les initiatives de réconciliation entre musulmans, protestants et catholiques, en demandant aux adversaires de baisser les armes et de faire la paix. _ La miséricorde est vitale pour la société : pas de cohésion sociale sans la fraternité.
Notre Église des Vosges a aussi son rôle à jouer comme témoin d'une miséricorde qui vainc la violence, surmonte les peurs, nous ouvre à l'accueil des frères et prend soin aussi de notre terre, dans la Joie de croire.
Ne restons pas esclaves de nos inquiétudes, ouvrons-nous à l'espérance. Ce message est pour nous source de sérénité, de paix et de joie.
Jean-Paul MATHIEU Évêque de St-Dié