Voir la liste des paroisses du diocèse de Saint Dié des Vosges
Voir la liste des communes pour connaitre sa paroisse
Paroisses
# 16 et 30 janvier
# 27 février
# 12 et 26 mars
Rendez-vous salle saint Michel à 9 h30
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 2,1-12.
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.
Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
L'ÉVANGILE POUR TOUS
Quelle est la signification de cette fête si populaire dont les galettes des rois se vendent depuis la Toussaint dans les supermarchés?
Beaucoup de nos contemporains seraient les premiers surpris car la réponse, c'est : l'Évangile «pour tous». Elle se trouve explicitement dans la lecture de saint Paul : tous les hommes, sans acception de race, de sexe, d'âge, de catégories sociales ou de religions sont « associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Évangile» (deuxième lecture).
Des mages-astrologues, qui sont des étrangers et des païens aux yeux des Juifs, viennent de reconnaître, avant le roi juif Hérode, la lumière qu'ils cherchaient.
Les peintres ont représenté ces mages aux différents âges de la vie, puis de différentes couleurs de peau : l'Évangile pour tous ! Voilà non seulement le sens de cette fête mais le défi que doit vivre l'Église.
Certes, on ne transmet pas la foi, personne ne peut décider à la place d'un autre de suivre l'étoile qui mène au Christ, mais on peut faire connaître l'Évangile.
Ce récit des mages, que seul l'évangile de Matthieu raconte, ressemble à une course au trésor. Les mages ont une date qui annonce la naissance du roi des Juifs et Hérode connaît, par la prophétie de Michée, le lieu de sa naissance :
Bethléem en Judée. Pourtant cet échange d'information entre les mages orientaux et le roi juif Hérode ne se fera pas.
Après avoir adoré l'enfant, les mages évitent Hérode.
A qui est finalement révélé ce que saint Paul nomme « le mystère du Christ »? Non seulement au peuple de l'ancienne Alliance qui en Marie, fille de Sion, accueille son Messie, mais à toutes les nations.
Mesurons cette impensable transformation de mentalité que requiert la naissance de Jésus pour le pouvoir politico-religieux juif de l'époque :
croire à une égalité de destin avec l'étranger.
Voilà qui est d'une brûlante actualité.
Veillée de Noël à Bellefontaine
La veillée, qui s'est déroulée à l'église de Bellefontaine, a débuté par une saynète nous emmenant au foyer de Maurice et Nicole Deschêne. Maurice, entrepreneur en maçonnerie venait de faire un songe. Alors qu'il roulait sur le périphérique, Dieu était venu le voir, pour lui demander de réparer sa maison.
Mais de quelle maison s'agissait-il ? Une petite chapelle de la paroisse à consolider ?
Mais non, pour son épouse, la maison à réparer, c'est la communauté des chrétiens.
"Notre Pape François l'a dit : Nous devons trouver un nouvel équilibre, autrement l'édifice de l'église risque de s'écrouler comme un château de cartes." Qui plus est, si Dieu est venu voir Maurice sur le périphérique c'est parce qu'il aime les périphéries comme notre Pape qui ne cesse de de nous parler des "périphéries qu'il faut rejoindre dans ce que vivent les gens".
Puis, entre en scène M. Dubati, architecte en retraite qui conseille à Maurice pour la restauration de la chapelle de ne pas "balconner". En effet le petit édifice est pourvu d'un balcon intérieur, or le Pape François souhaite que nous ne regardions pas les choses de haut.
Il faut se mettre au niveau des gens. Il faut le grand air, et pour cela Maurice suggère d'installer des portes sans serrures, toujours ouvertes, des portes qui ouvrent également sur l'extérieur.
Là aussi, notre Pape souhaite que l'Église ne se contente pas d'accueillir et de recevoir, elle doit être capable de sortir d'elle-même, d'aller vers celui qui ne la fréquente pas, vers celui qui s'en est allé.
Ensuite arrivée de Christina, qui habite chez les gens du voyage, dans une caravane sans confort. Nicole, l'a accueillie au sein de la chorale paroissiale, piétinant les préjugés de toute sorte car convaincue que chacun a une vraie place en fonction de ses talents. Par cet acte, elle a montré qu'elle n'était plus une "chrétienne endormie qui vivait dans une bulle de savon".
Enfin, les enfants viennent pour faire la crèche. Cette dernière est toute cassée. Serait-ce donc elle la maison à réparer ?
Il faut refaire le socle et pour ce faire un des enfants apporte un énorme cœur : "Le socle de la crèche sera en forme de cœur, car la maison où Dieu veut habiter, c'est le cœur de chacun de nous. C'est notre cœur que nous devons réparer."
Et de rappeler l'appel lancé par le Pape lors de son premier message de Noël : "Laissons notre cœur s'émouvoir et se réchauffer à la tendresse de Noël".
Messe du jour de Noël à Plombières
Le lendemain, jour de Noël, M. l'abbé Claude Durupt, s'adressa aux fidèles par ces mots :
"Hier soir, nous avons vécu une belle veillée de Noël, où il était question de rebâtir l'Église, de rebâtir notre cœur.
Aujourd'hui, jour de Noël, retenons ces mots "Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous". C'est le visage de Dieu qui se dévoile sous les traits de ce petit enfant nouveau-né.
En Jésus, Dieu nous invite à le regarder autrement.
Il montre son visage de jeunesse, de simplicité, de paix, d'amour, de miséricorde, de force, de vie. Un visage fraternel, qui nous apprend à devenir plus humain.
À Noël, nous découvrons émerveillés, le visage aimant de Dieu"
.