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Paroisses

carte des paroisses du diocèse de Saint Dié
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27/10 /14 Messe à Saint-Amé avec sacrement des malades (Saint Amé des 3 vallées)
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27/10 /14 Célébrer la Toussaint à Thaon (Saint Brice)

MESSE DE LA TOUSSAINT ET DES MORTS PAROISSE SAINT BRICE DE THAON LES VOSGES

Samedi 1er novembre 2014

  • _ 9h30 : Messe à Girmont
  • _ 10h00 : Messe à Thaon
  • _ 11h00 : Messe à Chavelot

    Dimanche 2 novembre 2014
  • _ 10h00 : Messe à Thaon

    P. Gilbert NZENZEMON
27/10 /14 Fêtes de la Toussaint et la commémoration des défunts (Saint Brice)
TOUSSAINT OU FETE DE TOUS LES SAINTS

Par cette fête, célébrée le 1er novembre, une des très grandes solennités de l’année liturgique (avec Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption de Vierge Marie), l’Eglise donne à ses membres d’honorer la foule innombrable et anonyme de ceux qui, ayant achevé leur parcours terrestre, partagent désormais la vie, le bonheur, la sainteté de Dieu. Ils sont intimement plus nombreux que ceux que l’Eglise, après les avoir béatifiés ou canonisés, honore nommément comme des témoins exemplaires de la foi. Mais ils n’ont pas suivi d’autre chemin : ils se sont comportés en enfants de Dieu, portés par l’espérance d’être un jour accueillis par lui comme leur Père, et s’efforçant de leur mieux, pour ce faire, de se comporter selon l’esprit des béatitudes évangéliques.

Le 2 novembre nous célébrons tous les fidèles défunts. La conviction que les vivants ont à prier pour les morts s’est établie dès les premiers temps du christianisme. Sans doute le langage humain est-il tout à fait inadapté à l’évocation de la situation des défunts, qui échappent désormais à nos notions de temps et d’espace ; c’est donc en terme très approximatifs qu’on peut parler de la miséricorde à solliciter de Dieu pour ceux qui n’ont « pas encore » été admis à participer à sa béatitude. Cette prière pour les morts a très vite trouvé son expression la plus achevée dans la messe : non seulement dans celle des funérailles mais aussi dans toutes celles qui sont célébrées quotidiennement, qu’elles le soient spécialement pour les morts ou non, car même en ce dernier cas elles comportent toujours un « memento de morts ».

L’idée d’une journée spéciale de commémoration des défunts à vu le jour de divers côtés dans les dix premiers siècles et souvent déjà, on avait pris l’habitude de la situer dans le prolongement immédiat de la Toussaint, pratique qui s’est généralisée et officialisée à partir du XI ème siècle. Le lien établi avec la Toussaint répond à une vue cohérente : le 1er novembre, l’Eglise célèbre dans l’allégresse la fête de tous les saints connus et inconnus, c’est-à-dire de tous ceux qui sont « déjà » admis à partager le bonheur de Dieu ; comment dès lors ne pas aussi penser aux autres, c’est-à-dire à ceux qui, ayant également quitté ce monde, ne font « pas encore » partie de celui des saints.

Le 2 novembre, jour des morts, ou selon le langage liturgique, commémoration de tous les défunts, toutes les messes sont célébrées pour l’ensemble des défunts et les chrétiens sont invités à se joindre par la prière, et si possible par la participation à la messe, à ce vaste mouvement de solidarité spirituelle. On peut penser que cette vision d’espérance n’est pas tout à fait étrangère aux foules qui se rendent dans les cimetières en ces journées : force est de constater, par contre, que, dans la plupart des cas, la note funèbre semble l’emporter l’allégresse de la fête de la Toussaint, dont le nom paraît indissociablement lié chez beaucoup à la mélancolie des chrysanthèmes.

Nous sommes les frères et sœurs des saints connus et inconnus et nous nous approchons de la Jérusalem céleste en les célébrant. Dans cet exode, chacun de nous peut devenir un saint pour la joie du Père. Que notre bonheur soit de répondre à son désir ; que notre bonheur soit de pouvoir dire ensemble : « Notre Père » et de nous reconnaitre les uns les autres pour ce nous sommes : les enfants de Dieu.

P. Gilbert NZENZEMON
25/10 /14 La chapelle du vieux Saint-Laurent (Saint Goëry)

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Elle se trouve en bordure de l’ancienne route royale. C’est la plus ancienne construction du secteur. Elle a été menacée de destruction lors de la construction de l’église de St Laurent



Son origine :


  • Elle aurait été fondée par Jean GOHEY, doyen de la chrétienté d’Epinal suite à la constitution de cens
  • Elle aurait été construite par un certain BERTRANUS, disciple de St Dié au XI ou XII ème.
  • La chapelle actuelle, détruite à l’époque des invasions, aurait été reconstruite postérieurement (un ou deux vestiges apparaîtraient dans le contre fort S E du chœur) Elle a, peut-être, été construite à la fin du XV ème

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  • Elle aurait pu être fortifiée à l’époque de la guerre de trente ans (1618-1648) Des traces seraient dans les murs du petit chemin d’accès.



    Quelques dates de son histoire :


    En 1738, elle était possédée par le Sieur Pierre PELTIER, Curé d’Aydoille.
    Le 26 avril 1790, l’évêque du Diocèse autorise de continuer à célébrer tous les ans le 1er mai et le 10 août une messe.
    Le 9 septembre 1859, un décret de Napoléon 1er, l’érige en chapelle de secours et autorise un legs de Dame Veuve Colin



    L’intérieur de la chapelle


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A droite du Maître-autel, on peut voir une piscine liturgique de style flamboyant (c’est un équipement lié au rituel de purification).
Il est aussi nommé lavabo. Il faisait fonction de cuvette afin de recueillir l’eau qui est évacuée vers l’extérieur par un petit orifice au point le plus bas. L’eau liturgique s’infiltre alors dans le sol ou dans les fondations de l’édifice).

Au fond du chœur, se trouve une armoire eucharistique de style gothique comportant un oculus circulaire percé et sculpté dans un dalle car l’ancien autel sur lequel était gravées 5 croix, rappelant qu’il avait été consacré, ne comportait pas de tabernacle pour le St Sacrement.
Elle était fermée par une grille.

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C’est surtout le Maître-autel en bois sculpté et doré daté du XVIIIème, de style Louis XV qui retient l’attention.
Au dos , est gravée la date de 1769.
Il a sans doute été réalisé par le maître sculpteur Hubert Jeandel, né le 4 mai 1706 à Epinal.
Ce dernier a beaucoup travaillé pour la ville, l'église et les Chanoinesses.
Il est construit sur l’autel primitif en grès datant du XVIème.
Il a été classé monument historique en 1960 et restauré en 1983 par les Frères Hollard de « L’ATELIER ». Il est sculpté dans un tronc de chêne. Tous les détails sont taillés dans la masse et dorés à la feuille.
Il présente la particularité de posséder deux Tabernacles : pour les hosties et les évangiles.(une spécificité rare puisque cette pratique a disparu à la révolution).

La porte du grand tabernacle représente le Bon pasteur portant un agneau.

Sur les côtés deux autres statuettes : St Pierre et St Paul.

Au centre, un panneau représente Jésus, agenouillé au Jardin des oliviers. Pierre, Jacques et Jean endormis à ses pieds.

A la porte, ce sont les soldats qui viennent l’arrêter. Cette passion du Christ est également classée. La garniture d’autel, très rococo a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1984.


Deux bancs d’œuvre sont également classés. Ces fauteuils de bois étaient réservés aux notables et au conseil de la paroisse.



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Deux toiles, des images pieuses du 18 ème : la Vierge et St Firmain

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Reliquaire tel qu’il était autrefois avec la statue de St Laurent qui se trouve à l’église

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On peut aussi admirer un reliquaire très travaillé. Il abritait autrefois les reliques (une portion d’un côté de St Laurent d’environ 8 centimètres de long), Diacre martyrisé le 10 août 258 sur un gril placé dans une fournaise. Charles de Nappi, chevalier, les avaient donnés à la Comtesse de Berlos Madame de Berlos * a offert ces reliques de St Laurent en 1752. Elles ont été transférées à l’église de St Laurent en 1883 de même que la statue en bois doré de St Laurent. On suppose qu’elle avait aussi donné les chandeliers de cuivre du XVIII ème posés sur les gradins.


* Madame Marie-Thérèse-Ernestine, comtesse de Berlo est la 8ème, fille de Ferdinand Charles, Baron de Berlo, Comte de Hozemont (Belgique) et de Marie Agnès Begge de Rouveroit, chanoinesse d’Andenne( Belgique) Elle était Dame Secrète au Chapitre d’Epinal de 1722 à 1750. A la Dame Secrète incombait l’organisation de la sacristie et la décoration de l’église.



Les reliques :


Références : Archives départementales des Vosges et archives communales de St Laurent.

Une particule des ossements de St Laurent, diacre martyrisé le 10 août 258, sur un gril lacé dans une fournaise auraient été donnés, par Charles de Nappi, la comtesse de Berlos, secrète de l’abbaye St Goéry d’Epinal, laquelle fit remettre ces reliques à la chapelle de St Laurent-Lès-Epinal, selon certificat de Joseph Pierrel, vicaire à la paroisse d’Uriménil.

Dans la semaine religieuse de 1.900, on lit confirmation et précisions :


" Dans un chasse ogivale en cuivre doré, une portion d’un côté de Saint Laurent d’environ 8 cm de long, enfermée dans un étui de vermeil, scellé à un gril d’argent.
Donnée le 10 Janvier 1726, à la Comtesse de Berlos, secrète de l’Insigne église abbatiale Saint Goéry d’Epinal par le chevalier Charles de Nappi qui l’avait obtenue d’Eusèbe de Clanis, évêque de Massa.
Cette relique fut plusieurs fois reconnue authentique et notamment par Scipion Jérôme Begon, évêque de Toul en 1752 et plus récemment par Mgr Caverot, dont elle porte encore les sceaux."


Avant la révolution, on la conservait dans la chapelle du Vieux St Laurent. On la transporta plus tard dans l’église d’Epinal où elle demeura jusqu’à ce que faisant droit aux réclamations du Conseil de fabrique de St Laurent, Mgr de Briey ordonna en 1883 de la transférer dans cette paroisse érigée en 1867.

Extraits d’André Laurent
Inspecteur de la Société Française d’Archéologie.

Article et photos de Michèle SCHNEIDER, déléguée à la communication

24/10 /14 Méditation : Commémoration de tous les fidèles défunts - 2 nov. 2014 (Saint Gérard de la vallée des lacs)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
« Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.

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Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! '
Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ?
tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? '
Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. '
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. '
Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? '
Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. '
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

JE VERRAI LES BONTÉS DU SEIGNEUR SUR LA TERRE DES VIVANTS

Cette année, nous fêtons les défunts de nos familles humaines dans la lumière pascale d'un dimanche, « jour du Seigneur». Quel paradoxe !
Pourtant la logique spirituelle qui lie cette commémoration à la célébration de la Toussaint apparaît clairement : dans l’espérance de la résurrection, les liens entre les vivants et les morts restent vivaces, l'amour ne connaissant pas de limites dans le temps ni dans l'espace.
La confiance oriente notre prière, puisque nous croyons dans le Christ qui a dit : «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra» (Jn 11, 25).

Confrontés au deuil et à la séparation, nous sommes frappés par la modernité du livre de la Sagesse (première lecture) qui dit avec des mots très actuels ce que beaucoup pensent ; et peut-être nous-mêmes à certains moments :
« Notre existence est brève, nous sommes nés par hasard et après, nous serons comme si nous n'avions jamais existé ».

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Comment en effet ne pas être d'accord avec ce constat de bon sens ? C'est du fond de ce pessimisme radical qu'est née l’espérance juive et chrétienne d'une existence impérissable, à l'image de celle de Dieu qui aime l'homme, comme le chante le psaume 26, et qui n'a pas fait la mort (Sg 1, 13.

Aussi nous ne nous bornons pas à nous rappeler avec nostalgie le temps passé, mais nous nous orientons, dans la fidélité à ce qui a été, vers un temps nouveau en train de naître (deuxième lecture).

Depuis la mort et la résurrection du Christ (évangile), la mort a changé de sens : d'impasse et de déchéance, elle est devenue un passage, une pâque, vers la béatitude de Dieu. Par nos prières, nous accompagnons nos frères et sœurs défunts dans ce passage.

_ La commémoration des fidèles défunts remonte à saint Odilon, abbé de Cluny, célèbre au Xe siècle pour sa douceur. Depuis son abbaye bourguignonne, la fête fut étendue à toute l’Église.

24/10 /14 Méditation : Tous les saints - 1er nov. 2014 (Saint Gérard de la vallée des lacs)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,1-12a.

Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.

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Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

LA TOUSSAINT, FÊTE DE L’ESPÉRANCE DU MONDE

Au seuil des mauvais jours de l'hiver, nous est offerte une vision du ciel propre à nous éclairer et à nous réchauffer le cœur.
Une immense fête avec la foule des saints donnes en exemple par l’Église à laquelle s'ajoute la foule indénombrable des hommes et des femmes de bonne volonté, ceux qui ont soif de justice et de paix, ceux qui sont capables de faire miséricorde (première lecture).

Car Dieu est Amour, et tout homme qui fonde sur l'amour son espérance sera sanctifié (deuxième lecture).
L'Apocalypse est un écrit clandestin et codé qui circule sous le manteau à la fin du 1er siècle, pendant l'occupation romaine. Il s'adresse à des croyants vivant sous la menace perpétuelle de la persécution. Il lève le voile (c'est le sens du mot grec apocaluptein) de l'apparente domination triomphante de Rome, et révèle dans le Christ, Agneau immolé, le vrai vainqueur, Dieu lui-même dans sa souveraineté absolue.

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Par le baptême, symbolisé par le vêtement blanc, les fidèles -744 000, symbole de la totalité - sont associés à la résurrection du Christ. C'est une foule aussi que Jésus regarde avec tendresse (évangile) pendant qu'il donne à ses disciples les clefs d'intelligence du Royaume. « Heureux...! » : les Béatitudes retentissent comme un cri enraciné dans les annonces prophétiques, et développe en images et en doctrine pour des gens qui déjà sont en route.
C'est d'ailleurs ainsi que Chouraqui traduit notre «heureux» : «En route!»

Chaque fois que dans notre pauvreté nous sommes prêts à recevoir la vie comme un don, chaque fois que nous sommes doux et humbles de cœur comme Jésus - car c'est Jésus seul qui répond complètement à ce programme des huit béatitudes - le monde est en marche vers le Royaume ouvert par le Père.

«Voyez... » dit saint Jean : il s'agit d'une révélation ou le révélateur - l’Esprit - fait apparaître ce qui est invisible encore.