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MESSE DE LA TOUSSAINT ET DES MORTS PAROISSE SAINT BRICE DE THAON LES VOSGES
Samedi 1er novembre 2014
A droite du Maître-autel, on peut voir une piscine liturgique de style flamboyant (c’est un équipement lié au rituel de purification).
Il est aussi nommé lavabo. Il faisait fonction de cuvette afin de recueillir l’eau qui est évacuée vers l’extérieur par un petit orifice au point le plus bas. L’eau liturgique s’infiltre alors dans le sol ou dans les fondations de l’édifice).
Au fond du chœur, se trouve une armoire eucharistique de style gothique comportant un oculus circulaire percé et sculpté dans un dalle car l’ancien autel sur lequel était gravées 5 croix, rappelant qu’il avait été consacré, ne comportait pas de tabernacle pour le St Sacrement.
Elle était fermée par une grille.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
« Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Cette année, nous fêtons les défunts de nos familles humaines dans la lumière pascale d'un dimanche, « jour du Seigneur». Quel paradoxe !
Pourtant la logique spirituelle qui lie cette commémoration à la célébration de la Toussaint apparaît clairement : dans l’espérance de la résurrection, les liens entre les vivants et les morts restent vivaces, l'amour ne connaissant pas de limites dans le temps ni dans l'espace.
La confiance oriente notre prière, puisque nous croyons dans le Christ qui a dit : «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra» (Jn 11, 25).
Confrontés au deuil et à la séparation, nous sommes frappés par la modernité du livre de la Sagesse (première lecture) qui dit avec des mots très actuels ce que beaucoup pensent ; et peut-être nous-mêmes à certains moments :
« Notre existence est brève, nous sommes nés par hasard et après, nous serons comme si nous n'avions jamais existé ».
Aussi nous ne nous bornons pas à nous rappeler avec nostalgie le temps passé, mais nous nous orientons, dans la fidélité à ce qui a été, vers un temps nouveau en train de naître (deuxième lecture).
Depuis la mort et la résurrection du Christ (évangile), la mort a changé de sens : d'impasse et de déchéance, elle est devenue un passage, une pâque, vers la béatitude de Dieu. Par nos prières, nous accompagnons nos frères et sœurs défunts dans ce passage.
_ La commémoration des fidèles défunts remonte à saint Odilon, abbé de Cluny, célèbre au Xe siècle pour sa douceur. Depuis son abbaye bourguignonne, la fête fut étendue à toute l’Église.
Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.
Au seuil des mauvais jours de l'hiver, nous est offerte une vision du ciel propre à nous éclairer et à nous réchauffer le cœur.
Une immense fête avec la foule des saints donnes en exemple par l’Église à laquelle s'ajoute la foule indénombrable des hommes et des femmes de bonne volonté, ceux qui ont soif de justice et de paix, ceux qui sont capables de faire miséricorde (première lecture).
Car Dieu est Amour, et tout homme qui fonde sur l'amour son espérance sera sanctifié (deuxième lecture).
L'Apocalypse est un écrit clandestin et codé qui circule sous le manteau à la fin du 1er siècle, pendant l'occupation romaine. Il s'adresse à des croyants vivant sous la menace perpétuelle de la persécution. Il lève le voile (c'est le sens du mot grec apocaluptein) de l'apparente domination triomphante de Rome, et révèle dans le Christ, Agneau immolé, le vrai vainqueur, Dieu lui-même dans sa souveraineté absolue.
Chaque fois que dans notre pauvreté nous sommes prêts à recevoir la vie comme un don, chaque fois que nous sommes doux et humbles de cœur comme Jésus - car c'est Jésus seul qui répond complètement à ce programme des huit béatitudes - le monde est en marche vers le Royaume ouvert par le Père.
«Voyez... » dit saint Jean : il s'agit d'une révélation ou le révélateur - l’Esprit - fait apparaître ce qui est invisible encore.