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En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
« Lex orandi, lex credendi» : La loi de la prière est la loi de la foi L'Église croit comme elle prie.
Le vieil adage se vérifie mieux que jamais avec la fête de l'Assomption, célébrée le 15 aout à Rome depuis au moins le XIVe siècle, et mise en forme dogmatique par Pie XII en 1-950.
L’Église célèbre Marie, une femme de notre terre qui par son « oui » a donne naissance au Fils de Dieu. Elle lui a donne corps, elle l’a porte aux hommes; elle l'a accompagne jusqu’à la croix et à reçu de lui d’être mère de l'Église dont elle est devenue la figure et le modèle.
Avec Élisabeth, grosse de toute l’espérance messianique (évangile), l’Église accueille la visite de Jésus cache dans le sein de sa mère, et se réjouit avec elle : « Heureuse celle qui à cru ». La foi dans la promesse faite à Abraham introduit Marie dans la gloire du Christ.
C'est ce que signifie la vision grandiose extraite de l'Apocalypse (première lecture). Héritée de la tradition littéraire (Ct 6, 10) et prophétique (Is 60, 19-20), l'image de la femme belle comme la lune et resplendissante comme le soleil renvoie à Jérusalem renouvelée au terme d'un enfantement douloureux (Mi 4, 10) qui lui procure une joie immense, comme le vit l’Église dans les persécutions. Nouvelle Eve victorieuse du serpent, Marie donne au monde celui qui mènera l’humanité avec lui « auprès de Dieu et de son trône». Car, comme le dit Paul (deuxième lecture), le Christ «est ressuscite d'entre les morts pour être, parmi les morts, le premier ressuscite.» Le mystère de l'Assomption s'inscrit dans le mystère de Pâques.
Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
L’épisode rapporté dans l'évangile met souvent mal à l'aise. Alors qu'une maman vient le supplier pour sa fille, Jésus fait preuve d’indifférence, voire de froideur, sous le prétexte qu'elle est étrangère et païenne.«Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d’Israël.
Y a-t-il des bornes à l'action de Dieu, des limites à sa grâce ? Prend-il soin de certains privilégiés en négligeant les autres ? Non, son projet d'amour concerne l’humanité tout entière, comme le montre le récit de la création du monde qui ouvre l’Écriture. Mais pour rejoindre la condition des hommes, le salut se coule dans l'histoire, se déploie progressivement dans le temps et dans l'espace.
Dieu se révèle d'abord à un peuple particulier, les Juifs. Paul, dans la deuxième lecture, se montre très sensible à ce premier appel, alors qu'il est l’apôtre des païens. Mais dès l'Ancien Testament, le prophète Isaïe avait reçu l’étonnante promesse que le temple de Jérusalem deviendrait « Maison de prière pour tous les peuples (première lecture).
Or au temps de Jésus, les païens ne sont tolérés que dans le parvis extérieur du Temple.
La Cananéenne n'ignore rien de cette différence qui induit une si grande distance. Elle la souligne même en invoquant le « fils de David », référence à l'histoire du peuple élu auquel elle n'appartient pas. Elle ne remet pas en cause la logique de l'Alliance entre Dieu et Israël, elle ne prétend pas au pain des enfants.Nous qui avons la chance d’être les enfants de Dieu réunis par le Christ, approchons-nous avec grand désir et foi pour recevoir le pain eucharistique.
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Photos et compléments d’informations sur le site
lacroixvosgienne.cabanova.com
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Ces activités sont proposées et animées par Philippe Rousseaux,
enseignant à l’Université de Lorraine, comédien et clown.
Sa réflexion porte essentiellement sur les enjeux anthropologiques et théologiques contemporains de la pratique du clown.
Il a fondé l’association Clown par Foi.
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