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Services

Les services de l'Eglise catholique dans les Vosges

24/01 /12 Sur les pas de Marguerite Lecomte (Communication)
Le 14 janvier 2012, on fête le 250e anniversaire de l’ouverture de la première école de la Providence fondée par Jean-Martin Moyë et gérée par Marguerite Lecomte.

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En France avant la révolution, l’école est réservée aux garçons issus de riches familles. L’enseignement est payant et seuls les plus aisés pouvaient se permettre d’envoyer leurs enfants s’instruire. Les garçons de familles modestes peuvent parfois se rendre à la petite école du village s’il y en a une mais uniquement lorsqu’il n’y a pas trop de travail dans les champs. Quant aux filles de la campagne, elles doivent aider leur mère aux tâches ménagères et aux petits travaux de ferme. Tout va bientôt changer grâce à deux personnes.
Jean-Martin Moyë, prêtre à Metz, est touché par la misère de ces filles. Il a l’idée de former des jeunes filles pour être maîtresse d’école et de les envoyer dans les villages pour faire classe aux fillettes. Il rencontre alors Marguerite Lecomte.

Marguerite Lecomte, première sœur de la Providence

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Marguerite, née en 1737, travaille à l’usine mais sait lire grâce à l’aide des sœurs-infirmières qui l’ont soignée à l’hôpital suite à un accident. A l’appel de Jean-Martin Moyë “Aimeriez-vous faire l’école ?”, elle répond “J’aimerais bien. Mais je n’ai ni la science, ni rien de ce qu’il faut pour être une maîtresse d’école. Je suis une pauvre fille.”
Mais elle accepte et le 14 janvier 1762, elle arrive à Saint Hubert, un hameau près de Metz. Dès lors, on l’appelle sœur Marguerite. Elle n’a pas de toit ni de salle pour faire classe. D’abord accueillie par une famille, on lui donne ensuite une ancienne étable pour se loger et faire école. Mais les parents sont réticents car ils perdraient une main d’œuvre précieuse. Marguerite ne se décourage pas et réussit à les convaincre. La 1ère école des Sœurs de la Providence est née !

Les gens des campagnes les apprécient progressivement et leur donnent nom : les sœurs de la Providence. Après avoir travaillé pendant 50 ans à Saint Hubert, Marguerite Lecomte se retire à Portieux où elle décède en 1835, âgée de 98 ans. Elle a consacré toute sa vie au service des pauvres filles de la campagne. C’est la première sœur de la congrégation.

Alice Henry

A LIRE : La Belle Histoire de Sœur Marguerite Lecomte 1737-1835 (1956) – livre à consulter au couvent des sœurs de la Providence de Portieux

Contact :
Sœur Marie-Thérèse Brunnin
Maison-Mère des Sœurs de la Providence de Portieux
37 rue Maurice Coindreau
88330 Portieux
Tél : XX.XX.XX.XX.XX

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24/01 /12 Claire Fauvet-Muller, des mains et un cœur en or (Communication)
Parvenir à construire des ponts de volonté, et faire de son mieux pour produire du bel ouvrage, Claire Fauvet- Muller en a probablement intégré la manière dès sa plus tendre enfance.

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Dès 18 ans, elle sera embauchée dans un négoce de matériaux. Son entrée dans la vie professionnelle se concrétise. Elle devient secrétaire de l’atelier de menuiserie de son père. Le travail du bois lui plaît, elle aime cette odeur de sciure fraîche. Elle exercera alors également, et elle en est très fière, en qualité de menuisière, jusqu’en 1988.
Chez elle, la cuisine, les meubles, c’est du fait maison ! Mariée à Dominique, un chef d’entreprise en travaux publics, dont elle est conjointe-collaboratrice, Mme Fauvet-Muller a mis au monde quatre enfants. Deux grandes filles, Alice, 26 ans, Caroline, 23 ans et deux garçons. Un petit, décédé prématurément, et Thomas qui aurait eu vingt ans cette année. Thomas, si fragile qu’il fallait veiller sur lui sans relâche. Thomas, dont l’état de santé exigeait d’y consacrer tellement d’énergie._ Claire se souvient qu’à l’époque, elle recevait chez elle quelques écoliers de cours moyen et leur dispensait des cours de catéchisme. On prend vite des habitudes et en 1997, elle acceptait de se déplacer à Domremy pour y enseigner le caté, en doublon avec une autre personne.

Sa vie sur terre ne tenait qu’à un fil, Thomas devait fermer les yeux pour toujours en 1999. Pour Claire, la blessure en son cœur de mère était alors trop béante. Elle qui s’était lancée avec les groupes d’une douzaine d’enfants de 8 à 11 ans ne parvenait plus à côtoyer les anciens camarades de son fils. Tous le lui rappelaient trop. Pour oublier son chagrin, Claire releva la tête et regarda vers l’avenir. “J’avais compris que sans cela, je ne pourrais plus assumer... Il fallait que je fasse quelque chose, pour lui. Il est là. Sa présence me stimule...”

Un virage marquant

L’an 2000 devait marquer un virage, Mme Fauvet-Muller choisit de cesser le catéchisme pour aider différemment l’Église. L’informatisation remplaçait alors les bons vieux livres de comptes de la paroisse Sainte-Jeanne-d’Arc- Saint-Elophe. Sur proposition de l’abbé Mangin, elle devint trésorière. Un poste qu’elle assura jusqu’en 2008 avec l’abbé Veillon et la transition avec la prise de fonction de l’abbé Lambert.
Si elle reconnaît bien volontiers “ne pas aller à la messe trop souvent”, et même se l’entendre un peu reprocher par le prêtre, Claire s’implique toujours plus dans la vie de son secteur.

Ses compétences lui permettent de se pencher sur la comptabilité, de gérer les abonnements du bulletin paroissial. Elle prête sa plume pour y dépeindre des portraits de personnages les plus divers. À l’occasion, il faut taper les textes et réaliser la mise en page. S’occuper des envois postaux et du portage à domicile...
Les fêtes du 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc ? Claire Fauvet- Muller est tombée dans le chaudron. La dynamique est enclenchée. “Il faut avancer ! Nous avons une réunion tous les mois... Nous sommes une douzaine de personnes, nous formons une section de l’association des sanctuaires de Jeanne d’Arc...”

Comme de bien entendu, Mme Fauvet- Muller est chargée des finances. Une belle image d’Épinal est commandée à Antonio Gacia. Les maquettes ont été étudiées, réfléchies, avant de signifier un choix. La messe télévisée fut un grand moment. L’abbé Michel Lambert sait pouvoir s’appuyer sur un soutien appréciable. De l’énergie à revendre, Claire est de ces gens qui se retroussent les manches et se mettent à la tâche. “Il y a beaucoup de choses à faire pour aider l’abbé Lambert ! L’anniversaire de Jeanne d’Arc sera un moment fort, il nous faut être à la hauteur ! Nous concrétiserons avec un événement par mois, dès le 6 janvier, jour de la naissance de Jeanne !”

La mort n’est pas une fin

Bénévole de la MJC à Neufchâteau depuis environ 6 ans, trésorière pendant 3 ans, Claire Fauvet-Muller a été portée à la présidence en mai 2011. Mais, elle a dût se résigner à quitter la MJC en trop grandes difficultés associatives.
Secrétaire de la société de loisirs de Maxey-sur-Meuse où elle demeure, Claire fut aussi déléguée et secrétaire des parents d’élèves. Passionnée d’informatique, elle a créé un site sur Maxey. Elle apporte encore son concours à celui de la paroisse. Le tricot, le crochet, maintenant la dentelle au fuseau découverte à Xaronval, occupent son temps libre.

La lecture d’ouvrages éclectiques alimente des questionnements. Claire en est convaincue, il existe un ailleurs. “La mort n’est pas une fin... Thomas me booste ! Figurez-vous que je suis même allée au Futuroscope... pour lui !”
Claire apprend à jouer au bridge, cultive un potager et une serre à l’intérieur de laquelle quelque 800 pieds de fleurs poussent au printemps. Le monde mérite d’être découvert. Claire voyage Malte : la Terre-Sainte... “On a son chemin à accomplir...”. Une étoile brille un peu plus fort que les autres dans le ciel.

Josée Tomasi-Houillon

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24/01 /12 Jeanne d’Arc, un sacré programme pour son anniversaire (Communication)
En cette nouvelle année, le diocèse est prêt à célébrer le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Rapide aperçu des propositions et invitations.

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Son dernier tube l’affirme “Vous n’êtes qu’une image, perdue dans les âges”. Laurent Voulzy qui reconnaît s’être inspiré de Jeanne, a-t-il si tort ? Personnage le plus célèbre de l’histoire de France, Jeanne d’Arc est une figure historique universelle. Et pourtant quand le diocèse décide d’organiser des manifestations pour commémorer le sixième centenaire de la naissance de la sainte vosgienne, on entend des inquiétudes et des doutes. Comme l’indique Mgr Mathieu dans son message “En six cents ans, Jeanne n’a pas échappé aux rumeurs, aux calomnies, aux moqueries. On cherchait déjà à [la] récupérer ou à [la] discréditer.”

Il y a une vérité historique qu’il convient de ne pas oublier. Les minutes du procès de Jeanne permettent de disposer d’une riche documentation. La lecture n’en est pas forcément des plus aisées, certes. En avant-propos aux commémorations, la presse a décidé d’occuper le terrain. Deux numéros “Hors-séries” richement illustrés ont été publiés en décembre 2011. Ils rendent accessibles la vie, la légende, le contexte historique. “Église dans les Vosges” proposera un supplément “spécial Jeanne d’Arc” offert à tous fin janvier afin de disposer du minimum de connaissances sur notre Sainte.

Le carême avec Jeanne

Pour aller à la source de la spiritualité de Jeanne, le diocèse proposera de cheminer en Carême avec Jeanne. Préparés par l’Abbé Lambert, les fiches sont articulées sur les évangiles des cinq premiers dimanches de carême auxquels font écho un psaume, un poème, ou une prière. Il est proposé ensuite de relire des paroles authentiques de Jeanne d’Arc, tirées des notes officielles de son procès, paroles étonnantes de vérité, de droiture et de foi.

Conférences, célébrations et fêtes

Grand spécialiste, Olivier Bouzy, directeur du Centre Johannique d’Orléans proposera à Domremy, le 21 avril, une conférence pour découvrir ou redécouvrir la grande sainte vosgienne. Après les élections présidentielles, viendra le temps des commémorations officielles, le 13 mai à Domremy. Rendez-vous dans l’ouest vosgien pour des conférences et une célébration présidée par le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris. Avant la grande trêve de l’été, parents et enfants du catéchisme vosgien se retrouveront à la Basilique pour un grand temps de fête et découverte, le 1er juillet.

L’épopée de Jeanne valait bien un pèlerinage. Du 17 au 21 septembre, le grand périple de Jeanne est proposé à tous. Orléans, Rouen, Compiègne et bien sûr Reims… la vie publique de la sainte a duré deux années… mais quelle aventure !

Christophe Chevardé


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Une mobilisation exceptionnelle
Commune de Domremy, Conseil Général des Vosges, Université de Lorraine, le Conseil Général de la Meuse, Comité Régional du Tourisme de Lorraine… tous vont se mobiliser. Le Conseil général des Vosges notamment propose une double approche avec un volet historique destiné à satisfaire tous les passionnés et un volet animation susceptible de divertir petits et grands : spectacles vivants, résidences d’artistes, illumination de la maison natale, etc. Les Vosges n’oublient pas Jeanne d’Arc, “là où tout a commencé”. Sa jeunesse, sa foi, sa vaillance, sa générosité… Comme le dit Mgr Mathieu, dans son message, “Jehanne, Tu as beaucoup de choses à nous dire !”
21/01 /12 Agendas des Aumôneries du secteur (Zone Remiremont)
Pour consulter les agendas : cliquez ici

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21/01 /12 Journée Neige - Segpas 3° - LEP et JOC des Vosges (Aumônerie diocésaine)
Le prochain TF des 3èmes SEGPAS, de la JOC et des LEP des Vosges est la sortie neige, organisée dans les Hautes Vosges !

Rendez-vous le mercredi 15 février, de 10h à 16h, pour aller tous ensemble dans la neige, sur le secteur des 3 fours (Chalet des Amis de La Nature - route des crêtes).

A prendre avec toi :
— un pique nique
— ton matériel de glisse : luge, bob, ... tout ce qui glisse !
— de bonnes chaussures
— des vêtements chauds : anorak, veste, gants, écharpe, bonnet,...
— ta bonne humeur
— des jeux, des chants, ...

Pour s'y rendre : à Epinal, à 10h au collège Clémenceau à Remiremont, à 10h30 à l'Abbatiale à La Bresse, à 11h au parking du SUPER U

Pour plus de renseignements (+ INSCRIPTIONS) : contacter Marie Pierre Laheurte à l'Aumônerie de Remiremont (XX.XX.XX.XX.XX)

20/01 /12 Jésus et Paul : vies parallèles de Jerome Murphy -O'Connor ; traduit de l'anglais par Dominique Barrios (De vous à nous)


Les éditions du Cerf, 2006

J'ai été surpris par le titre. Comment ! Mettre en parallèle la vie de Jésus et celle de son apotre Paul !

Cependant, il n'est pas bon de juger avant de lire. Et dès les premières pages, j'ai été séduit par le style de l'auteur, par ses connaissances solides, son art de rendre les personnages vivants, proches de nous, avec des réactions crédibles. De plus, ce parti de mettre en parallèle les deux vies, à la manière de Plutarque, nous fait mieux saisir les similitudes et les différences entre les deux hommes. Le livre nous amène à reconnaître que Jésus, tout comme Paul, s'est interrogé. Comme tout homme, Jésus a du faire, à certains moments, des choix décisifs.

Avec sa prose alerte et sans complexe, Jérome Murphy O'Connor nous fait toucher du doigt l'humanité du Christ et le rend plus proche de nous. Il réussit là un livre qui ne se perd pas en longueurs et qui est passionnant.

Antoine Voirin