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Paroisses
Des Lorrains à la rencontre de partenaires argentins
Comme chaque année nous nous retrouvons autour de nos bols de riz dans deux communes différentes, toujours dans le but de mieux se faire connaitre. Un rappel de notre sigle et de sa mission, CCFD-Terre-Solidaire : Comité Catholique contre la faim et pour le développement.
Affiche de l'événement CCFD - Paroisse St-Martin de la fôretLa Rosière est un petit hameau de La Chapelle-devant-Bruyères qui a un riche passé historique remontant aux années 1400. A cette époque Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, avait envahit la Lorraine et occupait le château de Bruyères. Le capitaine et les officiers bourguignons de la garnison avaient l'habitude de venir régulièrement à la messe dans la chapelle située au pied la colline du château Un paysan, Varin d'Oron, qui habitait en face de la chapelle alla trouver le duc de Lorraine réfugié à Strasbourg, pour lui demander des hommes afin de combattre les Bourguignons et libérer la ville. Revenu à Bruyères, il cacha ces hommes dans sa grange et lorsque les Bourguignons furent entrés dans la chapelle, avec l'aide de ces Lorrains, il encercla celle ci, fit prisonniers les Bourguignons et dit au capitaine que s'il ne donnait pas l'ordre à la garnison du château de se rendre, il lui couperait la tête, à lui et à ses officiers. Le capitaine accepta de donner cet ordre. Les habitants de Laveline prirent alors les armes pour aider les hommes du duc de Lorraine à reprendre le château, Ils y montèrent la garde, et participèrent à la reconquête d'autres places fortes de la région. En reconnaissance le Duc de Lorraine leur conféra le titre de Gentilshommes de Laveline, titre héréditaire en ligne mâle et femelle. Ils furent alors exemptés d'impôts et devinrent plus riches. Beaucoup d'entre eux habitaient à la Rosière. Fiers de leur noblesse, ils cherchèrent à embellir leur maison en installant des linteaux de grès sculptés et des niches de grande taille, pour abriter les statues de Saints auxquels ils voulaient dédier leur maison. On voit encore aujourd'hui à la Rosière une maison avec un linteau et une grande niche au dessus de la porte d'entrée. Des inscriptions sur ces deux pierres indiquent qu'elle date de 1633 et qu'elle était dédiée à St Claude. Un professeur d'histoire de Bruyères, Claude Marchal, a fait des recherches et signale qu'il y avait jusqu'en 1944 à la Rosière une autre maison qu'on appelait le château, dédiée, elle, à St Antoine. C'était une grosse bâtisse de 15 m sur 25. La statue de St Antoine qui était dans la niche pourrait être contemporaine de Jeanne d'Arc. Au début de la guerre de 30 ans, le château fut brûlé en grande partie, mais St Antoine résista au désastre et garda sa place. En 1880 le château est cette fois, brûlé entièrement, mais on retrouve la statue dans les décombres et St Antoine reprend à nouveau sa place dans le château après sa reconstruction. Il restera là jusqu'en 1914, date à laquelle un paysan qui louait le château achète une autre maison à la Rosière et fait une niche dans celle ci pour y apporter la statue de St Antoine. Arrive la deuxième guerre mondiale. En 1944 les Allemands se réfugient dans cette dernière maison et dans le château. Pour les déloger les Américains envoient des obus incendiaires sur ces deux bâtiments qui, tous les deux, sont entièrement brûlés. Pour la troisième fois on retrouve la statue du Saint dans les décombres. Seuls les pieds avaient été brûlés. En 1995 la maison est reconstruite et la statue est remise en place par le propriétaire avant qu'elle ne parte couler une paisible retraite sous d'autres cieux. Seules ces deux maisons de La Rosière ont été brûlées en 1944. St Antoine a toujours résisté aux flammes. Question : Est-ce un hasard ou un miracle ? Le hameau possède également un calvaire remarquable portant les initiales de deux gentilshommes de Laveline des années 1600. Jusqu'en 1944 les paysans des alentours venaient en pèlerinage faire des offrandes à St Antoine et lui adresser leurs prières. Cette année nous pensons célébrer une messe fin mai devant ce magnifique calvaire qui mérite la reconnaissance de tous, et en particulier des très nombreuses familles de la région qui descendent des Gentilshommes.
Jacques CLAVIER
L’exposition « La Manufacture vosgienne de Grandes Orgues. Des histoires en résonance » se tiendra jusqu'au 16 mai à Epinal, aux Archives départementales des Vosges, service du Conseil Général.
L’exposition présente l’histoire de cette entreprise fondée par une famille vosgienne, les caractéristiques des orgues dans les Vosges, des portraits d’organistes, le rayonnement commercial, la vie dans l’entreprise, la fabrication et le fonctionnement d’un orgue, ainsi que des exemples de récentes restaurations. Le tout est complété par un film présentant les interviews d'Olivier Latry et Bernard Dargassies, une cartographie interactive et des extraits musicaux en écoute sous casques.
La Manufacture vosgienne de Grandes Orgues, installée à Rambervillers, est la plus ancienne maison de facteurs d’orgues encore en activité, puisqu’elle remonte à 1750. Même en temps de guerre et malgré les difficultés économiques ou la concurrence elle a toujours été en service.
Le monde religieux représente 76% de la clientèle sur l’ensemble de la période étudiée (1830-1995).
Très rares sont les départements à ne jamais avoir fait appel à l’entreprise vosgienne, y compris dans l’Outre-Mer.
À l’échelle du monde, on trouve la Manufacture jusque dans de lointaines contrées: au Japon, au Guatemala ou encore au Chili !
Le Grand Orgue de Plombières-les-Bains , datant de 1883, classé monument historique, provient de la manufacture Jacquot-Jeanpierre de Rambervillers. Il est d'ailleurs à l'honneur au sein de cette exposition, sa photo en grand format, accueillant les visiteurs.
L'inauguration de l'événement, vendredi 21 février, a donné lieu à un concert interprété par Emmanuel Villeminey, organiste responsable à Plombières, qui a joué 5 pièces dûment choisies sur un petit orgue à deux claviers. Un quart d'heure musical très apprécié par l'assistance.Voir le reportage dans le journal du 5 mars "Redonner du souffle" de Vosges Télévision : ici
En marge de l’exposition
— Conférences
« Les responsables diocésains de la musique liturgique » par Claude Faltrauer du diocèse de Saint-Dié le vendredi 28 février à 17h00 aux Archives départementales
« Orgues et organistes spinaliens » par Fabrice Henriot le vendredi 4 avril à 20h30 à la faculté de droit d’Epinal
— Visites guidées samedis 1er mars et 5 avril à 10h00 (les groupes, sur demande)
— Visites commentées des Grandes Orgues de la Basilique Saint-Maurice à Epinal par M. Fabrice Henriot le samedi 5 avril à 15h00 et 16h30
— Conférence-concert le samedi 26 avril (sous réserve) à l’église de Gugnécourt – renseignements et réservations au XX.XX.XX.XX.XX – entrée libre. Conférence sur la restauration de l’orgue suivie d’un concert d’œuvres d’orgues du XIXe siècle.
Informations
La Manufacture Vosgienne de Grandes Orgues à Epinal
Archives départementales des Vosges
4 avenue Pierre Blanck - Parc économique du Saut-le-Cerf - 88000 Épinal _ Entrée libre - du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 Renseignements et réservations : XX.XX.XX.XX.XX
Crédit photo Orgue : Joëlle Laurençon - Conseil Général des Vosges
Dans cette feuille d’annonces :
- Les messes et intentions
- L’agenda paroissial
- Fiches de Carême 2014 : deux horaires proposés pour les rencontres des 5 vendredis du temps de carême...
- Conférence débat le 19 mars à Vagney avec le CCFD-Terre Solidaire
- Campagne des KM de Soleil avec les enfants des Paroisses St-Laurent, Notre Dame des Gouttes et Saulxures-Thiéfosse : le 5 mars à Cornimont...
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