
Voir la liste des paroisses du diocèse de Saint Dié des Vosges
Voir la liste des communes pour connaitre sa paroisse
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« La grâce de Jésus notre Seigneur, l'amour de Dieu le Père, et la communion de l'Esprit Saint, soient toujours avec vous. » Salutation d'ouverture de la messe, cette formule vient des Écritures (deuxième lecture). La liturgie ne se lance pas d'abord dans une explication sur la Trinité mais elle nous immerge en elle. Le signe de croix «Au nom du Père, et...» que nous faisons parfois machinalement, est lui aussi le signe de la sainte Trinité. « Un seul Dieu», Père, Fils et Esprit, disons-nous dans le Credo.
II faut comprendre qu'il ne s'agit pas de trois individus, voire de trois dieux différents. La sainte Trinité est l'expression de l’unité de Dieu en trois identités distinctes : celle du Père, celle du Fils et celle de l'Esprit. Qu'y aurait-il alors d’étrange à croire en un Dieu qui n'est pas solitude mais communion ?
Dès avant la Création, l'Esprit et le Verbe sont auprès de Dieu. La prière d'ouverture (oraison du jour) mentionne que le Père a envoyé dans le monde sa Parole de vérité et son Esprit de sainteté pour révéler le mystère de Dieu aux hommes. Cela n'est pas une abstraction.
L’Église enseigne la Trinité par la prière : toute prière est trinitaire, adressée au Père par le Fils et dans l'Esprit, ou au Fils, avec le Père et l'Esprit... Les points d'insistance varient mais la prière est toujours une participation à la communion trinitaire.
La vie trinitaire est donnée en partage à l’humanité comme modèle de la perfection de l'amour.
La contemplation de l'amour trinitaire transforme nos manières d'aimer. Elle est invitation à sortir de soi pour aimer plus gratuitement, à éradiquer ce qui conduirait au repli et à la suffisance.
La sainte Trinité nous façonne afin que nous ayons besoin les uns des autres.
Gérardmer :
18h00 : Messe : _Pour Jeannot MOREL et famille – Henri, Hélène, Guy DENYS, JEAN DEMANGEAT
Gérardmer :
10h00 : Messe :
Pour les défunts fam. TRIBOULOT – Jeanne BROGARD – Fam. ANTOINE, NARDINI – Madeleine et Pierre PERROT – PERRIN – Jean BRENAUT
Recommandations : Yvette MOREL – Émile BRUNEL
Le Tholy :
10h00 : Messe :
Pour tous les paroissiens, les défunts : François CLAUDON (8ème anniversaire), Marcel PÉCHÉ et Patricia, intention particulière, Marthe BOCQUEL (3ème anniversaire) sa fille Paule et tous les défunts des familles BOCQUEL- THIRIET.
Xonrupt :
10h00 : Adap
Gérardmer :
18 h : Messe
Le Tholy :
14h00 : Au presbytère, réunion de l'équipe du Rosaire.
Gérardmer :
16h00 : Groupe de prière avec les résidents à la chapelle de Clair Logis
17h15 : Chapelet à la chapelle Saint-Gérard de l'église
18h00 : Messe
Gérardmer :
9 h 15 : Clair Logis : Célébration pour les résidents
18h00 : Groupe de prière du Renouveau au sous-sol de l’église
18h00 : Messe
Gérardmer :
Confessions de 17h30 à 18h00 -
Adoration de 17h30 à 18h00
18h00 : Messe
Gérardmer :
18h00 : Messe :
Pour Marie-Josée AUDINOT, LELONG (8ème anniv.) – Familles KEISSER, RIVIERE, LAVERGNE - Hélène MOREL (9ème anniv.), Jeannot MOREL (1er anniv.) et famille MOREL – Familles PERRIN, GEORGES, JACQUEL – René LIENERE, et les familles LIENERE, SION ----
Gérardmer :
10h00 : Messe :
Pour Georges VANIER, Pierre MARCHAL, Maurice, Andrée et Fabrice FRANCOIS – Jean-Pierre KOCHER, Bernadette OLRY, Jean PIERCY – Jean GALICHET – Jean-Loup BOSSUT et défunts de la famille – Gilberte GEORGEON et famille GEORGEON, NICHINI – Claude NOËL - Serge TOUSSAINT – Marie –Rose POIROT et son mari souffrant - Michel, Gérard DOLMAIRE – Pascale CAËL( 2ème anniv)
Le Tholy :
10h00 : Adap :
Pour tous les paroissiens, les défunts : Odette VOIRIN, Marie-Thérèse DIDIER, Gilbert MICHEL (8ème anniversaire), Hubert DUBUIS (quarantaine)
Xonrupt :
10h00 : Adap
Les demandes de messes doivent être faites 15 jours avant la célébration souhaitée :
au presbytère de Gérardmer, chaque matin de 9h30 à 11h30 (permanences le matin).
Ou pour le Tholy : Auprès d'Odile Mansuy : XX.XX.XX.XX.XX
Attention : Si vous voulez demander une intention de messe pour la période du 20 juillet au 15 août inclus , demandez-la très rapidement, si possible avant avant le 15 juillet, car il y aura une feuille d'annonces unique du 27 juillet au 15 août pour toute la paroisse St- Gérard.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je
proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.Le cierge pascal est éteint mais nous vivons toujours du dynamisme des fêtes de Pâques et Pentecôte car, écrit saint Paul, « Vous n’êtes pas sous l'emprise de la chair, mais sous l'emprise de l'Esprit» (deuxième lecture).
Vivre selon la chair, c'est se laisser asservir par ce qui dégrade l'homme. Cela concerne autant notre corps biologique que nos limites relationnelles, ou encore ce que le Pape Jean-Paul II a appelé « les structures de péché ». Mais parce que nous sommes habités par l'Esprit du Ressuscité, nous pouvons vaincre ces fragilités qui nous rendent insatisfaits et captifs.
La vie spirituelle est enseignée par les humbles. Le Christ les désigne car ils sont les préférés du Père. Demandons à l'Esprit Saint de convertir nos désirs de puissance et de domination afin que nous reconnaissions Jésus comme Messie dans un roi humble monte sur un jeune âne (première lecture) et que nous écoutions les tout-petits nous parler de Dieu (évangile).
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »
Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était
Pour beaucoup de nos contemporains, il est bien difficile d'admettre un au-delà de la mort. Notre culture occidentale, imprégnée d'explications scientifiques, impose le plus souvent a ce sujet un voile de silence.
A l’époque de Jésus, c'est déjà le même problème qui hante la conscience de certains groupes, les Sadducéens en particulier.
L'Évangile d'aujourd'hui nous révèle, a travers l’expérience bien concrète de Thomas, que Jésus Christ, Seigneur, est le seul homme qui a traverse la mort. A l'opposé de Jean, le disciple bien-aimé de Jésus qui a cru sans avoir vu le Ressuscité, Thomas veut «toucher» la vie a l'endroit même ou siégeait la mort.
L’évangile ne précise pas si Thomas a effectivement touché sur le corps de Jésus les traces de sa mort en croix. Car devant les plaies, Thomas non seulement proclame haut et clair sa foi en la résurrection du Christ mais aussi reconnait
Aujourd'hui, les sacrements qui nous unissent au Corps du Christ, comportent le toucher - onctions d'huiles, imposition des mains, manducation du pain eucharistique.
Mais il faut la lumière du Ressuscité pour reconnaître, comme Thomas, la présence vivifiante de Dieu au sein de notre humanité confrontée a toutes sortes d’épreuves.
Tel est bien le paradoxe Chrétien souligné par l’apôtre Pierre : regarder avec les yeux de la foi et, sans se laisser abattre par les souffrances, se maintenir dans la joie jusqu'au jour où se révélera en pleine lumière Jésus Christ, « lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore » (deuxième lecture).
...II était temps...
A l'initiative du Maire Bernard DEMANGE et les fonds trouvés sur le budget communal, la Croix a été démontée, puis réinstallée à quelques pas de son emplacement d'origine par l'Entreprise Cavalli de Liezey.
Maintenant sur le Domaine public, elle est sauvée de sa disparition, du moins pour l'instant ...
Comme l'indique la mention parfaitement lisible gravée sur son pied, elle a été édifiée par les Héritiers de Jean-Baptiste LEROY, après sa mort survenue dans sa maison du Pré de Champ le 19 juin 1808. Elle est donc assez récente en comparaison avec les autres Croix dispersées sur le territoire communal du Tholy.
Jean-Baptiste LEROY avait épousé le 5 février 1765 à Vienville paroisse de Saint-Jacques du Stat, Marie LEMARQUIS, la fille du Maire de Grange et marchand de chaux. Jean-Baptiste LEROY est décédé dans la maison du Pré Champ que le couple avait construit. Le linteau de la porte d'entrée mentionne encore aujourd'hui les noms des constructeurs « J.B. LEROY - M. LEMARQUIS, 1782 »
On peut se poser la question pourquoi la Croix se trouve en ce lieu si éloigné du domicile du décédé qui a été, à un moment de sa vie avant 1789, Maire du Ban de St Joseph. Riche propriétaire et marchand de biens, Jean-Baptiste LEROY possédait-il le moulin de La Basse emporté par les eaux du déluge de la Sainte Anne le 25 juillet 1770 et qui se trouvait à quelques pas de la Croix ? On ne peut que faire des suppositions sur le choix de cet emplacement sans pouvoir y apporter une réponse affirmative.
Les héritiers constructeurs, au nombre de sept sont :
Pour la petite histoire, de cette Marie Barbe LEROY descend Madame Alice CHAMPEAUX-RUYER, auteur du livre « Sophie l’Égyptienne » de Marie Odile LEROY descend la famille de Jules CLAUDEL de Cailloux et Jean George LEROY, les familles GASPARD du Tholy. À ma connaissance, seule Madame Jeannine LEROY, Veuve de Pierre MATHIEU de Cleurie porte encore le nom de son aïeul, par Jean Nicolas LEROY.
Comme il est très rare de pouvoir reconstituer l'histoire des Croix de chemins de notre ancien ban de Saint-Joseph, il aurait été doublement regrettable de voir celle de La Basse partir à son tour, après tant d'autres détruites par la négligence des hommes.
Michel GASPARD