Cette année cette fête de la mission ouvrait la rencontre avec des témoins venant de là-bas et d'autres d'ici, pour refléter un visage de l'Église une et diverse.
"Baptisés en Jésus, nous participons tous à sa Mission, selon notre vocation propre. Nous sommes tous envoyés par Lui au service de l'Évangile pour le monde" disait le mot d'accueil.
Différents témoins sont intervenus au cours de la matinée : certains venus de loin, d'autres de nos paroisses, les membres de l'équipe missionnaire diocésaine, des relais qui disent leur mission, des veilleurs de prière. "C'est la partie invisible qui nous porte, ce qui est essentiel" entendra-t-on encore dire.
Il confie "au Tchad je reste toujours un étranger, l'hôte accueilli, témoin de la croissance d'une Église."
Église croissante oui avec 2200 baptisés dans ce diocèse chaque année, mais aussi Église minoritaire avec 51 % de musulmans et 34 % de chrétiens. Les chrétiens restent malgré tout attachés à leurs coutumes traditionnelles. Ce qui pose à l'Église le problème de l'inculturation. L'Église du Tchad est une Église de communautés prises en main par les laïcs. Des communautés ecclésiales de base sont mises en place.
C'est une Église active dans le travail du développement : création d'écoles, de centres d'apprentissage, amélioration des cultures, lutte contre le sida…
C'est une Église ouverte aux musulmans et qui travaille avec les pasteurs protestants. Dans ce contexte le missionnaire est appelé lui-même à se laisser évangéliser.
De nombreux témoignages sont venus colorer cette journée.
Riche de tout ce vécu, unis à leurs frères missionnaires, ils ont ensuite célébré Jésus-Christ. Les voûtes de la basilique ont retenti de leurs prières, de leurs chants et du bel accompagnement des instruments de différents continents.
