Le baptême est d’abord lié au besoin naturel de se laver ; les animaux — même les oiseaux — le pratiquent. Dans les religions, il a toujours été un rite de purification ou d’ablution.
Pour être totalement efficace, le baptême doit être une œuvre divine, celle du Christ et de l’Esprit Saint. Jésus, en effet, le véritable Agneau de Dieu, est venu accomplir la volonté du Père en prenant sur lui les péchés du monde.
Par sa mort rédemptrice, Jésus descend jusqu’aux enfers, mais pour ramener à la surface des eaux et jusqu’au rivage de l’éternité tous ceux qui accepteront d’être sauvés.
Le baptême régénère en donnant le germe de la vie divine ; il faut ensuite laisser croître ce germe par la pratique de la vie chrétienne, spécialement par l’exercice de la vie liturgique et sacramentelle. Le « caractère » reçu au baptême a pour fonction de nous habiliter au culte.
En versant de l’eau sur le front ou sur une autre partie du corps de la personne qui demande le baptême, celui qui baptise doit dire : « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».
En soi, le baptême par immersion est le plus significatif, le plus originel aussi ; mais pour des raisons pratiques, le rite de l’aspersion est le plus fréquent, celui qui convient le mieux pour les petits enfants. Pour les rites complémentaires du baptême, voir Ephpheta, Exorcisme, Huile, Imposition.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés