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4 Les toiles de Lionel Royer

Jeanne, jeune fille de Domremy

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Cette première toile nous montre Jeanne au Bois Chenu. On peut reconnaitre :

  • la vallée de la Meuse
  • l’arbre sous lequel les jeunes gens du village se réunissaient pour danser
  • l’eau qui symbolise la Fontaine des Fiévreux
  • le bétail que le peintre fait garder à Jeanne
  • Saint Michel, Sainte Catherine et Sainte Marguerite - ses voix ...

Devant le dauphin

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Jeanne se rend à Chinon. Elle demande à voir le Dauphin mais celui-ci se méfie et se déguise pour tromper la jeune fille. Jeanne ne s’en laissera pas compter et s’adressera directement à celui qui s’est camouflé...

À Orléans

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Jeanne d’Arc a été acclamée trois fois à Orléans. Le soir du 29 avril car elle était arrivée de Blois avec un convoi de nourriture. Le 07 mai après une rude journée de combat. Et enfin le 08 mai, après la levée totale du siège. La ville lui rend hommage chaque année à cette date.

La bataille de Patay

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Jeanne ne s’est jamais servie de son épée, c’est l’étendard à la main qu’elle menait ses hommes. Ce jour-là, à Patay, la bataille a été rude. Les capitaines français voulaient arrêter. Jeanne est remontée de l’arrière en invitant ceux qui le voulaient à la suivre. Arrivée en tête des lignes françaises, les anglais sont partis. Jeanne pleurait sur les victimes des combats et avait souhaité qu’on n’oublie pas les soldats tués pour la défense du royaume.

Le couronnement de Charles à Reims

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Jeanne est présente à la cathédrale avec, à la main, son étendard. « Il avait été à la peine, il était juste qu’il fut à l’honneur » disait-elle. Elle n’était sans doute pas si près du roi mais plutôt aux premiers rangs de la foule. On peut distinguer un homme qui la regarde, c’est son père. Il a été invité à assister au couronnement et c’est la première fois qu’il revoit sa fille depuis son départ de Domremy.

Le supplice de Rouen

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Jeanne est faite prisonnière à Compiègne. Emprisonnée puis jugée par un tribunal présidé par Monseigneur Cauchon, elle est condamnée à être brûlée vive. Le 30 mai 1431, la sentence sera mise à exécution et Jeanne périra dans les flammes. Un anglais tombe faible disant « nous avons brûlé une sainte ». Sa dernière volonté sera respectée puisqu’elle a demandé à ce qu’une croix lui soit présentée. Elle mourra en prononçant « Non, mes voix ne m’ont pas trompée ! Jésus ! Jésus ! »

Sa première communion

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C’est en l’église du village que Jeannette communie pour la première fois. L’artiste a revêtu ces enfants de beaux vêtements … tenues fort peu probables pour des enfants de cette époque.

Sa dernière communion

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Jeanne communiera pour la dernière fois au matin du 30 mai 1431 dans sa prison de Rouen. Elle bénéficie ainsi d’un droit accordé aux condamnés à mort. En effet, durant toute sa détention, Jeanne n’a jamais pu recevoir la communion, cela lui était interdit. Derrière Jeanne, on peut voir un soldat anglais tenant une robe blanche enduite de soufre, c’est la robe des condamnés que Jeanne va revêtir avant de monter sur le bûcher.

Jeanne assistait, quand elle le pouvait, à la messe et communiait, elle se confessait aussi souvent.