Aller au contenu principal

Harmonville

HARMONVILLE

Logo

Bâti sur un plateau calcaire, le village de Harmonville compte aujourd’hui 228 habitants. Certainement d’origine très ancienne, on y a trouvé des vestiges d’habitations romaines lors du premier remembrement. Son nom viendrait, selon l’abbé LAHACHE, de Hermann-Villa.

Pas de château fort au pays ce qui fut la cause de plusieurs destructions au cours des guerres passées. En septembre 1587, au passage des Protestants, ce sont l’église et 67 maisons qui disparaissent dans un incendie. Il est fort probable aussi que le village ait été détruit lors de la guerre de Trente Ans. L’église détruite a été reconstruite une première fois puis une seconde fois à son emplacement actuel en 1768. Les cloches sont baptisées en 1843 et ont pour parrains et marraines des notables de la paroisse. Comme à Autreville, le saint patron de la paroisse est Saint Brice.

Une chapelle, située à la sortie du village vers Tranqueville, abritait une statue de Saint Roch que l’on implorait en période d’épidémie de peste. Cette statue sera ramenée à l’église au Xlème siècle.

Lieu de pèlerinage très fréquenté autrefois, Saint Amon, petit hameau au milieu des bois, avait aussi sa chapelle et une grotte où Saint Amon, évêque de Toul, successeur de Saint Mansuy, se réfugia pour échapper à ses ennemis. Pendant la Révolution, la population, accompagnée de la Garde nationale, va plusieurs fois implorer Saint Elophe pour obtenir un temps favorable aux récoltes. Les croix existantes dans la commune sont détruites. Elles seront relevées à la Restauration. Au XIXème siècle, le hameau de Saint Amon est détruit par les Cosaques. En 1814, au passage d’un Quartier général russe, plusieurs maisons sont brûlées. En 1875, la commune achète une source à Graux pour amener l’eau au pays. En 1879, la commune offre gratuitement du terrain dans ses bois pour la construction de la ligne de chemin de fer Toul-Mirecourt.

Le XXème siècle apporte son lot de nouveautés avec l’arrivée de l’électricité en 1926 puis le remembrement, l’adduction d’eau d’abord avec Autreville depuis le val de l’Aroffe puis à partir de Punerot. Un second remembrement interviendra à l’occasion de la construction de l’autoroute. L’agriculture connaît d’autres avancées avec la création d’un G. A. E. C.

La création d’un lotissement permettra au village de gagner des habitants passant de 156 en 1990 à 185 en 1999 pour arriver au chiffre cité en début d’article.