Plusieurs affirment qu’un petit édifice fut réalisé à cet endroit à la fin du procès de réhabilitation, en 1456. Cette chapelle fut démolie pendant la guerre de trente ans aux environs de 1630-1640. Subsistait un tas de pierre appelé " pierrier de la pucelle ".
En 1869, ce pierrier fut fouillé, on y trouva un dessus de porte avec l’inscription E. Hordal et une clé de voute aux armes de Jeanne d’Arc, déposés aujourd’hui dans l’entrée du centre d’interprétation du village.
A partir de 1875 est décidée une construction. Il faut d’abord acquérir l’ensemble des terrains visés. En 1881, c’est chose faite, la première pierre de l’édifice est posée : une tour et une chapelle pour prier . La tour abritera sous son porche le groupe sculpté par André Allar et commandé en 1890.
Rapidement, les fidèles viennent par centaines pour prier pour les morts aux combats. Devant cette affluence, les responsables décident alors de construire sur la chapelle un édifice plus grand orienté à l’est avec une loggia pour s’adresser à la foule. L’architecte Paul Sédille envisageait alors l’agrandissement par un transept et une abside taillés dans la butte.Cette église haute est terminée en 1896 et la flèche en 1897. Elle va s’appeler église Saint Michel.
Les travaux interrompus en 1913 reprennent en 1920. La statue de Saint Michel est hissée sur le dôme en 1925, le gros-œuvre est terminé. La consécration a lieu en août 1926, reste les mosaïques qui seront achevées en 1935.