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Reportage

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On situe l’origine du moulin au 13ème siècle.
La famille CLAUDE s’y installe en 1936 avec le grand-père ; un fils Pierre prend le relais en 1964 et Régis et Colette CLAUDE ont pris la suite en 1988.

Régis, quel est votre parcours ?

Je me destinais au transport routier, avec un CAP de conducteur, mais m’intéressant de plus en plus au métier de meunier, j’ai décidé de faire une formation de 2 ans en reconversion à l’École de Meunerie de Paris avec stages en entreprise.

Comment fonctionne votre entreprise ?

Je suis artisan et je m’occupe de la fabrication, mon épouse Colette gère : magasin, secrétariat et comptabilité, nous sommes six dans l’entreprise. Quand j’ai repris le moulin, il y avait 2 productions : Farine et aliments du bétail. Les aliments du bétail ont été abandonnés en 1990 pour se spécialiser en farine et surtout développer la production bio qui compte aujourd’hui pour 25 %.

Comment est réalisé votre approvisionnement en céréales ?

Nous avons deux circuits : la farine biologique avec des céréales qui proviennent d’une coopérative et la farine classique à partir des blés de producteurs locaux du canton que nous connaissons personnellement. 1800 quintaux de céréales de types différents entrent par an au moulin : du blé de valeur boulangère de type Camp Remy qui donne un goût agréable au pain, mais aussi de l’épeautre, du sarrasin, du seigle et un genre de blé dur très ancien, le KAMUT. Nous avons beaucoup misé sur la diversité et surtout le bio.

Comment se situe votre clientèle ?

Nos clients sont dans l’ensemble du département des Vosges et des départements limitrophes dont un client important à Strasbourg.

Quelles sont vos fabrications ?

Au départ, nous faisions 2 sortes de farine : la pâtissière type 45 et la 55 pour le pain et déjà quelques farines spéciales pour le pain complet, le pain de campagne et quelques pains aux céréales. Aujourd’hui la gamme a explosé, même en farine classique, nous avons une dizaine de formules différentes.

Comment se fait la communication ?

Nous avons notre commercial qui prospecte de nouveaux clients et entretient le relationnel. Son rôle est important, car même si la consommation de pain est à nouveau stable, des points de vente se créent et travaillent avec des produits surgelés qui n’ont plus rien à voir avec la boulangerie.

Un grand merci à Colette et Régis CLAUDE, des passionnés, pour leur excellent accueil.

Paul Étienne

Publié le 10/10/2015 par Isabelle Etienne.