Livret du pèlerin - basilique St Maurice

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Que vous veniez de près ou de loin, à pied ou motorisés,
vous parvenez à cette porte à partir de laquelle nous vous proposons de faire un parcours à l’intérieur de la Basilique Saint-Maurice d’Epinal.


Entrez par la porte de la Miséricorde et suivez le guide …

La paroisse Saint-Goëry est heureuse de vous offrir ce guide du pèlerin.
Si vous souhaitez soutenir sa mission pastorale, vous pouvez déposer votre don dans un des troncs de l’église.


Merci.

Vous trouverez le livret du pèlerin à votre disposition à gauche en entrant.

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Commencez par repérer les 8 étapes de ce parcours.
A chaque étape, vous pourrez vous arrêter, vous mettre assis ou rester debout.
Vous pourrez prendre le temps de lire le texte qui vous est proposé et de méditer quelques instants en silence.
Ce texte fait écho à celui que le Pape François a écrit pour présenter le jubilé extraordinaire de la Miséricorde.


1 : LA PORTE (LE PORTAIL DES BOURGEOIS). 2 : LA CROIX. 3 : LE CONFESSIONNAL. 4 : LA STATUE DE SAINT PIERRE. 5 : LA VIERGE MARIE : LA MISE AU TOMBEAU ET LES DEUX STATUES DE MARIE À DROITE DU CHOEUR DE L’ÉGLISE. 6 : STATUE DE SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX. 7 : LA CHAPELLE DU SAINT SACREMENT. 8 : LE BAPTISTÈRE.

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J’arrive dans la Basilique tel que je suis, tel un pèlerin marqué par tant d’expériences. Certaines m’ont aidé à m’épanouir, à me construire, à m’approcher de Dieu et à me rendre disponible aux autres. D’autres ont altéré ma relation aux autres et à Dieu.

Qui entre par cette porte de la Miséricorde peut faire l’expérience de l’amour de Dieu qui console, pardonne et donne l’espérance.

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Ici, il est conseillé de s’asseoir quelques instants dans la Basilique pour prier et se préparer intérieurement à vivre cette démarche en étant animé par l’Esprit Saint.



Je suis devant cette croix qui paraît si imposante. Mais l’amour du Christ ne s’impose pas. Sa miséricorde est offerte à tous dans le don de lui-même jusqu’à la mort.

Durant toute sa vie, Jésus a révélé le mystère de l’amour divin dans sa plénitude. Cet amour fut rendu visible et tangible dans toute la vie de Jésus.
Sur la croix, Jésus s’est adressé à son Père :
« Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Le pardon suprême offert par Jésus à ceux qui l’ont crucifié nous montre jusqu’où peut aller la miséricorde de Dieu.

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Se confesser et recevoir le sacrement du pardon, c’est expérimenter personnellement jusqu’où la miséricorde de Dieu peut aller.
Rester sur le chemin du mal n’est que source d’illusion et de tristesse. La vraie vie est bien autre chose.
Dieu ne se lasse pas de tendre la main. Il est toujours prêt à écouter et à pardonner celui qui se tourne vers Lui.



Tous les samedis, le prêtre, ministre du pardon de Dieu est disponible en ce lieu. Le 12 mars 2016, une grande journée de la réconciliation aura lieu à l’église Notre-Dame où de nombreux prêtres offriront le pardon de Dieu.

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Saint Pierre est le premier à qui le Christ confie la charge de guider son Eglise.
Aujourd’hui, le pape François guide l’Eglise en lui faisant contempler le mystère de la miséricorde.
« Elle est source de joie, de sérénité et de paix, dit-il. Elle est la condition de notre salut. Miséricorde est le mot qui révèle le mystère de la Sainte-Trinité.
La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre.
La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le coeur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie.
La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites du péché ».

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Près de la Croix, Marie avec Jean, est témoin des paroles de pardon qui jaillissent des lèvres de Jésus. Marie est toujours là lorsqu’on dépose Jésus au tombeau.



Marie sait que la miséricorde du Fils de Dieu n’a pas de limite et rejoint tout un chacun sans exclure personne.



Adressons-lui l’antique et toujours nouvelle prière du Salve Regina, puisqu’elle ne se lasse jamais de poser sur nous un regard miséricordieux et nous rend dignes de contempler le visage de la miséricorde, son Fils Jésus.

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A une époque marquée par la représentation d'un Dieu de justice et la peur du jugement, Thérèse va nous rappeler que Dieu est avant tout miséricorde, un Père plein de tendresse pour ses enfants, particulièrement pour les plus petits, ceux qui se reconnaissent pauvres et impuissants.



Ce sens de la miséricorde est crucial dans les derniers mois de sa vie, quand elle passe par l'épreuve de la nuit de la foi.
Durant cette période, elle est assaillie de telles tentations qu'elle comprend mieux ce que vivent les plus grands pécheurs.
Pourtant, elle ne cesse de croire en la miséricorde infinie de Dieu pour celui qui revient vers lui. Elle va jusqu'à dire, en juillet 1897, à sa sœur Pauline :
« Dites bien, ma Mère, que si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent ». (Derniers entretiens 11 juillet 1897).

Sa dernière lettre, à l'abbé Bellière, en août 1897, se termine par ces mots :
« Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit... Je l'aime !... Car il n'est qu'amour et miséricorde ! ».

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Ce lieu est le lieu de l’intériorité où Dieu est présent à travers la présence du pain eucharistique. Pain partagé pour tous.



Je médite sur les oeuvres de miséricorde auxquelles Dieu m’appelle : oeuvres de miséricorde corporelles et spirituelles.

Ma conscience est souvent endormie face au drame de la pauvreté.
Il me faut pénétrer toujours davantage le coeur de l’Evangile, où les pauvres sont les destinataires privilégiés de la miséricorde divine.


Je redécouvre les oeuvres de miséricorde corporelles :
partager avec les démunis, ne jamais considérer le pauvre comme inférieur mais comme un frère, visiter un malade ou une personne isolée, soutenir une oeuvre associative au service de la solidarité, éclairer mon discernement au sujet des propositions faites par les politiques au sujet de l’avenir de notre vivre ensemble, etc.


Je n’oublie pas les oeuvres de miséricorde spirituelles :
conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

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Le baptistère est le lieu de la naissance à la vie nouvelle des enfants de Dieu.

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POSSIBILITÉ DE SE CONFESSER AU CONFESSIONNAL DE LA BASILIQUE (VOIR PLAN)
TOUS LES SAMEDIS DE 9 H À 10 H SAUF EN CAS D’IMPRÉVUS.

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LA BASILIQUE SAINT-MAURICE SERA LIEU DE PÈLERINAGE JUBILAIRE POUR NOTRE DIOCÈSE TOUTE L’ANNÉE :

UN LIEU A FRÉQUENTER SEUL, EN MOUVEMENT OU EN FAMILLE …

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