Aller au contenu principal

Bibliothèque diocésaine

Le Diocèse de Saint-Dié compte deux bibliothèques : la Bibliothèque d'Épinal et la Bibliothèque Patrimoniale à Saint-Dié.

07/11 /11 À cause de Jésus ! : pourquoi je suis demeuré chrétien et reste catholique de Mgr. Joseph Doré. Éditions Plon, 2011 (De vous à nous)


Autobiographie... bien plus ! Histoire du catholicisme post-conciliaire, évolution de la société française après 1968.

Volume important : 375 pages, qui auraient pu se présenter en 2 livres : - l'itinéraire personnel, - l'analyse et la prise de position du Père Évêque sur les questions controversées dans le catholicisme contemporain.

Mgr. Doré, prêtre, théologien, enseignant, archevêque, ne doit pas se faire que des amis par ses paroles courageuses et libres. Mais il découvre toujours le côté positif dans chaque situation difficile « à cause de Jésus »

Suzanne Richet

13/09 /11 « Vous donc, priez ainsi » (Mt 6,9). Le Notre Père, itinéraire pour la conversion des Églises (De vous à nous)
Auteur : Groupe des Dombes

Je rappelle que le Groupe des Dombes est né en 1937 : «connu pour s'être confronté à des questions qui restent séparatrices entre chrétiens de diverses confessions, il propose aujourd'hui une méditation sur ce qui leur est commun, la prière du Notre Père ».

Composition de cet ouvrage : un travail d'anamnèse, suivi de l'enracinement juif de cette prière puis « quelques dimensions fondamentales du Notre Père », dans la perspective de l'unité des Églises : enfin une méditation œcuménique. Telle est la présentation proposée au lecteur par le Père Jean-François Chiron, et le Pasteur Jean Tartier, co-signataire de ce livre.

Il est très clair que cet itinéraire (mot clé du titre) n'évoque pas seulement un progrès dans les contenus théologiques mais est « … une forme de conversion » qui passe nécessairement par des exigences. Les auteurs les énumèrent clairement en page 148 : et j'en retiens et cite celles ci : « respecter les différences là où elles ne sont pas séparatrices. Reconnaître la fidélité de l'autre Église au message apostolique ».

Après quelques pages, que le lecteur veuille s'arrêter sur ce titre : « Le Pain », (page 156). Je cite : « Le pain offert par le Père, les ressources de la terre (identité saisissante aux yeux du lecteur), demandent à être partagés avec tous les êtres humains ». Restons alors un instant sur le partage du Repas du Seigneur, sur l'accueil des fidèles d'une Église à la table d'une autre Église.

Lecteur : lisez maintenant cette requête pressante, vitale sans doute pour certains, exprimée en page 158. Je ne commente pas car il me semble que tout est dit ; et je rappelle le sous titre de cet ouvrage : « itinéraire pour la conversion des Églises ».

Serge Najean

07/09 /11 Croire en un Dieu trinitaire (De vous à nous)
Croire en un Dieu trinitaire : chemin d'humanité de Ignace Berten, éditions Fidélité, 2008

J'annonce les couleurs : c'est un livre remarquable.

Attention, je crois qu'il ne faut pas le lire à partir de la page 1, et jusqu'à sa page terminale. Il présente in fine une table des matières précises, table invitant très naturellement le lecteur à faire son choix, à ordonner ses lectures successives.

C'est donc ainsi que je me suis lié à ce dominicain qui offre à ses lecteurs une série de réponses. Je prends cet exemple : l'Esprit Saint, dans une perspective, dans un élan œcuménique, qu'est-t-il? Et je reçois cette réponse : « l'Esprit souffle de liberté et d'universalité ». L'expression est belle : le contenu est à sa mesure. L'auteur rive sa pensée au Concile Vatican 2, dont la constitution Dei Verbum est l'un des textes majeurs : cette constitution traite de la révélation et de l'interprétation de l'Écriture et de la tradition.

40 ans environ après ce Concile, un théologien très écouté est cité par le Père Berten en ces termes : «  Si dans tout dogme une volonté s'exprime de fait, elle le fait cependant toujours de façon défectueuse et historiquement conditionnée ».

Le Père Berten fait vivre l'analyse qui vient d'être citée dans des faits d'histoire. Pie XI, l'an 1928, c'est fort ancien, ce qui rassure - Paul VI – Jean Paul II, lors même de la Pentecôte 1994, fête de l'Esprit Saint. Je laisse le lecteur chercher, lire, réfléchir.

La conclusion me paraît exprimée dans l'ultime chapitre : d'abord son titre : « le triple visage de Dieu, responsabilité et liberté de la foi ». Puis l'évocation de l'Esprit Saint : « l'Esprit est cette présence active, ouvrant à la nouveauté et à la liberté, dans la rencontre des autres et l'accueil de la richesse de la diversité ». Je suis partant.

Serge Najean

24/08 /11 Comment Jésus est devenu Dieu de Frédéric Lenoir (De vous à nous)


Qui est Jésus, Homme, Homme-Dieu, Dieu fait homme ? Voilà l'épineuse question à laquelle ont du répondre les premiers chrétiens et qui est l'objet de ce livre.

Ayant déjà eu l'occasion de lire plusieurs livres de cet auteur, c'est avec une grande curiosité que j'ai lu ce dernier opus. Ce fut très enrichissant pour ma part.

La figure de Jésus a été durant plusieurs siècles le sujet d'âpres discussions. À travers ce livre, on y découvre, plus globalement, une Église chrétienne primitive traversée par multiples passions humaines, pleine de doutes et de contradictions, humaine en un mot où politique et religion sont intimement liées.

À lire absolument

Florence Coste

25/07 /11 Chemin de la Christologie Orthodoxe (De vous à nous)
Textes réunis par Astérios Argyriou ; Collection Jésus et Jésus-Christ Nr. 91/ Desclée, 2005

La rédaction d'une note sur cet ouvrage est difficile : 21 textes écrits par des auteurs distincts, d'époques et de préoccupations fondamentales différentes.

Je crois avoir trouvé en introduction du chapitre 9 ce qui fut, pour moi du moins, une clé de compréhension : « Jésus Christ, vrai Dieu et vrai Homme » (Vasile Mihoc).
— Et voici les trois premières lignes, si parlantes : « L'orthodoxie est moins un système doctrinal que l'expérience de la communion avec Dieu dans le Christ – Cela explique la place unique de la pensée christhologique dans l'Église orthodoxe ».

Ayant cette sorte de point fixe, le lecteur peut ensuite plus aisément chercher dans ce livre ce qui correspond à ses inquiétudes, à ses attentes personnelles... Pour moi-même Incarnation, Eucharistie.

Je n'avais aucune envie de rentrer dans « le théâtre d'âpres disputes ariennes » (ch 12 : son titre : un problème christologique selon la doctrine de S. Athanase le Grand). Par contre, bonheur de lire, de sentir l'Incarnation « recréation de l'humanité ».

J'ai donc infiniment apprécié le ch. IV : « Le Christ de l'Univers » et ch. VI : « Je suis venu pour qu'ils aient la vie ». Je veux citer cette phrase quasi introductive : « le Seigneur n'est pas venu pour enseigner des vérités de nature théorique et juridique... Il parle comme ayant une autorité d'amour ».

Il est permis d'être moins à l'aise lorsqu'apparaissent des tensions fortes actuelles sur « le territoire canonique » de telle ou telle Église : une courte et unique citation : « le résultat douloureux de cette activité et de cette pratique statutaire est que nous avons en pratique deux ecclésiologies tragiquement conflictuelles... »

Mais l'auteur du chapitre 20 insiste vivement en conclusion sur l'unité de l'Église... s'exprimant d'abord et avant tout... par la participation des fidèles à l'unique Eucharistie, car c'est par la participation commune à ce sacrement qu'est accomplie la communion des fidèles avec le Christ et entre eux.

Il ajoute que le terme « Église » dans les premières années du christianisme, « a signifié d'abord et avant tout l'Assemblée eucharistique des fidèles ».

J'ai lu à la date (approximative) des fêtes de la Nativité orthodoxe un article de Vladimir Zielinsky, prêtre orthodoxe, très proche de ce qui est présenté par cette étude d'ensemble : j'en extrais donc quelques phrases, : «  afin que ces trois événements, l'Incarnation, la mort dans la Croix et la Résurrection du Christ restent vivants, il faut les partager les uns avec les autres, communier à eux ensemble... où sont les frontières de cette communauté ? Sans proposer une autre frontière de l'œcuménisme, je crois que là où l'Incarnation préside dans la charité et ne passe pas à côté des victimes comme le prêtre et le lévite dans la parabole du bon Samaritain, … nous serons unis même avant les retrouvailles de l'expression théologique de notre foi ».

Serge Najean

13/07 /11 Bibliothèque diocésaine d'Epinal : fermeture estivale (Bibliothèque diocésaine)
A noter : l'antenne spinalienne de la bibliothèque diocésaine fermera ses portes du 25 juillet au 15 août 2011 inclus.

Valbona Haskaj, la bibliothécaire, vous accueillera avec plaisir dès le 16 août.

Pour un été plein de belles lectures, n'hésitez pas à emprunter des livres avant le 25 juillet où dès la réouverture !

Logo