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Églises de la Paroisse Saint-Goëry

Eglise Notre-Dame-au-Cierge

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Érigée en paroisse en 1908, Notre-Dame-au-Cierge tient son nom d'une statue de la Vierge à l'Enfant arrivée à Épinal sur les flots de la Moselle en crue en 1777. Recueillie dans une famille, elle devient la patronne de la paroisse du quartier de la gare au tournant des XIXe et XXe siècles. Lentement édifiée entre 1900 et 1936, date des derniers aménagements intérieurs, l'église de la rue Boulay-de-la-Meurthe est détruite par les bombardements de mai 1944.

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Une nouvelle église est construite entre 1956 et 1958 par l'architecte de la reconstruction à Épinal, Jean Crouzillard. Elle peut être considérée comme une œuvre d'art totale tant le mobilier, l'architecture et les verrières communient pour délivrer un même message.

Pour découvrir l'église Notre-Dame plus en détails, cliquer ici .

Eglise Saint-Antoine-de-Padoue

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Le quartier du Champ du Pin se développe considérablement après la guerre de 1870 avec l'arrivée massive d'Alsaciens optant pour la France. Les implantations industrielles y fleurissent et les ouvriers sont très largement majoritaires. L'éloignement de la basilique Saint-Maurice amène la construction d'une chapelle de secours qui sera érigée en paroisse le 11 février 1908 en même temps que la paroisse Notre-Dame-au-Cierge et Saint-Pierre-Fourier de Chantraine. L'abbé Brenier, curé de St Maurice, en pose la première pierre, le 11 juillet 1897. Cette église Saint-Antoine-de-Padoue est construite grâce aux offrandes des habitants. En mars 1898, la première messe est célébrée et l'abbé Barotte est nommé administrateur mais tout n'est pas achevé.
L'architecte choisi est M. Lanternier de Nancy et l'entreprise Hiessler est chargée des travaux. L'église restera plusieurs années sans clocher, celui-ci n'étant édifié qu'après 1950. Parmi les aménagements de cette église, signalons les fresques achevées en 1902. Dans le transept droit, il s'agit de Saint-Antoine parlant aux poissons et dans le transept gauche, de la vision de sainte Bernadette à la grotte de Lourdes. Le décor est complet avec un grand autel surmonté d'une statue du Sacré-Cœur ouvrant largement les bras à la population de ce quartier ouvrier d’Épinal. Remarquons enfin, dans le transept gauche, le vitrail de Notre-Dame des Usines offert par les ouvriers des établissements Boeringer et Steinbach en juillet 1901.

Eglise Saint-Laurent

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Saint-Laurent possédait depuis la fin du XVI° siècle, une chapelle au lieu-dit "Le Vieux Saint Laurent". Après la Révolution, la paroisse, dépendant d'Uriménil, est rattachée à Saint-Maurice d'Epinal. Saint-Laurent est alors une commune indépendante qui connaît un nouvel essor à la proximité d'Epinal en profitant de l'industrialisation du proche quartier du Champ-du-Pin. Un nouveau centre du village se dessine avec mairie, école et bien sûr une nouvelle église.
En juin 1868, la première pierre de cette église est posée par Mgr Caverot, évêque du diocèse. Elle est consacrée l'année suivante. Les reliques de St Laurent, offertes en 1752 par Mme de Berlo, du chapitre Saint Goëry, furent transférées dans la nouvelle église paroissiale en 1883. Edifiée en style néogothique, elle a conservé la totalité de son décor originel.
Après la Première Guerre mondiale, la chapelle à droite de l'entrée est aménagée en monument aux morts. Les plaques avec les noms des soldats tombés au champ d'honneur sont intégrées à un vaste décor peint à fresque. L'autel est surmonté d'une pietà, lien entre la douleur de la Mère du Seigneur et celle des parents des soldats.
La chapelle du Vieux-Saint-Laurent existe toujours. Elle renferme un magnifique autel en bois sculpté et doré du XVIIIe siècle.

Basilique Saint-Maurice

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Vénérable église mère de la paroisse, née avec la ville au Xe siècle, la basilique Saint-Maurice se présente aujourd'hui comme un édifice marquant bien la transition entre roman et gothique en Lorraine du sud. Son histoire qui en fait à la fois le lieu de culte paroissial et celui d'un chapitre de dames nobles a laissé son empreinte dans l'architecture du lieu. Malgré les destructions et les pertes notamment dues à la Révolution française, elle reste un lieu chargé d'histoire et le témoin privilégié des relations qu'une église bâtiment entretient avec sa cité, montrant là ce qu'est l’Église au sens communauté.

Pour découvrir la basilique Saint-Maurice plus en détails, cliquer ici avec un article détaillé, une fiche visite téléchargeable et un parcours pour les enfants.

Eglise Saint-Paul

L'église prévue dans le plan d'ensemble de ce nouveau quartier créé à la fin des années 1960, est pourtant l'une des dernières constructions. À chacun sa méthode pour obtenir de l'argent et ici, c'est grâce à une loterie installée dans un camion pendant la fête foraine au Petit Champ de Mars ou dans d'autres villes.

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Ce n'est qu'en 1970, après plusieurs projets, que le permis de construire est délivré. L'église, dédiée à Saint Paul, est construite sur un plan triangulaire avec un plafond en bois qui monte depuis le chœur en une flèche de 20 mètres. Mgr Vilnet célébra la première messe le samedi 22 avril 1972. Cette église constitue par son intégration dans l'architecture du quartier, une de ces églises grains de sel dans le monde. Présente certes mais pas écrasante, l'église et sa cité paroissiale sont aussi particulièrement intéressantes sur le plan de l'architecture et des choix faits en terme de mobilier. La tradition y prend les formes de son temps mais reste au service de la liturgie.

Eglise Saint-Pierre-Fourier

Avec l'arrivée du chemin de fer à Épinal en 1857, une nouvelle commune est créée en 1892 derrière la voie ferrée Chantraine. En 1898, la construction d'une église, au lieu- dit Moscou, est décidée. L'édifice est dédié à saint Pierre-Fourier canonisé l'année précédente à Rome.
Comme à Saint-Antoine, elle est construite sur les plans de l'architecte nancéien Lanternier et la réalisation confiée à l'entreprise Hiessler. D'un style néo-roman affirmé, elle est ouverte au culte en 1899, bénie par Mgr Foucault. Cependant la décoration est loin d'être achevée. Les vitraux sont posés en 1912, le chœur décoré en 1920 et l'orgue du facteur spinalien Voegtlé en 1922.

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Le décor sculpté et surtout en mosaïque est riche comme la vie paroissiale de cette communauté qui dessert les communes de Chantraine, Les Forges et Renauvoid.

Eglise de la Sainte-Famille

Le nouveau quartier du Saut le cerf se dote d'une église sur l'impulsion de l'abbé Sinteff. Nommé en 1952, administrateur d'une paroisse qui n'existait que sur le papier, il devient récupérateur de ferrailles, de bois ou de livres, qui une fois revendus finançaient une partie de la future église. Parfois le mobilier récupéré est conservé pour l'église naissante comme les fonts baptismaux provenant de l'église Notre-Dame détruite en 1944.
L'église du Saut-le-Cerf est construite de 1955 à 1958 sur les plans de l'architecte Jacquot. Cette même 1958, l'abbé Sinteff est nommé curé de la nouvelle paroisse ainsi créée sous le vocable de la Sainte Famille. Le 22 juin 1969, Mgr Vilnet consacrait l'autel en grès de Bourgogne. Depuis sa construction l'église est enrichie par les œuvres des habitants du quartier ou qui y sont attachés comme le chemin de croix dû à un prisonnier politique français ou les vitraux dessinés par les filles de l'architecte.

Eglise Sainte-Maria-Goretti

Après la Seconde Guerre mondiale, les militaires cèdent une partie de leur terrain à la ville qui construit des immeubles ainsi que des lotissements dans le quartier de La Vierge. En octobre 1953, M. le Chanoine Metzger annonce le projet de construction d'une église au centre de ce nouveau quartier et nomme l'abbé Villaume à ce ministère. L'année suivante, l'opération "Agglo" est lancée. En échange d'un agglo imprimé sur du carton, on donnait 100 F (anciens) ou souvent plus. Ainsi, la première pierre, provenant de la basilique St Maurice, pouvait être posée le 30 juin 1957 par Mgr Henri Brault, évêque de St-Dié.

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En 1959, le gros-œuvre est terminé mais il faut attendre 1963 pour que la nouvelle paroisse soit reconnue officiellement. L'église dédiée à Sainte-Maria-Goretti n'est cependant consacrée par Mgr Jean Vilnet que le 30 octobre 1966.
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Enfin, le 26 juin 1971, la statue de Notre-Dame de Consolation, venue de la basilique Saint-Maurice, est déposée solennellement près du lieu de ses origines. Un grand vitrail de Gabriel Loire représentant l'arbre de vie illumine le chœur de cette église.
Aujourd'hui, les offices se déroulent dans une chapelle attenante entièrement réaménagée en 2011-2012. Plus adaptée aux besoins de la communauté, celle-ci a souhaité conserver un lien fort avec ses anciens lieux de culte : l'église d'abord, dont plusieurs éléments de mobilier sont présents dans le nouvel oratoire et la chapelle Notre-Dame-de-Consolation avec notamment un tableau représentant le miracle de la découverte de cette statuette au creux d'un chêne. La nouvelle chapelle de La Vierge a été consacrée par Mgr Jean-Paul Mathieu le 23 juin 2012

Eglise Saints-Abdon-et-Sennen

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L'église de Golbey est dédiée aux saints-Abdon-et-Sennen. Jusqu'en 1803, Golbey n'avait qu'un vicaire qui dépendait de la cure de Dogneville. C'est à faveur du Concordat que Golbey est érigée en paroisse en 1803. L'abbé Joseph Haustête, originaire de Golbey et bienfaiteur de la ville, procède à la bénédiction de la première pierre de la nouvelle église en 1836. Les travaux confiés à l'architecte départemental Grillot durent jusqu'en 1839, date de la consécration de l'édifice.
L'église de Golbey est par la suite agrandie en 1902-1903. En effet, la population ayant augmenté considérablement, il faut adapter l'église. Ne sont conservé de l'église primitive que la tour et le chœur, cinq nefs venant se placer entre.
De son décor d'origine, l'église n'a conservé que les vitraux, les lambris des boiseries du chœur, les fonts baptismaux et l'orgue reconstruit par la manufacture de Rambervillers en 1953 et relevé en 2010.

Chapelle des Forges

La chapelle des Forges nait de la volonté conjointe de la commune et des habitants. Le projet est porté par une association loi 1901 à partir de 1966 et l'édifice est bâti sur un terrain communal proche du cimetière. Le permis de construire est délivré en 1970 et les travaux financés et réalisés souvent par les paroissiens bénéficient du soutien matériel de plusieurs entreprises de l'agglomération spinalienne. Le relais Saint-Eloi est inauguré en décembre 1971 avec sa chapelle et ses salles de réunion.
L'association qui a présidé à la construction du relais paroissial, œuvre toujours pour son amélioration. Ainsi, a été lancée une rénovation complète de la chapelle avec la création d'un nouveau mobilier dessiné par Jean-Paul Mondon. Chaises, ambon, autel et surtout trois grands caissons décorant le chœur ont changé l'ambiance de cette chapelle.