"Avec Jésus ressuscité, donner à Dieu le nom de Père"
En catéchèse dans notre vie spirituelle, il nous arrive parfois de dire qu'il est difficile de nommer Dieu "Père" quand l'expérience humaine a fait vivre des souffrances dans les relations parentales.
En regardant l'icône de l'Anastasis (de la Résurrection), Marie-France nous fait toucher du doigt comme la descente aux enfers est descente au cœur même de tous nos enfermements. Ce n'est pas si facile que cela de faire ce chemin et de se laisser prendre par le poignet pour en sortir.
Car la relation filiale n'est pas un acquis, elle est à recevoir ; être reconnu comme fils ou fille, reconnaître ses parents comme père et mère. Tout cela demande du temps. Mais cette journée avec Marie-France nous a permis de faire nous-même un chemin de résurrection jusqu'au temps fort de la célébration eucharistique. C'était dans le brouillard mais les enfants ont trouvé malgré tout des étoiles.
Un regret : nous étions peu nombreux. Mais l'objectif était atteint : ouvrir cette journée à d'autres que des catéchistes et faire un temps de respiration "spirituelle" Le débat n'est pas clos : à qui donner le nom de Père ?
Mais le chemin proposé par une femme, mère et grand-mère, théologienne a donné à la journée une grande sérénité.
Y aura t il d'autres ressourcements ?
Sans doute que cette formule est la dernière du genre. Mais restons attentifs pour des propositions nouvelles.
Père Hubert DEVILLARD.