Notre paroisse comprend 27 communes : Gelvécourt-et-Adompt, Bainville-aux-Saules, Begnécourt, Légéville-et-Bonfays, Bazegney, Bettegney-St-Brice, Bouxières-aux-Bois, Bouzemont, Circourt, Damas-et-Bettegney, Derbamont. Dompaire...
LES MEMBRES DE L’ÉQUIPE PAROISSIALE
Chaque membre de l’équipe coordonne un champ d’action de la pastorale pour faire en sorte que tous les services soient assurés dans les meilleures conditions dans l’intérêt de tous les paroissiens. « Coordonner » veut bien dire que ces personnes ne font pas tout toutes seules, mais qu’elles s’entourent d’autres personnes qui vont assurer une partie des missions qui leur reviennent. « Coordonner » veut dire aussi : que chacun veille à ce que ses activités se fassent dans la concertation avec les autres, pour assurer la cohérence de la visée pastorale. Les membres sont envoyés en mission par l’Évêque pour une durée déterminée de 3 ans, avec un maximum de 9 ans. Ils ne sont pas propriétaires de leur mission, ils la reçoivent de leur évêque, et par son intermédiaire, du Christ lui-même. Ils auront à en rendre compte régulièrement.
LES PERSONNES ET LEUR CHAMP D’ACTION RESPECTIF
Nous trouvons ici les 7 personnes, toutes bénévoles, qui ont accepté d’assurer la coordination des différents secteurs :
L’annonce de la foi :
Le service du frère (diaconie) :
La célébration du Christ ressuscité :
Économat et intendance :
Communication :
Secrétariat – accueil :
Animation – coordination de l’ensemble :
Je voudrais d’abord rappeler d’où je viens, et mon parcours antérieur. Je suis né à Ban-de- Laveline en 1933. J’ai été ordonné en 1960, Vicaire à Saulxures sur Moselotte pendant 5 ans, missionnaire « fidei donum » au Togo pendant 10 ans, curé de Dounoux pendant 5 ans et Vicaire épiscopal pour la zone Plaine pendant 9 ans et enfin curé doyen de Rambervillers et alentours pendant 22 ans. Je suis en retraite, mais étant donné la pénurie de prêtres, j’ai demandé à notre Évêque de ne pas quitter tout ministère. J’habite à la Maison Paroissiale de Madonne et Lamerey, mais je n’en suis pas le curé : j’apporterai mon concours aux paroisses La Croix de Virine et Saint-Pierre Fourrier. Je suis nommé également aumônier diocésain du Mouvement des Chrétiens Retraités (MCR). Je ferai tout ce que je pourrai tant que mes forces me le permettront, mais la récente alerte cardiaque que je viens de connaître m’a rappelé la fragilité d’un homme de 79 ans. Je souhaite de tout coeur en arrivant ici que les chrétiens prennent de plus en plus de responsabilités dans leur paroisse, mais aussi dans la vie du monde.
Vous avez accepté d’assurer la coordination du champ d’action pastorale concernant la liturgie et les sacrements : comment voyez-vous votre place vis-à-vis des paroissiens de La Croix de Virine ?
J’assurerai la célébration eucharistique du dimanche, et une messe en semaine à la maison de retraite de Dompaire (jour à déterminer). Je célébrerai aussi les sacrements de baptême et de mariage, dans la mesure de mes moyens et en fonction de ma santé. Je souhaite que l’abbé Denis BELIGNE et le diacre Michel GRIVOIS prennent une part dans la célébration de ces sacrements en fonction de leurs disponibilités.
Propos recueillis par Michel Grivois
Une remise en cause bien sûr. Il ne m’est pas toujours facile de confier une tâche en faisant confiance jusqu’au bout. Cela touche aussi à la figure du curé telle que nous la pensons et aimons spontanément — figure parfois d’autant plus idéale qu’elle appartient au passé ! Une ouverture surtout. Retrouver l’élan missionnaire des premiers chrétiens est un défi à relever, chacun pour sa part, mais aussi ensemble, à l’échelle de nos paroisses. Mettre en pratique l’ordonnance de notre évêque doit être une ouverture à la mission par le rayonnement de notre vie paroissiale : « voyez comme ils s’aiment ! » disait-on des premiers chrétiens.
Quelles sont vos attentes pour cette nouvelle pastorale ?
Les premiers contacts avec la paroisse me permettent d’aborder cette nouvelle mission avec confiance : bien des personnes vivent généreusement leur engagement au service de l’Évangile. Mon attente concerne surtout la nouvelle équipe paroissiale. Comment saura-t-elle s’insérer dans le paysage paroissial et pourra-t-elle exercer sa mission ?
La proximité est importante pour un prêtre, comment faire sur un aussi vaste territoire ?
Il me faudra faire des choix — tout choix implique un renoncement. Célébrations, rencontres personnelles ou plus larges : le rythme est à trouver en fonction des besoins de la paroisse, de ceux de la paroisse Saint- Pierre-Fourier, etc. D’ores et déjà, des rendez-vous sont prévus ; je compte aussi me rendre disponible au presbytère de Madonne et Lamerey notamment le samedi (les dates seront affichées).
Propos recueillis par G Euriat
Dialogue humoristique partagé au dessert le 09 septembre 2012
_____________________«« DEPART DE JEAN-PIERRE »»__________________
Ce texte a été construit en allusion à des rencontres, des anecdotes, des représentations liées au vécu de Jean-Pierre et ses paroissiens.
Deux amis se rencontrent après quelques années de silence, l'un est catholique pratiquant, investi dans sa paroisse, la Croix de Virine, l'autre s'est éloigné de la religion, mais prépare son mariage...
— Oh, salut! Qu'est-ce que tu fais là? Je ne savais pas que t'étais dans l'coin...
— Je viens de déménager à Epinal avec Jules, et on va peut-être se marier... Et toi toujours à Dompaire ?
— Oui .
— Et ben tu tombes bien, on doit rencontrer un prêtre et il paraît qu'il vient de Dompaire !
— Ah ? C'est certainement Jean-Pierre, on vient de passer 8 ans en sa compagnie...
— Tu l'appelles par son prénom ?
— Oui, on a vécu pas mal de partage avec lui, ça rapproche... Jean, comme le disciple que Jésus aimait et Pierre, comme la pierre angulaire qui fonde notre Eglise...C'est déjà tout un destin, ce prénom... Et ce « Jean-Pierre » vient d'ailleurs de proposer à ses futurs paroissiens de l'inviter à manger.
— Oui, ben je m'sens par encore tout à fait prête à faire la « bâbette », et c'est pas parce que sa maman ne lui a pas appris à faire la cuisine, qu'il lui faut jouer les pique-assiettes !
— Tu changeras jamais ! Détrompe-toi, sa maman lui a bien appris à cuisiner ; il parait même qu'il fait de délicieuses pizzas...
— Qu'il va manger chez les autres... ?
— C'est pour mieux apprendre à vous connaître, en toute simplicité... Invite-le, et avec un peu de chance, il amènera l'dessert... une boîte de biscuits de Chalais par exemple.
— Connais pas.
— C'est un petit patlin en Suisse. Il y part quelque fois, y dormir à la belle étoile !
— Louer à Chalais pour dormir à la belle étoile, c'est presque comique, s'il y regarde les étoiles, c'est carrément cosmique, à moins qu'il ne veuille s'assurer que l'étoile du Berger lui montre toujours la voie...
Bon allez, tu as trois mots pour m'en parler...
— Trois mots... : jeune ; tête et ... Canon ! Jeune : 45 ans, c'est jeune par rapport à la moyenne d'âge des prêtres... Un jeune prêtre...
— T'en parles comme d'une espèce en voie de disparition, à protéger, et pour ce qui est de la reproduction, je pense pas que ce soit gagné d'avance...
— Soyons confiants, demandons à l'Esprit Saint de susciter des vocations et aux baptisés de prendre pleinement leur place et d'inventer, ensemble !
— Oui, ensuite... « Tête » caput, capitis !?
— Pas « Kaput », dans le sens de H.S., mais plutôt « Capitis vitium », les racines de la vigne.
Parce que la St Vincent, c'était pas sans vin,avec Jean-Pierre et les vignerons...
— Ah bon, ils exploraient « les 7 péchés capiteux »... ? Et ils perdaient la tête, du coup !
— Non, c'est une « tête » dans le sens de « belle intelligence »... Impressionant, le C.V.! Depuis l'âge de six ans, il se destine à être prêtre...
— C'est un intello, quoi.
— Pas seulement, c'est aussi quelqu'un qui écoute et qui accompagne, et qui pose des étais pour l'avenir...
— Et en plus de tout ça, il est canon tu dis ?
— Droit canon !
— Ben quoi, encore le vin ?
— Mais non, c'est un juriste !
— Ca existe ça, un prêtre juriste ?
Juré, craché, croix d'bois croix d'fer, si j'mens, j'vais en enfer !
— T'es incroyable ! C'est un homme de loi, tout en noir, carré, respecté, structuré... Même que déclarer nul les mariages, ça fait partie de son boulot !
— Arrête, tu vas m'porter la poisse ! Je suis pas encore mariée que tu m'parles déjà d'annuler.
— Ah, non! Déclarer nul , c'est pas « annuler ». Nul ne peut séparer ce que Dieu a uni... Il s'agit je crois de faire une enquête, pour découvrir si des aspects inconnus avant le mariage par un des conjoints auraient pu modifier son choix, ou de savoir pourquoi le mariage n'a pu être consommé...
— Ca, ça risque pas d'm'arriver...
— ???
— On a déjà goûté tout le miel...
— En parlant de miel, il s'occupe d'essaims aussi …
— Ah et bien ça, ça court pas les rues, il ne doit pas crouler sous le boulot! Des saints, y'en a plus que dans les calendriers et encore, ça fait polémique, au nom de la laïcité !
— Mais non, pas les saints « s-a-i-n-t- », l'essaim d'abeilles! Il s'occupe de ses ruches.
— Ah ! C'est l'Abbé des abeilles !
— Même qu'un jour, avant de célébrer un mariage, il a du mettre voile et chapeau, déplacer les abeilles avec du miel, pour libérer le parvis de l'église et faire entrer la noce !
— Sans blague, un curé qui porte le voile ! On pourrait en faire une B.D.de Guazou de la vie paroissiale à Dompaire ! Il attire pas les mouches avec du vinaigre, ton Jean-Pierre !
— C'est alors qu'il peut dire aux jeunes mariés que la «Parole de Dieu est douce au palais, plus douce que le miel à leur bouche..», comme dans le psaume 119 …
— Pas folle, la guêpe... Et le spectacle, ça continue dans l'église ?
— Non, pas d'offrande de miel au Seigneur, mais chacun pourra goûter la profondeur de la Parole, et de ses commentaires.
— Oui, c'est un « pur » et « dur » et on peut pas prendre de photos... Un curé prophète d'accord, mais pas un pro de la fête...
— Les chants et la musique sont de la partie, et de belle manière, mais la fête proprement dite, elle a aussi lieu ailleurs, quand on fait la fête de la paroisse par exemple...(Rendez-vous le 30 septembre...)
— Ouais, une sorte de kermesse....
— Avec Lize Mac-Combe, une conteuse de scènes bibliques, des clowns qui font l'animation... ? ça ressemble à ça une kermesse, pour toi? En plus, il a donné une belle impulsion à la salle théâtre, pour y créer un lieu d'accueil et de convivialité...
— ouais, pas mal, c'est assez novateur..
Mais tu sais moi, ce qui m'intéresse, c'est le sport, c'est là que je partage le mieux, que je connais vraiment les gens...
— Oui, mais là aussi, ça roule ! Tu peux le rejoindre à vélo sur une ou plusieurs étapes vers St Jacques de Compostelle, ou faire une rando sur Sion …
— A côté de lui, on doit pas se sentir bien grand : il sait tout faire !
— Mais il n'est pas bien grand non plus...
— Arrête, c'est trop pour un seul homme...
Et il arrive sur Epinal, tu dis? Il vous laisse tomber?
— Disons qu'il a bien préparé son passage de relais, comme tu dirais en escalade. Un ancrage dans la Parole , avec un groupe « Autour de la Parole », un ancrage dans la liturgie avec la chorale et la messe des familles, un ancrage dans la terre avec les Vignerons, un ancrage dans la musique avec la clarinette, et voici un relais, des mousquetons pour l'accroche, cordes et baudriers, pour assurer, former, pratiquer le rappel et se donner rendez-vous aux prochains relais... Et comme ça, il fait une croix sur les Ecrins, s'offre un bijou de montagne... mais il ne tient qu'à nous de continuer l'escalade...
— Il va être injoignable...
— Seulement pendant une retraite, l'été, là où l'on chante bien, où il peut se féliciter de n'être pas divisé, tout entier donné... à Dieu ! Pour le reste, sa famille, c'est toi! Appelle-le !
— Peut-être, juste pour le plaisir de lui trouver un défaut! Et de t'en faire part ensuite !
— J'espère bien! Pour le faire-part …
Oui, le coeur de celui-là est vraiment près du coeur de Jésus.
Qu'il en soit béni.
Raphaëlle et des paroissiens de la Croix de Virine.
La présence du diacre est un « signe » sur la route des chrétiens, rappelant à chacun que le Christ est venu pour servir, et non pas pour être servi, et qu’Il invite ceux qui veulent Le suivre à faire de même. Le diacre peut célébrer un mariage, un baptême. Pendant la célébration eucharistique, il peut lire l’Évangile et instruire par l’homélie. Il invite au signe de paix et, à la fin de la messe, il envoie l’assemblée en mission dans le monde. Il ne consacre pas le pain et le vin, mais se tenant derrière le prêtre pendant la prière eucharistique, il est le signe de la communauté universelle unie au corps du Christ.
Comment êtes-vous devenu diacre ?
Le diacre est appelé par l’Église. L’accord explicite de l’épouse est requis ainsi que celui des enfants. Le diacre est témoin dans sa famille, dans son travail puis pour la communauté. Pendant six années, un week-end toutes les six semaines, le futur diacre et son épouse suivent une formation : théologie, éthique, droit canon, accompagnement spirituel… Le diacre reçoit le Sacrement de l’Ordre, comme le prêtre, mais il est ordonné en vue du « service », la diaconie. L’épouse reste libre de prendre part ou non aux activités ultérieures de son époux. J’ai reçu l’Ordination le 10 mai 2003 à la cathédrale de Mende (Lozère) par Mgr Le Gall, aujourd’hui archevêque de Toulouse.
Quelle sera votre mission dans notre paroisse ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’un diacre est rattaché à l’évêque et pas à une paroisse. C’est donc l’évêque qui lui donne l’ordre de mission en fonction de son lieu d’habitation. Certaines paroisses n’ont pas de diacre, d’autres peuvent en avoir plusieurs.
1) J’aurai une mission diocésaine, autour du Diaconat permanent.
2) J’aurai aussi une mission à la Paroisse La Croix de Virine : celle de coordinateur de l’équipe paroissiale qui exercera la charge pastorale sous la responsabilité de l’Abbé Denis Beligné, curé modérateur, résidant à Mirecourt. En septembre, Mgr Mathieu me remettra la lettre de mission qui précisera mon service.
Propos recueillis par Ginette Claudel
